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Channel: Logiciels médicaux – Le blog de Buzz Médecin
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Medistory 4×4 pour iPad en démo

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Medistory arrive en 4×4 de Nancy. Et c’est donc à Nancy chez Prokov Editions, rue saint Nicolas, toujours la même adresse mais avec des locaux bien plus étendus qu’à l’origine, que Buzz Medecin s’est rend,  pour découvrir Medistory 4×4. C’est le nom choisi pour ce Medistory pour iPad tant attendu. Le résultat est à la hauteur des espérances et même plus. Une nouvelle expérience utilisateur.

Pourquoi le dossier médical n’aurait-il pas droit au meilleur ? Chez Prokov Éditons, on n’hésite pas à se réinventer tous les dix ans. En fonction des nouvelles technologies et des nouveaux besoins des médecins.

Un nouveau contexte professionnel

La nouvelle technologie, c’est l’arrivée de l’iPad.
Les nouvelles réalités de l’exercice médical, c’est le ROSP, ce sont des jeunes médecins qui restent remplaçants souvent dix ans avant de s’installer, c’est le développement des maisons de santé pluridisciplinaires (MSP) avec un nouveau contexte de partage des données. Et c’est aussi une génération de médecins pour qui l’utilisation de la technologie doit être simple et intuitive. « Aujourd’hui, on veut du prêt à consommer .»
Six ans de travail, cela veut dire aussi des essais et des choix. « Notre objectif était de redéfinir l’expérience du dossier médical. Nous avions sorti, avec Medistory 3, un logiciel dit structuré pour constater qu’au bout du compte, les médecins n’utilisaient pas le codage jugé fastidieux, explique en préambule Thierry Kauffmann, président de Prokov Editions, Sur MS 4×4, le codage existe toujours mais il est transparent pour l’utilisateur. La personnalisation du logiciel qui demandait un effort de paramétrage, est devenu communautaire. Le médecin va chercher dans une bibliothèque, l’ « EtherEgo », ses courriers type, ses scores, ses questionnaires utiles à sa pratique. Juste ce qu’il lui faut. »

Codage transparent et blibliothèque en ligne

Ce sont ces questionnaires qui vont permettre de structurer l’information ainsi que l’ordonnance (les médicaments sont déjà tous codés dans la base de médicaments BCB) et les résultats d’analyse qui sont harmonisés en ligne (et codés). Si Prokov a finalement renoncé à faire héberger les dossiers médicaux en ligne, pour garder la maitrise des données, car le réseau n’est pas disponible partout quand on se déplace, l’éditeur a créé un complément en ligne de MS 4×4 « EtherEgo » (marque déposée !!). C’est un ensemble d’outils dont la fonction d’harmonisation des résultats d’analyse et une bibliothèque commune d’enquêtes, de scores, de questionnaires, de recommandations à s’approprier. Autre choix, celui d’une approche SAS comme un sas (option sur la Medistory Station en réseau) pour le partage des données en MSP, sujet toujours délicat dans un contexte rural où tout le monde se connaît. Le SAS est une forme de messagerie interne qui permet aux médecins de confier des « missions » aux paramédicaux. Un code est associé à la mission. Le patient dispose d’un code de verrouillage s’il ne veut pas partager son dossier avec l’infirmière ou le kiné…

Une démo qui va crescendo MS4x4 ecran accueil

L’utilisation de l’iPad pour un dossier médical présentait plusieurs défis : taille écran, mémoire (128 Go c’est beaucoup plus que celle des ordinateurs d’hier mais c’est tout de même limité), 1 seule application visible à la fois, une seule fenêtre à l’écran, clavier virtuel, écran tactile. De tout cela, Prokov a su faire des atouts. Tous les dossiers tiennent dans l’iPad avec un allégement des images proposé par défaut. Medistory 4×4 est un logiciel complet avec un dossier patient complet, un carnet de RV synchronisé, une messagerie sécurisée, etc.
La prescription est certifiée selon le référentiel HAS (avec BCB).
La télétransmission avec Express Vitale se fait au cabinet (on peut emporter un TLA en mobilité).
Le label MSP de l’AsipSanté, conditionné par la compatibilité DMP en cours, sera bien sûr demandé.
C’est d’ailleurs, sur un iPad mini (repris sur un grand écran pour le confort de l’assistance !) que Thierry Kauffmann fait sa démonstration pour Buzz medecin.. L’ouverture du dossier affiche d’emblée les éléments essentiels, identité, antécédents, synthèse automatique de ce qui est important, biométrie. On peut tout faire défiler en touchant l’écran. Le clavier virtuel change selon le contexte pour une saisie intuitive et rapide. Un clavier de survol apparaît si nécessaire, pour ajouter par exemple, une consigne lors d’une mission. Le terme de consultation a été élargie à celui de « rencontre » qui prend en compte toutes les modifications du dossier (arrivée de résultats d’analyse par exemple ou d’un courrier). Quand l’utilisateur passe à la « rencontre du jour », le problème de santé apparaît bien visible, les tâches à prévoir sont indiquées ainsi que les vaccins. Le médecin a téléchargé dans l’EtherEgo , les programmes de suivi qui vont le guider, prévoyant les tâches à remplir dans les trois prochains mois par exemple.

L"’Efficience" ajoute du sens aux données

La « démo » s’achève en dévoilant l’ « Efficience », la recherche multicritère nouvelle génération. L’analyse de la patientèle fournit les indicateurs ROSP mais aussi l’Efficience, c’est à dire la pyramide des âges, l’activité économique du cabinet, le suivi des différentes pathologies, la co-morbidité (combien de diabétiques en HTA ?). Tout cela sous forme de graphiques. C’est très visuel. Pour les besoins de la démo, c’était instantané. Sur l’ensemble d’une patientèle, cette extraction prendra 2 à 3 mn mais le résultat est impressionnant. « Nous avons ajouté du sens aux données » se félicite l’éditeur. Il parait que lors des démonstrations réservées à quelques medistoriens privilégiés, les médecins ont fait "Wahoo !". Je me suis contentée de prendre un air admiratif pour ne pas gêner Thierry Kauffmann dans sa démonstration car il n’aime pas qu’on l’interrompe …

Medistory 4×4 sera présenté lors d’une soirée le jeudi 10 mars à Nancy, la veille de l’ouverture du congrès de la FFMPS (Fédération française des maisons et pôles de santé) qui se tient les 11 et 12 mars dans la même ville. On peut demander une invitation par email à contact@prokov.com
www.prokov.com

La version pour Mac, Medistory 4 devrait suivre dans quelques mois. iOS et Mac OSX sont tout de même cousins….

La fiche Medistory 4×4 de Buzz Medecin sera en ligne avec le début de sa commercialisation


L’APICEM a 20 ans et attend Apicrypt2 pour fin 2016

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L’APICEM, structure éditrice de la messagerie Apicrypt utilisée par 60 000 professionnels de santé, fête ses 20 ans le 4 avril par une visite de ses locaux de Coudekerque-Branche (communauté urbaine de Dunkerque) aux élus locaux et à la presse. Le Dr Alain Caron, directeur d’APICEM, fait le point des projets pour Buzz Medecin, en attendant Apicrypt 2 dont la sortie est repoussée à la fin de l’année.

apicrypt

Avec 60 000 utilisateurs professionnels de santé dont 41 500 libéraux et 14% de non médecins, 65 millions de messages transmis au cours des 12 derniers mois, Apicrypt peut revendiquer, sur son nouveau site Internet, le titre de « première messagerie médicale sécurisée de France ». Un succès pour lequel le bouche à oreille entre professionnels de santé a beaucoup fait. Ces messages sont toujours massivement, à 69,8% exactement, des résultats de biologie (93% des laboratoires français sont équipés avec Apicrypt). Mais « les échanges entre médecins progressent, indique le Dr Caron, le nombre de médecins hospitaliers a cru de 22% sur un an ». Les échanges des établissements vers la ville sont en augmentation mais les généralistes n’émettent en moyenne que 20 000 messages par mois (sur la période 2014-2015). Pour le moment, l’envoi d’un courrier sécurisé nécessite d’installer un module spécifique (Apimail A sur Mac ou ApimailV3 sur PC).

