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Channel: Logiciels médicaux – Le blog de Buzz Médecin
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60% des jeunes médecins associent informatique et gain de temps

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Selon une étude menée par Cegedim Logiciels médicaux (CLM) et le magazine en ligne What’s up Doc, 60% des jeunes médecins associe informatique et gain de temps. Cette enquête révèle aussi que leurs attentes ne correspondent pas toujours aux usages actuels les plus répandus. Aux logiciels d’évoluer en conséquence.

L’informatique doit leur faire gagner du temps (60%) et aussi améliorer la prise en charge diagnostique et thérapeutique (54%). Pour 77% ,l’informatique est source d’efficience organisationnelle et d’optimisation de la qualité de dossiers.
Les 222 jeunes médecins (moyenne d’âge 33 ans, 2/3 installés ou en cours d’installation, 53% spécialistes, 38,8%MG) qui ont participé à l’enquête au premier semestre 2017, placent donc en tête des usages comme la gestion des rendez-vous (78%), la communication avec les patients (58%), l’amélioration de la coordination des soins (52%) qui ne sont pas encore très répandus . La gestion comptable fait également partie du top 3.
 

Exigeants sur la sécurité et la traçabilité

Leurs exigences portent sur la sécurité (68%) et la traçabilité (82%). Et ils sont une majorité (61%) à considérer l’utilisation d’un logiciel certifié comme une garantie de la sécurité des données. D’une certaine façon, la prescription sécurisée les rassure.
Vivant dans le monde de la mobilité, ils pensent à 60% qu’une application logicielle doit pouvoir être utilisée aussi bien sur ordinateur que sur smartphone ou tablette et ils ont tendance à rechercher un accès web des applications.
La moitié d’entre eux montre un intérêt pour les objets médicaux connectés et plébiscitent le glucomètre (80%) et le tensiomètre (78%).
En bon éditeur, CLM a également sondé les attentes par rapport aux services.
L’évolutivité des outils et la réactivité arrivent en tête (82%) suivi de la possibilité d’extraire les données et de faire des statistiques, à égalité avec le besoin d'un service technique facile à joindre (77%). 63% souhaitent n’avoir qu’un seul interlocuteur et 56% veulent de la formation pour laquelle la formule « présentiel » (42%) est désormais moins appréciée que le e-learning (65%) et les vidéos (53%).
A bon entendeur- éditeur, salut !
Voir l’enquête « Sommes nous des médecins numériques ? »


MediStory 4 disponible pour iPad

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MS 4ipadIl y a des choses qu’il faut savoir attendre… pour les obtenir!
C’est le Club Medistory Breizh qui en a eu la primeur ce 5 octobre à Dinan ou plus exactement à l’hôtel Mercure de Lanvallay.
Alors que la disponibilité de MediStory 4 pour iPad était annoncée avec téléchargement sur l’App Store (en libre service pour tester sur iOS11), les invités de MediStory Bretagne ont pu de 16h à 22h en découvrir la version commercialisée (après un long bétatest) déployée sur cinq stands : iPad, lecteur, mobilité, Mac, Migration. C’est en effet un système complet qui est livré par Prokov éditions. La lecture des cartes Vitale et CPS se fait par un lecteur sans fil Es-Kap-Ad (TRS) de Kapelse qui fonctionne en WiFi. Ce type de lecteur (RAC) n’a été homologué pour iOS qu’en février dernier. Cela a encore pris du temps pour le mettre en parfaite harmonie avec la tablette. Inutile de dire que le petit monde des medistoriens (pas si petit avec plus de 12 000 utilisateurs tout de même) a bruissé d’excitation toute la soirée …
Pour la version Mac OS il faudra attendre encore un peu… Mais quand patience rime avec efficience...

Voir la fiche Medistory 4 sur Buzz Medecin .On peut relire avec profit le compte-rendu  de la démonstration à laquelle avait assisté Buzz Medecin en février 2016.
On trouve aussi des infos complémentaires sur le site dédié medistory.com qui décrit bien la philosophie 4x4.
Medistory 4 sera également présent au Journées nationales de médecine générale (JNMG) les 12 et 13 octobre à la Grande Arche de Paris la Défense

TiPToP, la solution de Sephira pour simplifier le tiers payant intégral

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L’éditeur Sephira, fort de 18 ans d’expertise en télétransmission des feuilles de soins, lance TiPToP, une solution qui permet de pratiquer dès aujourd’hui, le tiers payant intégral en toute facilité et sécurité, avec un taux de rejet de 0,2%. Pour déjà un patient sur deux et pour 90% à la fin 2018.