En attendant Apicrypt 2

Ce sera plus facile avec la nouvelle version Apicrypt 2 qui a reçu en octobre le label France Cybersecurity et annoncé sa compatibilité avec la messagerie MS Santé (voir l’article du blog) promue par l’ASIP Santé.
« Le plus gros de l’intégration dans l’espace de confiance MSSanté est fait, précise le Dr Caron, les réglages finaux ne peuvent être réalisés sans l’agrément Hébergeur de données de santé demandé en février 2015 mais pas encore obtenu ». Et ensuite, « il faut compter trois mois pour la mise en œuvre ». La diffusion d’Apicrypt 2 est repoussée d’autant. Espérée pour le premier trimestre 2016, elle est attendue pour la fin de l’année.
L’APICEM qui est toujours une association, détient à 99,4% trois entités : APICEM SARL qui gère Apicrypt, une unité de fabrication et d’envoi des clés de cryptage, et APICEM développement pour les projets.
L’expérimentation DMP2 dans 3 régions (Bretagne, Ile de France, Lorraine) a débuté en octobre. Il s’agit de tester l’auto alimentation automatisée à 95% du contenu du DMP2, à partir d’une copie des flux Apicrypt. Hébergés par un hébergeur agréé, ces dossiers pourront également recevoir à terme une copie des prescriptions, lorsque le serveur de dématérialisation des prescriptions en projet sera opérationnel. Il est actuellement en bétatest. Intéressés au premier chef, les pharmaciens, de plus en plus nombreux à rejoindre Apicrypt.
Autre chantier APICEM, le serveur de normalisation de la biologie. Diffusé progressivement (pour éviter la saturation de la hot line !), il offre déjà la possibilité de signer des conventions de preuve et ce qui évite aux laboratoires d’envoyer une copie papier. Les biologistes doivent créer le dictionnaire des équivalences pour se mettre à la norme LOINC. Avec Apicrypt 2 et l’agrément HDS, les résultats apparaitront en clair et les automates de l’APICEM pourront repérer les libellés hors LOINC et proposer l’équivalence sémantique aux biologistes qui n’auront plus qu’à valider le compte-rendu. Les résultats s’intégreront ainsi automatiquement dans les dossiers patient du logiciel métier des médecins.

www.apicrypt.org

Le GIE SESAM Vitale prolongé pour le 1/3 payant

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On l’avait un peu oublié, mais le GIE SESAM Vitale, qui a joué un rôle majeur dans la mise en place de la télétransmission des FSE, avait été créé en 1993 par l’Assurance Maladie pour 25 ans. Il aurait donc dû disparaître en 2018. C’était sans compter avec la mise en œuvre du tiers payant généralisé (mais non obligatoire pour la partie complémentaire) qui lui offre une seconde vie jusqu’au 31 décembre 2026.

« Il y a eu un consensus pour le prolonger", explique à Buzz Medecin, son directeur, Jacques de Varax. Le GIE, c’est tout de même 195 salariés et des compétences appréciées notamment pour l’intégration des téléservices dans les logiciels… « La gouvernance a évolué. Les services de la CNAM participent et on travaille aujourd’hui avec les industriels le plus en amont possibles. Les projets sont pensés en commun ». Au terme d’un nouvel accord de partenariat, les programmes d’action du GIE concerneront à la fois les travaux communs à l’assurance maladie et aux complémentaires santé, mais aussi les projets spécifiques aux différents partenaires. 

Le nouveau webservice ADRi

Dans l’optique du tiers payant AMO, la CNAM a ouvert un nouveau webservice : « ADRi », Acquisition des DRoits intégrés qui permet au PS d’obtenir les droits à jour de ses patients, notamment pour la CMU, l’ALD etc. et l’absence de carte Vitale. Certains éditeurs de logiciels métier comme CGM et CLM l’ont intégré. 400 médecins équipés d’Axisanté le testent ainsi depuis janvier, à leur grande satisfaction, selon l’éditeur. L’interrogation ne prend que deux secondes et c’est l’assurance de facturer avec des droits à jour. Ce service va se déployer à partir du 1er juillet quand les PS pourront proposer le tiers payant aux patients pris en charge à 100%. C’est le CNDA qui continue à agréer l’intégration.

Les assurances complémentaires qui ont rendu un rapport commun avec la CNAM en février, auront elles aussi des services en lignes, mais chaque fédération a déjà ses propres infrastructures. L’association inter-AMC est chargée de la maîtrise d’ouvrage. Objectif commun à tous : que ce soit interopérable et simple à utiliser pour le PS, avec une offre de services communs AMO-AMC. « Le rôle du GIE est d’assurer la cohérence de l’ensemble et les relations avec les industriels. Nous aurons plus de souplesse pour avancer » précise M.de Varax. Les complémentaires santé vont, rappelons-le, s’engager dans le 1/3 payant à partir du 1er janvier 2017 en le proposant à leurs clients dans le cadre des « contrats responsables et solidaires ».
Le GIE doit être le garant de la qualité de ces nouveaux services. Y compris pour le suivi des factures Tiers Payant.
Mais rien ne presse, si l’on considère que le GIE SESAM Vitale est encore là pour dix ans !

Baromètre eVidal-CNOM : 65% des médecins utilisent leur smartphone pour prescrire

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La quatrième vague du Baromètre Vidal-CNOM sur les usages numériques en santé (novembre 2015) vient de livrer ses résultats : 85% des médecins sont équipés d’un smartphone (60% iPhone, en baisse et 35% Android en hausse) dont ils se servent à 65% pour prescrire (informations sur un médicament ou une stratégie thérapeutique) contre 35% en 2012. Ils sont plus nombreux à prescrire des applications ou des objets connectés même si cela concerne une faible proposition de patients.

Créé en 2012 par Vidal en partenariat avec le Conseil national de l’ordre des médecins, l’observatoire des usages numériques en santé réalise tous les ans une étude par questionnaire envoyé par mail à 1402 médecins possesseurs de Smartphones (libéraux à 80% avec une pratique mixte pour les 20% restant).
Ce qui permet de suivre la progression de l’usage qu’ils en font au fil des ans. L’échantillon est composé à 67% de généralistes avec un âge moyen de 57 ans correspondant bien à la démographie médicale (43% ont entre 60 et 69 ans). 57% disposent aussi d’une tablette.

Un usage de plus en plus maitrisé

Ainsi les médecins sont de moins en moins nombreux à prendre l’appel quand le smartphone sonne pendant la consultation (18% contre 30%). Mais plus nombreux à consulter Internet en présence du patient (21% contre 11,70% en 2012) et en visite (47% contre 33,30). La navigation Internet sur smartphone se stabilise. Les sites sur les médicaments (77%), l’actualité médicale (58%) et la formation (39%) forment le peloton de tête tandis que les sites institutionnels accusent une forte baisse (28 contre 51% en 2012). S’ils sont 58% à avoir téléchargé une application professionnelle, leur nombre est limitée 61% en ont installé de une à trois. Les geek (plus de 10 applications) ne dépassent pas 10% de la population médicale… Et seuls 17% des médecins utilisent finalement plus de 3 applications.

La "prescription" d’applications et d’objets connectés en progrès

Ce qui évolue le plus en matière de e-santé, c’est l’attitude des médecins vis à vis des patients 18% ont conseillé des applications à leurs patients (contre 8% en 2013) principalement pour les suivis glycémique, nutritionnel, physique et tabagique et 16% conseillent des objets connectés tels que tensiomètre, glucomètre et podomètre contre 9% en 2014. Ce conseil médical ne concerne toutefois que moins de 20% des patients, voir en majorité moins de 10%). Ils le réservent aux patients plutôt jeunes (ados et actifs), technophile ou affecté par une maladie chronique. Les médecins considèrent pour les trois quart qu’une recommandation par une société savante pour les apps ou labellisation par une autorité de santé pour les objets, pourrait les inciter à prescrire davantage ces nouveaux moyens.
A noter aussi, 86% des médecins eéchangent par mail (sécurisés à 47%) avec leurs correspondants et 61% échangent parfois par mail avec leurs patients, mais cela ne concerne que moins de 20% des patients.

Voir le baromètre complet

 

 

Tiers payant au 1er juillet : vous pouvez le faire !

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Faute d’avoir pu le rendre entièrement obligatoire, mutuelles comprises, l’Assurance Maladie se fend le 29 juin d’un communiqué de presse pour rappeler qu’à compter du 1er juillet, tous les professionnels de santé auront la possibilité de pratiquer le tiers payant pour les soins pris en charge à 100% auprès des femmes enceintes et des patients en ALD, soit 11 millions d’assurés.

Comme le souligne avec une pointe d’ironie, le Dr Claude Bronner dans son UG Zapping du 26 juin, le tiers payant était déjà pratiqué en ALD en 2009 en secteur 1 par 41% des généralistes, 62% des spécialistes cliniques en 76% des spécialistes techniques, selon les chiffres de la CNAM elle-même.

Un droit pour les patients, des services pour encourager les médecins

La possibilité ne date donc pas d’aujourd’hui. Ce qui change, c’est que, dans l’optique du droit au 1/3 payant pour tous les patients pris en charge 100% par un régime obligatoire qui entre en vigueur le 31 décembre prochain (notez bien que l’on n’évoque plus l’obligation pour le PS mais le droit des patients), la CNAM a mis en place à partir du 1er juillet, de « nouveaux services pour faciliter la facturation et le paiement des actes. »

1) Le paiement de la FSE est garanti à tous les PS conformément aux informations inscrites sur la carte Vitale même si celle ci n’a pas été mise à jour. Le PS peut consulter le service ADRi (acquisition des droits intégrée) pour fiabiliser la facture et pratiquer le 1/3 payant sur la base des droits à jour. Ce service est progressivement intégré dans les logiciels SESAM-Vitale des PS. Les rejets liés aux droits suite à un changement de situation sont supprimés. Un déménagement ou un changement de régime d’assurance maladie n’entraîne plus de rupture des droits. Les rejets liés au non-respect du parcours de soins vont disparaître : pour les patients en ACS et CMUc d’abord et pour tous les patients au 1er janvier 2017

2) La norme de retour d’information sur les facturations (par facture) qui facilite le suivi des paiements et les rapprochements comptables est en place depuis ce 1er juillet pour les médecins

3) Une plate-forme d’accompagnement du nouveau Centre national de Service Interrégime (CeSI) qui réunit les organismes obligatoire sera disponible pour les médecins dès le 4 juillet Par Mail : cesi-medecins@cnamts.fr par téléphone du lundi au vendredi de 8h à 17h et jusqu’à 20h les mercredis et jeudis au 0811 50 50 50 (0,06€/mn) Les CIS (Conseillers informatiques services) seront également mis à contribution dans les CPAM

4) Versement d’une indemnité ( + 10% du montant de la consultation) en cas de retard de paiement.  Le délai de paiement est de 7 jours ouvrés. Pour savoir quels sont les délais actuels, il suffit de consulter sur le site ameli. fr dans l’espace PS, la rubrique « gérer votre activité ». Pour le premier trimestre 2016, la durée moyenne était tous PS confondus de 2,97 jours
http://www.ameli.fr/professionnels-de-sante.php
Y a plus qu’à…essayer ?

 

voir le communiqué de presse

Tiers payant : les complémentaires offrent leurs services

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Alors que depuis le 1er janvier, tous les soins pris en charge à 100% (ALD et maternité) doivent être facturés en tiers payant, l’association Inter-AMC qui regroupe les complémentaires (mutuelles, société d’assurance et de prévoyance) propose trois services pour convaincre les professionnels de santé de passer facilement au tiers payant intégral (quand leurs éditeurs auront fait les développements adéquats).

La CNAMTS était la première à le souligner, fin octobre 2016, 96,8% des dépenses prises en charge au titre de l’ALD et 86,6% des dépenses liées à la prise en charge de la maternité étaient déjà facturées en tiers payant. Ainsi la pratique du tiers payant pour le 100% a progressé de manière significative en 2016 chez les professionnels de santé. La CNAMTS a fait de son côté des progrès avec un taux de rejet passé de 1,90% en janvier 2016 à 1,08% en octobre et un délai de paiement moyen de trois jours. De plus, depuis le 1er janvier, les rejets liés aux parcours de soins sont supprimés pour tous les patients et une équipe dédiée s’est mise en place * Les complémentaires comptent bien profiter de cette nouvelle pratique limitée à la part obligatoire pour encourager les professionnels de santé à passer volontairement au tiers payant général. Pour cela, l’association InterAMC propose :

  • L’impression d’un code datamatrix (à scanner) sur les attestations 1/3 payant pour éviter la saisie
  • L’ouverture d’un portail web pour contractualiser avec les mutuelles avec un contrat unique
  • L’utilisation de services en lignes IDB (identification des droits du bénéficiaire) et CLC (calcul des droits) pour récupérer les droits des patients et calculer le montant du remboursement à implémenter dans les logiciels comme le service ADR (accès aux droits) des assurances obligatoires.

    Ce qui donne le schéma suivant (vu sur le site du GIE SESAM-Vitale)

    tiers payant AMC

 

 

Les 3/4 des logiciels métier sont déjà en mesure ou en passe de proposer le service ADRi (ADR intégré, transparent pour l’utilisateur). Les complémentaires poussent maintenant les éditeurs à de nouvelles intégrations. Tout dépendra de la demande des médecins et de leurs patients.

• Les conseillers spécialisés sont joignables au 09 72 72 72 50 (prix d’un appel local) du lundi au vendredi de 8h à 17h et jusqu’à 20h les mercredis et jeudis + service pour les centres de santé depuis le 2 février

La télétransmission chez les libéraux : les médecins font 300 FSE/mois en moyenne

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Le GIE SESAM-Vitale a mis en ligne vendredi sur son site un document, plutôt destiné aux industriels, sur le marché de la télétransmission des professionnels de santé libéraux et portant sur la période juillet 2015-juin 2016. On y apprend que les 343 000 professionnels de santé en télétransmission envoient 300 FSE/mois en moyenne. Et que les médecins sont pile dans la moyenne !

etude de marche SVPour son analyse, le GIE SV n‘a eu qu’à puiser dans les chiffres de télétransmission des feuilles de soins électroniques dont il dispose.
En juin 2016, les 343 000 professionnels de santé libéraux en télétransmission (y compris les transporteurs…) ont émis 100 millions de FSE soit 300 FSE chacun. Avec 300 FSE/mois (soit 65 actes télétransmis par semaine), les médecins sont donc dans la moyenne, les auxiliaires sont à 50 et les pharmaciens à 2 000.
Pour le GIE SV, le marché de la télétransmission apparait « concentré ». 15 éditeurs « font » 81% des FSE (Cegedim 19%, Epsilog 11%, CompuGroup 10%, CBA 7%, Sephira 6%, Idea 5% (après le rachat de Télévitale), Julie 4% et Prokov 3%). Mais 141 éditeurs font moins de 1%. Sur la période juillet 2015-juin 2016, en baisse, CompuGroup et Sephira. En hausse, Cegedim, CBA, Prokov.
Sur le marché des médecins, qui a gagné 1700 spécialistes sur la même période, cinq éditeurs tiennent 71% du marché : CompuGroup, Sephira, Cegedim, Prokov et Pyxistem. A noter, 93 éditeurs proposent un logiciel métier n’intégrant pas la facturation SV.

L’intégration du DMP et des téléservices boostée par la nouvelle convention

En janvier 2017 (l’étude a été actualisée), l’intégration des téléservices de la CNAMTS était assez variable d’un éditeur à l’autre : 7 téléservices chez Prokov, Cegedim, Imagine, Pyxistem ; 5 chez CGM CompuGroup), Sephira ; 4 chez CBA, 3 chez Saficard, 2 chez Affid et ELD.
Le GIE SV souligne qu’en 2017, la nouvelle convention médicale avec la prise en compte du forfait structure qui introduit des prérequis (intégration de la dernière version SV, du DMP et objectifs quantitatifs sur l’usage des téléservices (AAT, PSE, DMT, CM AT/MP certificat pour les accidents de travail et maladies professionnelles) pourrait accélérer le déploiement de SESAM Vitale addendum 7 (si besoin de la CCAM multitarifs qui y est incluse) et l’intégration de ces fonctionnalités dans les logiciels. L’utilisation du NIR comme identifiant de santé doit aussi se répandre. Parmi les évolutions, le GIE SV observe la généralisation du standard PC/SC (petit lecteur de carte), la poussée des solutions mobiles (Simply Vitale, Smart Vitale, Pyxvital Android..). Et rappelle que 2017 est l’année du déploiement de la cryptolib CPS V5 version 5 … Des évolutions CPS que l’on voudrait, quant à nous, voir apporter plus de simplicité que de complexité…

Télécharger l’étude

MSP : le logiciel au coeur de la pratique collaborative et de l’exploitation des données

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Pas moins de huit éditeurs* présents aux Journées nationales de la FFMPS les 17 et 18 mars au Centre des congrès de Lyon. Parce que le choix du système d’information reste toujours primordial pour le bon fonctionnement d’une équipe pluridisciplinaire. D’autant qu’il doit aussi permettre d’exploiter le gisement de données accumulé par la MSP.

FFMPS Lyon950 inscrits pour les 6èmes journées de la FFMSP (Fédération française des maisons et pôle de santé qui va devenir Fédération Française des maisons pluridisciplinaires de santé et rejoindre la Fédération des soins primaires). Médecins, infirmières, paramédicaux de diverses origines, pharmaciens… tous engagés pour former des équipes pluridisciplinaires. « Car une MSP ça ne se décrète pas, il faut une équipe, comme le rappelle le Dr Pascal Gendry, successeur du Dr Pierre de Haas comme président de la Fédération. « Une MSP c’est toujours une histoire » ajoute le Dr de Haas qui a pris en charge l’organisation des Journées.
La pertinence des concepts initiaux ne se dément pas. Au 14 mars, il y avait 910 Maisons de santé pluridisciplinaires ouvertes (contre 436 en mars 2014) et 334 projets sélectionnés soit 1244 MSP en puissance. Même si le rythme des ouvertures se ralentit un peu, la montée est continue, comme le montrent les derniers chiffres de l’observatoire des MSP de la DGOS (Délégation générale de l’organisation des soins).

Sur ces 910 MSP, 420 sont en SISA (société interprofessionnelle de soins ambulatoires), pour lequel un texte de simplification devrait sortir dans moins d’un an. Toutes les SISA n’ont pas encore de dossier médical partagé, et 81% auront un logiciel labélisé en version V2 du label e-santé Logiciel Maisons et Centres de santé de l’ASIP d’ici la fin de l’année, ce qui est obligatoire pour toucher certaines subventions.

Promouvoir l’innovation et la recherche

Trop peu d’équipes des soins primaires participent à la recherche, note le président de la Fédération. La Haute Autorité de Santé dont la mission est d’améliorer la qualité des soins sur le territoire voit dans les MSP de précieuses alliées. Sous réserve qu’elles soient équipées de Système d’information (SI) structurés où l’on peut introduire de nouveaux indicateurs de qualité des pratiques à co-construire entre la HAS, les MSP et les patients . « Nous ne pouvons plus construire le système de santé sans les patients, souligne le Pr Agnès Buzin, présidente de la HAS, ceux-ci doivent être impliqués dans les indicateurs de mesure de qualité des soins. L’utilisation d’un SI partagé et optimisé pour produire des données fait partie des critères de qualité d’une MSP rappelle le Dr Michel Varroud-Vial, conseiller Soins primaires et professions libérales à la DGOS, conscient qu’il faut les accompagner dans cette démarche. Une MSP (moyenne obtenue sur 855 MSP ouvertes), c’est en effet 5 médecins, 1,6 chirurgien-dentiste, 2,3 pharmaciens et 9,1 paramédicaux. La découverte du travail des uns par les autres va modifier les pratiques et ce n’est qu’à partir d’un certain degré de maturité que l’équipe de soins peut envisager un travail de recherche à partir des données patients.

Exploiter le trésor des MSP

"Les professionnels de santé n’ont pas toujours conscience d’être dépositaires d’un véritable trésor avec les données produites par leur SI, souligne le Dr Gilles Perrin, nouveau médecin DIM de la FFMPS. Un trésor inexploité.
Or la production de données est utile à la fois pour
- analyser les pratiques de l’équipe,
- pour développer un projet de santé,
- pour comparer ses données à celle des collectivités ou de l’assurance maladie.
Le SI c’est le centre névralgique de la structure. Mais pour être exploitées encore faut-il que les données soient structurées. Certes dit encore le Dr Perrin la plupart des logiciels installés dans les MSP sont dits structurés, avec la possibilité et même parfois l’obligation de coder (pour la sécurisation de l’ordonnance, par exemple). Cependant le Dr Perrin qui s’est fait présenter différents logiciels a constaté que c’était très variable d’un logiciel à l’autre et que tous n’offraient pas les mêmes possibilités, surtout en matière de « requêtage ». Les deux ateliers organisés à Lyon sur ce sujet montrent que les professionnels de santé ressentent l’opération de codage comme chronophage, assez complexe et technique. Les données factuelles telles que les résultats biologiques ou les paramètres biométriques sont en général codées. Les médicaments bénéficient d’un code CIP, mais pour les génériques ça se complique. En fonction du but recherché, l’équipe va devoir s’imposer des « datasets » ne prenant en considération que ce qui est utile pour ne pas coder inutilement. S’il y a des examens à prescrire pour le suivi on indiquera juste fait/pas fait, normal ou non ; un petit nombre de données va ainsi permettre à une équipe de gérer les diabétiques qu’elle soigne façon très fine, insiste le Dr Florence Maréchaux, médecin de santé publique et médecin DIM d’ICT, qui a participé à la réalisation de datasets dans le cadre de la HAS. Trois thématiques sont prêtes en data sets : la BPCO, le Diabète et l’hypertension (en cours).

Motiver les équipes

Pour motiver toute l’équipe, il faut sortir des tableaux de bords réguliers. Il est recommandé de ne pas se lancer avant d’avoir une équipe mature qui travaille déjà de façon coordonnée Une fois le codage effectué, il faudra encore apprendre à requêter. La recherche multicritère proposée par les logiciels se révèle parfois limitée à des requêtes préexistantes. Il sera le plus souvent nécessaire d’interroger l’éditeur. Celui ci, en plus des requêtes déjà existantes, pourra construire une nouvelle requête à la demande de l’équipe. Quand de tels travaux seront publiés massivement par des professionnels libéraux, ce sera un grand motif de satisfaction. Et une source de progrès pour la pratique médicale.

8 editerus

*Aatlantide avec ActeurCS.fr, CLM avec Solution MSP (MLM + logiciels paramédicaux de RM), CGM avec Axisanté et Hellodoc , Hypermed, ICT avec Chorus, Prokov avec Medistory 4×4 (pas encore commercialisé), Silk informatique avec éO MSP, Weda


Kligo : les mesures d’examen directement dans votre ordinateur via des appareils connectés

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Utilisez des objets connectés en consultation et vous gagnerez du temps ! C’est en tout cas le message des concepteurs de Kligo, une solution comprenant un logiciel interface léger ainsi qu’une mini clé USB bluetooth à installer sur votre ordinateur. Un pack incluant des dispositifs médicaux connectés accompagne l’offre.

La clé USB récepteur bluetooth récupère automatiquement les signaux bluetooth émis par les dispositifs médicaux connectés tels que tensiomètre, balance, oxymètre, glucomètre, thermomètre. Lorsque le logiciel métier du médecin a intégré Kligo, les mesures arrivent directement dans ses dossiers patients. Dans le cas contraire, les mesures arrivent sur l’interface du logiciel Kligo et le médecin n’a plus qu’à effectuer un copier coller.  Les données du patient ne sont pas récupérées sur des serveurs mais restent en local dans l’ordinateur du médecin.

Sur notre photo prise sur le stand de Kligo à HIT pendant la Paris Healthcare week (16-18 mai), Yacine Remini  co-fondateur de Medeo effectue un transfert de IMG_4297mesure de tension vers l’ordinateur.

Une interface non propriétaire

Outre le fait que les données du patient restent stockées chez le médecin, l’avantage de l’interface Kligo, c’est de ne pas être propriétaire. Les appareils connectés peuvent donc être de marque différente. Pour assurer cette interopérabilité, la start-up interface une dizaine de marques de dispositifs professionnels (A&D, Omron, Cardioline, Andesfit, etc.).
Du côté des éditeurs, quelques logiciels comme AlmaPro, Medimust, Med’OC, MagicMed…ont intégré Kligo et Medeo assure être en contact avec d’autres éditeurs. Fondée par deux jeunes diplômés en innovation et un médecin généraliste, Medeo n’est encore qu’une start-up lyonnaise de 4 salariés soutenue par BPI France et des investisseurs privés.
Présentée aux Journées Nationales de Médecin générale en 2016, Kligo s’est vu décerner la mention « Meilleure application médecin généraliste » de l’année par un jury de professionnels. Mais c’est le succès de cette initiative auprès des médecins qui lui donnera du poids pour des négociations futures. Pour inviter les médecins à découvrir les avantages des dispositifs connectés, Medeo diffuse donc des packs incluant ces appareils*.

Suivi du patient à domicie

La prochaine étape, c’est "le suivi du patient à son domicile avec l’intégration directe des mesures dans les dossiers patients, explique le Dr Jean-Marie Bournazel, médecin généraliste, co-fondateur de Medeo. Une solution mobile de télésurveillance est en développement.
« Nous attendons avec impatience les avancées de l’ARS sur ces sujets »

*Medeo diffuse un pack découverte avec un tensiomètre et une balance connectés. Ainsi qu’un pack Expert comprenant 5 dispositifs. Disponibles en ligne sur www.kligo.fr ou 08 05 69 22 33
Voir aussi www.medeo-health.com

Evolution d’HelloDoc Universel : la version SQL arrivera en septembre dans une MSP pilote

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Harry Malka, directeur général d’Imagine Editions, annonce dans un entretien avec Buzz Medecin, l’arrivée avant la fin de l’année de la nouvelle version SQL d’HelloDoc qui sera d’abord disponible pour les MSP. La labellisation esanté logiciels maison et centre de santé V2 obtenue par HelloDoc le 24 février dernier exige en effet un niveau de structuration des données qui n’est possible qu’avec une base SQL.

La version d’HelloDoc utilisant une base SQL arrive enfin sous la forme de la version labellisée e-santé V2 (version 5.70) qui en sera la première bénéficiaire.
On en parlait depuis plusieurs années mais comme l’Arlésienne, on ne la voyait jamais. Jusqu’à susciter des rumeurs…La direction d’Imagine Editions souhaite y couper court en précisant que dès septembre, elle fera l’objet de présentation. Et sera installée sur un site pilote dans une MSP.
« Notre objectif, explique Harry Malka, directeur général depuis septembre 2014, c’est d’offrir à nos clients un produit simple d’utilisation, efficace, répondant aux évolutions des usages et prenant en compte les évolutions réglementaires indispensables. C’est pour toutes ces raisons qu’ils sont attachés à notre logiciel. L’adoption d’une base SQL n’est pas une fonctionnalité du produit. C’est un changement de technologie pour faire face aux nouvelles demandes de la pratique médicale. Ce qui n’enlève rien aux mérites de la technologie CTREE pour la performance et la rapidité d’exécution ».
Ces dernières années, les développeurs d’HelloDoc n’ont pas chômé pour faire face à «l’emballement réglementaire » : LAP certifié, intégration des téléservices de la CNAM, exigences de la ROSP jusqu’à la possible généralisation du tiers payant à laquelle il a bien fallu se préparer. Et enfin, la labellisation e-santé pour rester présent sur le marché des MSP en plein essor.
« Nos produits évoluent tant pour le réglementaire que pour l’usage. La coordination des soins dans la pratique médicale appelle une évolution du logiciel. L’utilisation d’une base SQL est nécessaire pour restituer les données statistiques dont les MSP ont besoin. Pas de recherche multicritère efficace sans structuration des données ». Pour conserver son label, le logiciel Hellodoc doit passer du stade de démonstrateur à celui de site pilote… D’où la sortie annoncée de la nouvelle version SQL. Qui sera ensuite proposée aux 20 000 clients d’Hellodoc courant 2018. « L’interface utilisateur sera modernisée mais sera conservé tout ce qui a fait le succès d’HelloDoc ». HelloDoc a toujours de l’avenir.

Innover pour la mobilité

« L’informatique médicale est une industrie de main d’œuvre qualifiée et le fait d’appartenir à un grand groupe comme CGM, augmente nos capacités d’innovation. Ainsi nous commercialisons en 2017, CGM eVitale, logiciel de télétransmission autonome en ligne installé sur une tablette Surface de Microsoft avec un double lecteur de carte vitale et CPS intégré, qui permettra en outre de fiabiliser la facturation du tiers payant avec un système expert vérifiant la facture. Nous allons également décliner la mobilité sur l’évolution de la 5.60 en réponse aux exigences du label e-santé V2. »

Alors bien sûr, la pérennité des produits a un coût. Les utilisateurs ont vu la facture de leur maintenance sensiblement augmenter.
« Mais nos mensualités restent 15 à 25% moins cher que pour les autres logiciels du marché » assure M.Malka qui se félicite de l’efficacité de la hotline de 20 personnes installée à Soulac et à Mérignac. Elle a répondu en moyenne à 500 appels par jour lors du passage du C au CG à 25 euros le 1er mai dernier !

60% des jeunes médecins associent informatique et gain de temps

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Selon une étude menée par Cegedim Logiciels médicaux (CLM) et le magazine en ligne What’s up Doc, 60% des jeunes médecins associe informatique et gain de temps. Cette enquête révèle aussi que leurs attentes ne correspondent pas toujours aux usages actuels les plus répandus. Aux logiciels d’évoluer en conséquence.

L’informatique doit leur faire gagner du temps (60%) et aussi améliorer la prise en charge diagnostique et thérapeutique (54%). Pour 77% ,l’informatique est source d’efficience organisationnelle et d’optimisation de la qualité de dossiers.
Les 222 jeunes médecins (moyenne d’âge 33 ans, 2/3 installés ou en cours d’installation, 53% spécialistes, 38,8%MG) qui ont participé à l’enquête au premier semestre 2017, placent donc en tête des usages comme la gestion des rendez-vous (78%), la communication avec les patients (58%), l’amélioration de la coordination des soins (52%) qui ne sont pas encore très répandus . La gestion comptable fait également partie du top 3.
 

Exigeants sur la sécurité et la traçabilité

Leurs exigences portent sur la sécurité (68%) et la traçabilité (82%). Et ils sont une majorité (61%) à considérer l’utilisation d’un logiciel certifié comme une garantie de la sécurité des données. D’une certaine façon, la prescription sécurisée les rassure.
Vivant dans le monde de la mobilité, ils pensent à 60% qu’une application logicielle doit pouvoir être utilisée aussi bien sur ordinateur que sur smartphone ou tablette et ils ont tendance à rechercher un accès web des applications.
La moitié d’entre eux montre un intérêt pour les objets médicaux connectés et plébiscitent le glucomètre (80%) et le tensiomètre (78%).
En bon éditeur, CLM a également sondé les attentes par rapport aux services.
L’évolutivité des outils et la réactivité arrivent en tête (82%) suivi de la possibilité d’extraire les données et de faire des statistiques, à égalité avec le besoin d’un service technique facile à joindre (77%). 63% souhaitent n’avoir qu’un seul interlocuteur et 56% veulent de la formation pour laquelle la formule « présentiel » (42%) est désormais moins appréciée que le e-learning (65%) et les vidéos (53%).
A bon entendeur- éditeur, salut !
Voir l’enquête « Sommes nous des médecins numériques ? »

MediStory 4 disponible pour iPad

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MS 4ipadIl y a des choses qu’il faut savoir attendre… pour les obtenir!
C’est le Club Medistory Breizh qui en a eu la primeur ce 5 octobre à Dinan ou plus exactement à l’hôtel Mercure de Lanvallay.
Alors que la disponibilité de MediStory 4 pour iPad était annoncée avec téléchargement sur l’App Store (en libre service pour tester sur iOS11), les invités de MediStory Bretagne ont pu de 16h à 22h en découvrir la version commercialisée (après un long bétatest) déployée sur cinq stands : iPad, lecteur, mobilité, Mac, Migration. C’est en effet un système complet qui est livré par Prokov éditions. La lecture des cartes Vitale et CPS se fait par un lecteur sans fil Es-Kap-Ad (TRS) de Kapelse qui fonctionne en WiFi. Ce type de lecteur (RAC) n’a été homologué pour iOS qu’en février dernier. Cela a encore pris du temps pour le mettre en parfaite harmonie avec la tablette. Inutile de dire que le petit monde des medistoriens (pas si petit avec plus de 12 000 utilisateurs tout de même) a bruissé d’excitation toute la soirée …
Pour la version Mac OS il faudra attendre encore un peu… Mais quand patience rime avec efficience…

On peut relire avec profit le compte rendu de la démonstration à laquelle avait assisté Buzz Medecin en février 2016.
On trouve aussi des infos complémentaires sur le site dédié medistory.com qui décrit bien la philosophie 4×4.
Medistory 4 sera également présent au Journées nationales de médecine générale (JNMG) les 12 et 13 octobre à la Grande Arche de Paris la Défense

TiPToP, la solution de Sephira pour simplifier le tiers payant intégral

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L’éditeur Sephira, fort de 18 ans d’expertise en télétransmission des feuilles de soins, lance TiPToP, une solution qui permet de pratiquer dès aujourd’hui, le tiers payant intégral en toute facilité et sécurité, avec un taux de rejet de 0,2%. Pour un patient sur deux et pour 90% à la fin 2018.

senegou TipToPPuisqu’il n’y a plus d’obligation pour le moment, l’objectif est de le rendre attractif !  L’éditeur Sephira, spécialiste de la facturation avec notamment son système autonome Intellio, estime que le tiers payant intégral (intégrant donc les complémentaires) représente un atout pour les médecins dès lors que la saisie est simplifiée et le paiement garanti.
C’est en effet un service pour les patients qui n’ont plus d’avance de frais à faire et un gain de temps pour les médecins qui n’ont plus de chèques, ni d’espèces à gérer. En outre, « c’est un moyen d’offrir un accès aux soins à tous », souligne Régis Sénégou, directeur général de Sephira, lors de la conférence de presse de présentation de TiPToP. Une enquête de l’observatoire des pratiques médicales mis en place par Sephira auprès d’un panel d’utilisateurs* montre en effet que le tiers payant est d’autant plus déployé que les conditions sociales locales sont compliquées. A noter, 51% des professionnels de santé utilisateurs de solution Sephira pratiquait déjà le tiers payant (1ère et 2e génération) avant le 1er janvier 2017. Leur plus forte motivation : prendre en compte la situation sociale de leurs patients. Cette enquête a également révélé les principaux freins à la non-adoption du tiers payant : le risque de pertes financières trop élevées et la crainte d’un système chronophage, le refus de l’obligation n’étant cité qu’en 3ème position…

Les cinq clés de TiPToP

D’où la solution TiPToP développée par Sephira comme un service qui prend en charge toutes les étapes du tiers payant :
- le conventionnement du professionnel de santé avec les 650 AMC,
- l’utilisation du datamatrix des cartes de mutuelles comme aide à la saisie,
- l’interrogation automatisée des droits du patient ( téléservice ADR de l’Assurance maladie et teléservice IDB, Interrogation des Droits du Bénéficiaire de l’association InterAMC) ,
- un site Internet sécurisé pour le suivi des paiements,
- le traitement des rejets résiduels.
« On se positionne comme un tiers de confiance » insiste Patricia Launay, chargée du marketing. Sephira a même prévu une option + avec garanti de paiement à sephira TiPToPJ+1, où c’est l’entreprise qui fait l’avance…
Pour développer TiPToP, Sephira s’est appuyé sur Intellio AMC, service de tiers payant avec les complémentaires (120 mutuelles) disponible depuis 2012 qui équipe plus de 3000 utilisateurs d’Intellio. Des partenariats ont été noués avec les opérateurs de tiers payant comme Almerys et ViaMedis.
Avec TiPToP qui intègre le nouveau téléservice IDB/CLC (calcul du reste à charge) créé par les complémentaires pour vérifier les droits en ligne, le taux de rejet passe de 4 à 0,2%. Le temps de saisie est de 25 secondes

Accès au tiers payant intégral pour 90% de la population fin 2018

La limite du système est liée à l’engagement technique des AMC. L’association InterAMC a établi des normes. Actuellement, l’interrogation en ligne des droits AMC est disponible pour 30 millions de bénéficiaires, soit la moitié de la population.Et  la plupart des mutuelles et assurances non encore en ligne se sont engagées à faire les développements nécessaires en 2018. D’ici la fin de l’année, 90% de la population devrait donc être en mesure de bénéficier du tiers payant intégral.
Sans attendre les conclusion du rapport sur l’état d’avancement du tiers payant demandé par la ministre Agnès Buzyn, Sephira s’est fait sa politique : « il faut laisser le professionnel de santé choisir ». Et découvrir que tiers payant intégral peut lui faire gagner du temps et de l’argent. Un abonnement rentable malgré un coût qui, de prime abord, peut sembler élevé.
Prochaine étape de l’opération séduction : une solution de tiers payant sur smartphone avec deux lecteurs de carte PCMC..
 

 

Le coût : TiPToP est facturé 44€TTC/mois sans engagement quelque soit l’activité du professionnel de santé. Mais il faut aussi compter l’abonnement au service de facturation Intellio (32€TTC/mois) et la location du terminal (27 €TTC/mois avec engagement de deux ans pour ce matériel). Soit un total de 103 €TTC/mois. L’option TiPToP + de paiement à J+1 revient à 39€/mois. Ajouter 13€/mois pour le logiciel de gestion de cabinet Medicawin.

A tester sur https://tiptop.sephira.fr/

En savoir plus sur Sephira avec Buzz Medecin

*Réponses d’un panel de 520 PS, médecins à 76,5%, juillet 2017

Journées FFMPS à Nantes : les systèmes d’information partagée des MSP à l’épreuve du terrain

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FFMPS nantes 2018Près de 1000 participants pour les journées de la FFMPS qui se sont tenues à Nantes les 9 et 10 mars. Ambiance collaborative assurée (voir photo de la séance d’ouverture!) pour le 10ème anniversaire de la Fédération française des maisons de pôles de santé. Mais sur le terrain, l’"interpro" n’est pas toujours facile à gérer notamment pour le système d’information. Huit éditeurs de SI partagés étaient présents.*

964 MSP ouvertes au 1er janvier 2018 (contre 910 au 14 mars 2017). Si le rythme de croissance des ouvertures a pu sembler exponentiel, il se ralentit tout de même un peu, car il se passe toujours un certain temps entre le projet et la réalisation…Pour tenir l’objectif de 2000 MSP sur le territoire, affiché dans le programme santé du candidat Macron et évoquée par Nicolas Revel, lors de la session d’ouverture, il faudrait mettre les bouchées doubles. Le directeur de la CNAM, a rappelé le grand chantier prioritaire de la structuration des soins primaires, première source de tension quant à leur accès et à leur financement. « Les organisations collectives constituent une voie évidente » et il se réjouit que 538 structures aient signé l’ACI (Accord conventionnel interprofessionnel du 20 avril 2017) ce qui leur permet de recevoir 50% d’aide supplémentaire. L’arrivé des CPTS (Communauté professionnelles territoriales de santé) –il n’y en aura pas sans MSP- nécessitera aussi un nouveau cadre conventionnel. Nicolas Revel a aussi mis l’accent sur l’article 51 qui devrait susciter de nombreux projets et libérer vos initiatives concernant des épisodes de soins…

Choix du SI  : un "casse tête" qui ne doit pas se faire dans la précipitation

Ce système d’aide (NMR, nouveau mode de rémunération) est assorti d’obligations qui peuvent se révéler néfastes en précipitant les choix. Ainsi de l’exigence pour 2017, d’avoir un SI labellisé ASIP Santé en version V2, est apparue comme un ultimatum pour changer de logiciel (le Si compte pour 1/3 dans la rémunération) si celui-ci n’était plus aux normes. Or l’atelier « SI partagé : Mythe ou réalité » animé par le Dr Pierre De Haas, ancien président de la FFMPS et créateur de la société Espage (équipe de soins primaires, accompagnement, gestion, exploitation) a montré les effets pervers d’une informatisation en urgence. Un projet d’informatisation dure entre six et dix-huit mois et doit arriver seulement lorsque la structure est suffisamment mature sur le plan organisationnel, pour une bonne prise en compte des besoins.

Répartis en petits groupes, les participants de l’atelier ont été invités à consigner les freins et les avantages des SI partagés. Les éléments les plus bloquants : l’investissement en temps (chronophage), les besoins différents entre les médecins et les paramédicaux, la formation souvent insuffisante, les problèmes techniques auxquels s’ajoute dans certain cas l’insuffisance du débit (déserts numériques). Le secret professionnel est encore parfois évoqué même si le décret du 26 janvier 2016 a repoussé ses limites à la notion de secret interprofessionnel. Ajoutons à cela une communication avec les éditeurs un peu « instable » et ce d’autant plus que les PS dès qu’ils se heurtent à une difficulté , ont tendance à accuser le logiciel et se bloquent rapidement.

Des constats de terrain renforcés par les analyses d’Apolline Rouzé (fédération régionale FemasNord) dans son mémoire de fin d’étude**. Six équipes de MSP ont répondu à ses questions. Il en ressort que la mise en place du SI, c’était « laborieux », « un véritable casse-tête ». Il y a eu des déceptions car la démo de l’éditeur ne correspondait pas toujours à la version diffusée et la facturation n’était pas toujours efficace pour tous les PS malgré le label ASIP.
Force est de reconnaitre aujourd’hui qu’entre 2012 et 2014, les éditeurs ont bien souvent essuyé les plâtres avec les utilisateurs des MSP !
Les équipes manquent toujours d’information sur ce qu’est le SI partagé et sur les critères retenus par l’ASIP Santé pour son label (244 exigences) « Nos visites sur site entre novembre 2016 et avril 2017 avec des scénarios de conformité ont suscité 150 réserves qui étaient toutes levées en juillet. Les 13 solutions ayant reçu le label V2 respectent les exigences, souligne Emmanuel Clout, responsable du programme de labellisation à l’ASIP Santé. L’ASIP a d’ailleurs élaboré en 2016 des recommandations à l’usage des porteurs de projets.

Des avantages bien perçus

Les avantages d’un SI partagé sont en revanche bien perçus : indispensable à la coordination des soins, il va renforcer la cohésion de l’équipe.
Une fois bien rodé, il fait gagner du temps. Partagé le dossier est mieux tenu ce qui aura pour effet une meilleur prise en charge du patient et plus de sécurité. A terme, cela permettra de développer la recherche en soins primaires.
Moyennant quoi, la majorité des équipes n’utilise que très peu le logiciel de façon pluridisciplinaire. Ce qui sert le plus : la messagerie instantanée, les mises à jour des vaccins, la consultation des ordonnances, les petites notes et alertes, la consultation des résultats biologiques, la numérisation des courriers, la complétion du dossier patient. Le manque de formation, non pas seulement lors de l’installation mais au fil du temps est évident.
Enfin, les professionnels de santé n’investissent pas assez dans leur SI : moins de 2% de leur chiffre d’affaire. De plus lors de l’élaboration du projet de MSP, le SI est bien moins pris en compte que la construction et l’aménagement des locaux.
Le bon fonctionnement du SI est d’autant plus important que « demain les représentants des soins primaires ne pèseront dans le débat que s’ils sont capables d’analyser leur données » souligne Le Dr De Haas, rappelant le contexte des GAFA et de leurs entrepôts de données « il y a un retard à combler dans les cinq ans qui viennent ».

*Aatlantide avec ActeurCS.fr, CLM avec Solution MSP (MLM + logiciels paramédicaux de RM), CGM avec Axisanté et Hellodoc , Hypermed, ICT avec Chorus, Prokov avec Medistory 4 en version Visu (commercialisé), Silk informatique avec éO MSP, Weda

** Mémoire M&M – Apolline Rouzé
Voir l’article du blog sur les journées FFMPS 2017

Dégel du tiers payant intégral : un nouveau calendrier pour une généralisation progressive 2018-2021

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C’est un rapport de l’IGAS remis le 23 avril au ministère de la Santé et à destination du parlement qui a relancé la perspective de la mise en oeuvre du tiers payant généralisable (Assurance obligatoire + complémentaires) avec un nouveau calendrier de déploiement.

En octobre 2017, l’IGAS a rendu, rappelons-le, un premier rapport soulignant les obstacles techniques et psychologiques s’opposant à la généralisation du tiers-payant jugée « irréaliste » à la date du 30 novembre fixée par le précédent. Ce qui a conduit la ministre Agnès Buzyn à reporter le processus. Mais pas à l’abandonner puisqu’elle a confié à l’IGAS en décembre un nouveau rapport sur les conditions de sa mise en œuvre.
Premier constat des rapporteurs, le tiers payant progresse, notamment dans les pharmacies mais reste limité à 28% des consultations et actes médicaux. Hors cas d’obligation légale (CMUC, ALD, accidents du travail, maternité) où il atteint 85%.
Ce qui a pêché jusqu’ici, ce sont les retards techniques. Le ministère se veut rassurant :
- les outils développés par l’Assurance maladie obligatoire sont disponibles et en cours de diffusion (téléservice d’accès aux droits intégré ADRi, permettant de vérifier les droits à jour du patient). Ouvert en 2016, le téléservice ADRi équipe 157 000 PS (au 1er mars) et a reçu au mois de janvier 4,7 millions d’appels en ligne.
- les outils des complémentaires (téléservice de droits complémentaires et de calculs IDB-CLC) sont en partie disponible et en cours de développement. Ils doivent couvrir 75% des assurés dès mi-2018 et la quasi totalité en septembre 2019.
De leur coté, les représentants des éditeurs de logiciels via la FEIMA (Fédération des éditeurs d’informatique médicale ambulatoire) se sont engagés à intégrer ses outils pour la mi-2019 au plus tard.
Ensuite, précise l’IGAS, « Si l’année 2018 est mobilisée par les développements, test et agréments des premiers éditeurs, l’expérience des évolutions récentes montre qu’il faudra un à deux ans après commercialisation pour que la démonstration d’une pratique simple et fiable du tiers payant convainque progressivement les médecins », il faut viser une montée en charge « prévisible sur quatre ans, de 2018 à 2021 ».
Le ministère a retenu ce calendrier pour un « déploiement effectif du tiers payant intégral sur la base d’outils simples et robustes » à partir de fin 2019.
Quatre activités ou populations ont été identifiées comme prioritaires : tous les actes pris en charge à 100 % par la Sécu (actes de dépistage du cancer) ; ceux réalisés pendant la permanence des soins ; l’activité en centre de santé ; les jeunes et étudiants (18/25 ans). Pour les centres de santé, cela suppose d’ajouter la prise en compte du critère intégration des services ADRi et IDB dans le label ASIP Santé.
Le comité de pilotage du tiers payant va poursuivre ses travaux pour préconiser les modalités de mise en œuvre opérationnelle pour ces publics à la rentrée de septembre. L’IGAS préconisait aussi de poursuivre en 2018 les groupes de travail profession par profession. Le but : assurer une « communication pédagogique » auprès des soignants et des patients, mais aussi « engager à terme une rénovation des bases conventionnelles »

Intégration dans les logiciels en 2018-2019

Les éditeurs attendaient ce nouveau calendrier. Pour certain, il y a une opportunité pour créer un nouveau service à valeur ajouté avec vérification des factures.
Parmi les premiers à monter au créneau, Sephira avec le service TiPToP qui a été présenté en janvier dernier (voir l’article)
Chez Aatlantide, qui gère de nombreux centres de santé, le Tiers payant intégral est déjà opérationnel via le service de gestion Acteur FSE, avec suivi des remboursements et rapprochement bancaires. Les téléservices de vérification des droits ne peuvent qu’améliorer le recouvrement.
Au 1er mars, 41 éditeurs avaient reçu l’autorisation de diffuser ADRi (pour 66 logiciels), dans le cadre du tiers payant pour les patients à 100%. Cette vérification des droits en ligne diminue les risques d’impayés ce qui est apprécié des professionnels devant pratiquer le 1/3 payant.
La FEIMA a toutefois recommandé d’attendre une plus grande couverture des téléservices des complémentaires, dépassant les 75% de la population, avant de se lancer.
Chez CompuGroupMedical (Axisante, Hellodoc), le Tiers Payant intégral c’est dans la « RoadMap (feuille de route) d’ici à la fin de l’année.
Chez Cegedim Logiciel Medicaux (Crossway, Mediclick, MLM), on suivra le calendrier FEIMA.
Il est vrai qu’il n’y a pas encore une forte demande de leurs clients médecins…D’autant que ces services ne seront pas gratuits. Il faudra expliquer qu’ils sont rentables car ils font gagner du temps. Et sont appréciés des patients

Voir la présentation et le rapport


RGPD : les médecins sont concernés

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Le Règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD) adopté au niveau européen entre en application ce vendredi 25 mai. Ce n’est pas une date couperet mais comme le souligne le Conseil national de l’Ordre dans un communiqué commun avec la CNIL , « l’essentiel pour les médecins, et les professionnels de santé en général, est de se placer dans une démarche active de garantie de la protection des données personnelles et de construire un plan d’actions pour atteindre le plus rapidement possible la conformité ». Conseils pratiques.

La récente affaire de Cambridge Analytica qui a secoué Facebook a rappelé à tous la nécessité d’une plus grande transparence et d’une sécurisation accrue pour la protection des données personnelles. L’arrivée du RGPD tombe donc à point nommé. Entreprises, administrations, collectivités locales sont au taquet. Même si ce règlement est loin de résoudre tous les problèmes de sécurité qui sont aussi une question de vigilance individuelle (vis à vis des mails et de la participation aux réseaux sociaux notamment). La créativité des pirates et autres hackers est constante ! N’a-t-on pas vu apparaître des campagnes d’ « hameçonnage » sous prétexte de mise en conformité…au RGPD !

Un guide CNOM/CNIL fin juin

Les médecins se trouvent concernés du fait de leur base de données patient renfermant des données personnelles et qui plus est, des données santé très sensibles. Pas de panique cependant. La loi française de mise en cohérence de la loi Informatique et libertés au RGPD européen est seulement en instance de promulgation (le Conseil constitutionnel a été saisi le 16 mai 2018). Le Conseil national de l’Ordre des médecins et la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés se sont associés pour élaborer et rédiger conjointement un guide pratique destiné aux médecins afin de les accompagner dans leurs obligations professionnelles de protection des données. Il ne sera publié qu’à la fin de juin. En pratique, les professionnels de santé qui remplissent déjà les obligations de déclaration de leur fichier patients auprès de la CNIL n’auront pas grand chose à modifier dans leurs habitudes de travail. Le RGPD ne fait que renforcer l’idée que les données personnelles sont sensibles et particulièrement les données santé et spécifie que chacun à un droit d’accès aux données le concernant. Et peut autoriser ou non la communication de ses données à d’autres par le collecteur de données.

Se prémunir contre les sanctions

Le changement le plus évident, ce sont les sanctions. En cas de contrôle et de défaillances, il peut y avoir des amendes allant jusqu’à 4% du CA, ce qui suppose pour le praticien d’être en mesure de prouver qu’il a bien fait tout ce qu’il fallait pour être conforme ou le devenir. Dans la pratique, il va tenir un registre des processus de sécurité. Responsable de leur traitement, le médecin doit davantage s’assurer qu’il protège bien les données de ses patients : mot de passe pour accéder à l’ordinateur (et/ou placard fermé à clé pour les documents papier), procédure de sauvegarde sécurisée, utilisation d’une messagerie sécurisée pour les échanges médicaux, backup des données ou hébergement sécurisé lors du départ à la retraite.

Enfin la sécurisation passe aussi par une maintenance qui respecte les mêmes principes.
Les services de l’éditeur du logiciel métier, l’infogérance, la sous traitance, la prise en main à distance en cas de problème doivent également respecter le cadre du RGPD.
A titre d’exemple, des éditeurs comme Cegedim Logiciel Médicaux et CompuGroup Medical ont spécifié à Buzz Medecin les mesures déjà prises à ce sujet. CGM a entrepris de faire signer une charte sur la protection des données personnelles à ses fournisseurs et distributeurs. CLM rappelle que son personnel a déjà une clause de confidentialité dans son contrat et que la maintenance en ligne bénéficie d’un nouveau process. Ces entreprises se sont dotées d’un Data Protection Officer chez CLM et d’un délégué à la protection des données personnelles chez CGM.

Apicrypt V2 rejoint l’espace de confiance MSSanté

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A la veille de l’ouverture du salon HIT à la Porte de Versailles, l’APICEM vient, par un communiqué, de prendre acte de « la notification de son intégration à l’espace de confiance des opérateurs MSSanté » pour sa solution Apicrypt 2.

C’est l’épilogue d’un long cheminement où l’ASIP Santé et l’APICEM se sont longtemps renvoyé la balle. A  l’obtention du statut d’hébergeur agréé de données de santé pour l’APICEM, obtenu l’an dernier, manquait encore le développement d’Apicrypt 2 qui a pris plus longtemps qu’annoncé.
Les utilisateurs seront les premiers bénéficiaires de cette intégration pour envoyer des messages sécurisés au delà du cercle, certes étendu des apicrypteurs. Et surtout continuer à percevoir le forfait structure qui exige la compatibilité MSSanté pour la messagerie sécurisée requise. L’Assurance Maladie avait accepté de prendre en compte  Apicrypt non compatible en 2017.

Pour le succès de l’espace de confiance MSSanté, l’intégration d’Apicrypt et de ses 73 000 utilisateurs était en effet incontournable. On peut maintenant envisager la diffusion et l’installation des outils d’interopérabilité avec l’espace de confiance sur chacun des postes des praticiens utilisateurs d’Apicrypt.

Un déploiement très progressif

Apicrypt V1 restera toutefois proposé aux utilisateurs dont l’éditeur de logiciel métier n’a pas encore intégré la nouvelle solution ainsi qu’aux utilisateurs de logiciels orphelins.
Le déploiement des outils d’interfaçage Apicrypt V2, et donc l’ouverture à l’espace de confiance MSSanté, sera très progressif, souligne  l’APICEM.  L’Association ne peut, en effet, prendre le risque d’un blocage complet de son assistance utilisateur et souhaite gérer le déploiement des solutions, en relation avec le réseau des Caisses Primaires d’Assurance Maladie chargées jusqu’à présent de diffuser MSSanté auprès des professionnels de santé.
Les tests auront lieu en région dans le cadre d’expérimentations avec les CPAM et ARS ainsi que par l’intermédiaire d’un premier éditeur de logiciel avec qui l’APICEM testera et vérifiera l’adéquation des outils avec les usages.

 

Hellodoc et Axisanté : Franck Frayer de CGM fait le point

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Editeur d’Hellodoc et d’Axisanté, CompuGroup Medical France maintient assurément le plus gros parc d’utilisateurs médecins.
Un « business » certes important qui n’est pas une sinécure. Buzz Médecin a profité du salon HIT à la Porte de Versailles pour rencontrer Franck Frayer sur le stand de CGM. Le vice président Western Europe de CGM SE a répondu sans détour aux questions que peuvent se poser les utilisateurs sur le devenir de leurs logiciels « historiques ».

Premier sujet, épineux s’il en est car maintes fois abordés, quid de la sortie d’ Hellodoc SQL ? Les utilisateurs d’Hellodoc attendent Frayeren effet, depuis plusieurs années maintenant, la version Hellodoc SQL dont le test prévu en septembre 2017 (voir l’article de Buzz médecin) dans une MSP, ne devrait finalement débuter qu’en septembre 2018. Il s’agit essentiellement d’un changement de base de données. Le nouvel Hellodoc tournera sur les deux bases, Access et SQL au choix de l’utilisateur en fonction de ses besoins. La version SQL est indispensable pour les MSP, car Access ne supporte que quelques postes. Le retard pris tient essentiellement, explique M. Frayer à la difficulté de trouver les développeurs compétents pour travailler sur un logiciel « historique ». La nouvelle version « compatible RGPD » pour Hellodoc et Axisanté 4 (encore 30% du parc) et 5 a déjà apporté la mise en place d’un mot de passe fiable, une meilleure information du patient, une restitution du dossier patient plus simple en cas de demande de communication de ses données par un patient.
« Ce qu’on fait pour Axisanté 5 vaut également pour Hellodoc. Les deux logiciels ont des briques techniques communes, les innovations vont de l’un à l’autre mais Hellodoc garde sa stratégie propre." Le logiciel CGM eVitale a été développé à Soulac par l’équipe d’Hellodoc et commercialisé en solution mobile sur une tablette-lecteur SESAM Vitale intégré, avec Hellodoc. Il va aussi arriver pour Axisanté.

Le full Web en développement

Les investissement du groupe CGM permettent de travailler à une évolution full Web : le projet GAT (Global Ambulatoire information software Template) déjà vendu aux USA (sous une forme basique) est pris en main dans les nouveaux locaux d’Axisanté à Montpellier. CGM eVitale sera le moteur facturation du futur logiciel full Web.
Enfin le portail de rendez-vous en ligne ClickDoc va remplacer l’ancien erendez-vous, trés peu diffusé, pour de velopper les services au patient. Il permettra au praticien de proposer des créneaux Téléconsultation en utilisant la vidéo de son ordinateur et du smartphone du patient (à noter CGM a racheté une entreprise spécialisée dans la vidéoconsultation) CNAM.
Ce nouveau service démarrera simultanément en Allemagne. En France, la facturation se fera en 1/3 payant intégral en dégradé pour les patients déjà connus du médecin. Avec émission d’une ordonnance que le patient devra imprimer sur son ordinateur.
En attendant la prescription dématérialisée (avec QR code sur l’ordonnance). CGM participe avec Cegedim à un pilote sous l’égide de la CNAM.
L’épidémiologie et le traitement des données seront aussi un des enjeux futurs pour les praticiens. En la matière, le fait d’être un éditeur historique peut avoir du bon. Puisque AxiSanté couvre historiquement la moitié du marché des pédiatres (1.500) avec Axisanté InfanSoft réalisé en partenariat avec l’association française de pédiatrie ambulatoire. Une étude effectuée avec une cinquantaine de pédiatres et leurs données anonymisées en collaboration avec l’INSERM et l’AFPA, a permis de redéfinir les courbes de croissance utilisées dans les cabinets comme dans les hôpitaux.
Buzz Medecin a oublié d’aborder la question qui fâche les médecins…l’augmentation des tarifs de maintenance !

Chorus racheté par Pharmagest

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Après le rachat de Weda par Vidal en septembre, l’intérêt pour les logiciels en ligne se confirme. Malta Informatique, filiale informatique du groupe Pharmagest, leader sur le marché des officines, a annoncé le 8 octobre sa prise de participation majoritaire (70%) au capital d’ICT, éditeur de Chorus.

Créé en 2004 et dirigé par Jean-Frédéric Schwaab et Véronique Tourlonias, le groupe ICT a développé l’une des premières solutions en ligne, Chorus qui équipe, selon le communiqué de Pharmagest, 200 structures pluriprofessionnels (MSP et Pôle de santé) soit un total de 5000 utilisateurs. Après la mise en place du service de rendez-vous en ligne DoctoDispo, ICT a lancé récemment Chorus Community, une plate-forme d’échange pour réunir sur un territoire les différents professionnels de santé. Ce qui va dans le sens d’une meilleure coordination des prises en charge et des CPTS, les Communautés professionnelles territoriales de santé en cours de création.

S’adosser à un groupe complémentaire pour une offre complète

« Cela fait un an que nous cherchions à nous adosser à un groupe industriel pour faire face aux demandes techniques et fonctionnelles de plus en plus nombreuses des professionnels de santé dans le cadre de la coordination des soins. Mais nous ne voulions pas trouver un concurrent, explique à Buzz Médecin, Véronique Tourlonias, l’avantage de la prise de participation majoritaire de Malta Informatique c’est d’être complémentaire. »
Pour la division Solutions pour établissements sanitaires et sociaux de Pharmagest (logiciels Malta Informatique, Dicsit Informatique et Axigate dans les hôpitaux), il s’agit d’une acquisition stratégique qui lui permet une diversification dans les maisons, centres et pôle de santé.
Par ailleurs, Pharmagest Interactive assure la télétransmission de 41,4% des FSE provenant des pharmacies* (chiffre du GIE SESAM Vitale de septembre 2019) et regroupe plusieurs filiales dont Kapelse, concepteur de terminaux SESAM Vitale, bien connu des professionnels de santé avec Kap&Link et Escapade. Les pharmaciens devraient également se positionner dans les CPST.
« Nous devenons les seuls à pouvoir proposer aux professionnels de santé une offre complète , en ville comme à l’hôpital, dans les officines comme dans les maisons de retraite et EHPAD, dans les cabinets médicaux comme dans les maisons de santé », s’enthousiasme Véronique Tourlonias.
Prochaine étape pour ICT, la téléconsultation qui devrait bientôt arriver sur DoctoDispo avec trois cas d’usage : avec les médecins dans les MSP ou pour des spécialistes distants, dans les maisons de retraite avec le médecin traitant ou des médecins spécialistes (Malta informatique propose depuis un an la téléconsultation aux 2000 EHPAD équipés de son logiciel Titan) , et avec les pharmacies qui disposeront d’un espace réservé.

*A noter, Pharmagest a conclu en 2018 un partenariat technologique avec Alliance Software, filiale de Cegedim, n°2 du marché officinal (23,48% des FSE ) pour rendre interopérables leurs logiciels et fluidifier le parcours de soins du patient.

Evolution d’HelloDoc Universel : la version SQL arrivera en septembre dans une MSP pilote

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Harry Malka, directeur général d’Imagine Editions, annonce dans un entretien avec Buzz Medecin, l’arrivée avant la fin de l’année de la nouvelle version SQL d’HelloDoc qui sera d’abord disponible pour les MSP. La labellisation esanté logiciels maison et centre de santé V2 obtenue par HelloDoc le 24 février dernier exige en effet un niveau de structuration des données qui n’est possible qu’avec une base SQL.

La version d’HelloDoc utilisant une base SQL arrive enfin sous la forme de la version labellisée e-santé V2 (version 5.70) qui en sera la première bénéficiaire.
On en parlait depuis plusieurs années mais comme l’Arlésienne, on ne la voyait jamais. Jusqu’à susciter des rumeurs…La direction d’Imagine Editions souhaite y couper court en précisant que dès septembre, elle fera l’objet de présentation. Et sera installée sur un site pilote dans une MSP.
« Notre objectif, explique Harry Malka, directeur général depuis septembre 2014, c’est d’offrir à nos clients un produit simple d’utilisation, efficace, répondant aux évolutions des usages et prenant en compte les évolutions réglementaires indispensables. C’est pour toutes ces raisons qu’ils sont attachés à notre logiciel. L’adoption d’une base SQL n’est pas une fonctionnalité du produit. C’est un changement de technologie pour faire face aux nouvelles demandes de la pratique médicale. Ce qui n’enlève rien aux mérites de la technologie CTREE pour la performance et la rapidité d’exécution ».
Ces dernières années, les développeurs d’HelloDoc n’ont pas chômé pour faire face à «l’emballement réglementaire » : LAP certifié, intégration des téléservices de la CNAM, exigences de la ROSP jusqu’à la possible généralisation du tiers payant à laquelle il a bien fallu se préparer. Et enfin, la labellisation e-santé pour rester présent sur le marché des MSP en plein essor.
« Nos produits évoluent tant pour le réglementaire que pour l’usage. La coordination des soins dans la pratique médicale appelle une évolution du logiciel. L’utilisation d’une base SQL est nécessaire pour restituer les données statistiques dont les MSP ont besoin. Pas de recherche multicritère efficace sans structuration des données ». Pour conserver son label, le logiciel Hellodoc doit passer du stade de démonstrateur à celui de site pilote… D’où la sortie annoncée de la nouvelle version SQL. Qui sera ensuite proposée aux 20 000 clients d’Hellodoc courant 2018. « L’interface utilisateur sera modernisée mais sera conservé tout ce qui a fait le succès d’HelloDoc ». HelloDoc a toujours de l’avenir.

Innover pour la mobilité

« L’informatique médicale est une industrie de main d’œuvre qualifiée et le fait d’appartenir à un grand groupe comme CGM, augmente nos capacités d’innovation. Ainsi nous commercialisons en 2017, CGM eVitale, logiciel de télétransmission autonome en ligne installé sur une tablette Surface de Microsoft avec un double lecteur de carte vitale et CPS intégré, qui permettra en outre de fiabiliser la facturation du tiers payant avec un système expert vérifiant la facture. Nous allons également décliner la mobilité sur l’évolution de la 5.60 en réponse aux exigences du label e-santé V2. »

Alors bien sûr, la pérennité des produits a un coût. Les utilisateurs ont vu la facture de leur maintenance sensiblement augmenter.
« Mais nos mensualités restent 15 à 25% moins cher que pour les autres logiciels du marché » assure M.Malka qui se félicite de l’efficacité de la hotline de 20 personnes installée à Soulac et à Mérignac. Elle a répondu en moyenne à 500 appels par jour lors du passage du C au CG à 25 euros le 1er mai dernier !

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