senegou TipToPPuisqu'il n'y a plus d’obligation pour le moment, mais qu'il redevient d'actualité, l'objectif est de le rendre attractif !  L'éditeur Sephira, spécialiste de la facturation avec notamment son système autonome Intellio, estime que le tiers payant intégral (intégrant donc les complémentaires) représente un atout pour les médecins dès lors que la saisie est simplifiée et le paiement garanti.
C’est en effet un service pour les patients qui n’ont plus d’avance de frais à faire et un gain de temps pour les médecins qui n’ont plus de chèques, ni d’espèces à gérer. En outre, « c’est un moyen d’offrir un accès aux soins à tous », souligne Régis Sénégou, directeur général de Sephira, lors de la conférence de presse de présentation de TiPToP. Une enquête de l’observatoire des pratiques médicales mis en place par Sephira auprès d’un panel d’utilisateurs* montre en effet que le tiers payant est d’autant plus déployé que les conditions sociales locales sont compliquées. A noter, 51% des professionnels de santé utilisateurs de solution Sephira pratiquait déjà le tiers payant (1ère et 2e génération) avant le 1er janvier 2017. Leur plus forte motivation : prendre en compte la situation sociale de leurs patients. Cette enquête a également révélé les principaux freins à la non-adoption du tiers payant : le risque de pertes financières trop élevées et la crainte d’un système chronophage, le refus de l’obligation n’étant cité qu’en 3ème position…

Les cinq clés de TiPToP

D’où la solution TiPToP développée par Sephira comme un service qui prend en charge toutes les étapes du tiers payant :
- le conventionnement du professionnel de santé avec les 650 AMC,
- l’utilisation du datamatrix des cartes de mutuelles comme aide à la saisie,
- l’interrogation automatisée des droits du patient ( téléservice ADR de l’Assurance maladie et teléservice IDB, Interrogation des Droits du Bénéficiaire de l’association InterAMC) ,
- un site Internet sécurisé pour le suivi des paiements,
- le traitement des rejets résiduels.
« On se positionne comme un tiers de confiance » insiste Patricia Launay, chargée du marketing. Sephira a même prévu une option + avec garanti de paiement à sephira TiPToPJ+1, où c’est l’entreprise qui fait l’avance…
Pour développer TiPToP, Sephira s’est appuyé sur Intellio AMC, service de tiers payant avec les complémentaires (120 mutuelles) disponible depuis 2012 qui équipe plus de 3000 utilisateurs d’Intellio. Des partenariats ont été noués avec les opérateurs de tiers payant comme Almerys et ViaMedis.
Avec TiPToP qui intègre le nouveau téléservice IDB/CLC (calcul du reste à charge) créé par les complémentaires pour vérifier les droits en ligne, le taux de rejet passe de 4 à 0,2%. Le temps de saisie est de 25 secondes

Accès au tiers payant intégral pour 90% de la population fin 2018

La limite du système est liée à l’engagement technique des AMC. L’association InterAMC a établi des normes. Actuellement, l’interrogation en ligne des droits AMC est disponible pour 30 millions de bénéficiaires, soit la moitié de la population.Et  la plupart des mutuelles et assurances non encore en ligne se sont engagées à faire les développements nécessaires en 2018. D’ici la fin de l'année, 90% de la population devrait donc être en mesure de bénéficier du tiers payant intégral.
Sans attendre les conclusion du rapport sur l’état d’avancement du tiers payant demandé par la ministre Agnès Buzyn, Sephira s'est fait sa politique : « il faut laisser le professionnel de santé choisir ». Et découvrir que tiers payant intégral peut lui faire gagner du temps et de l’argent. Un abonnement rentable malgré un coût qui, de prime abord, peut sembler élevé.
Prochaine étape de l'opération séduction : une solution de tiers payant sur smartphone avec deux lecteurs de carte PCMC..

A noter : Le 21 juin, le CNDA (Centre National de Dépôt et d’Agrément) a délivré la première autorisation IDB CLC sur le périmètre médecin à Sephira pour sa solution Intellio. IDB (Identification des Droits du Bénéficiaire) et CLC (Calcul en Ligne Complémentaire) composent les Téléservices AMC, qui vont permettre la mise en place du Tiers Payant Complémentaire.
 

 

Le coût : TiPToP est facturé 44€TTC/mois sans engagement quelque soit l’activité du professionnel de santé. Mais il faut aussi compter l’abonnement au service de facturation Intellio (32€TTC/mois) et la location du terminal (27 €TTC/mois avec engagement de deux ans pour ce matériel). Soit un total de 103 €TTC/mois. L’option TiPToP + de paiement à J+1 revient à 39€/mois. Ajouter 13€/mois pour le logiciel de gestion de cabinet Medicawin.

A tester sur https://tiptop.sephira.fr/

En savoir plus sur Sephira avec Buzz Medecin

*Réponses d’un panel de 520 PS, médecins à 76,5%, juillet 2017

Journées FFMPS à Nantes : les systèmes d’information partagée des MSP à l’épreuve du terrain

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FFMPS nantes 2018Près de 1000 participants pour les journées de la FFMPS qui se sont tenues à Nantes les 9 et 10 mars. Ambiance collaborative assurée (voir photo de la séance d'ouverture!) pour le 10ème anniversaire de la Fédération française des maisons de pôles de santé. Mais sur le terrain, l’"interpro" n’est pas toujours facile à gérer notamment pour le système d’information. Huit éditeurs de SI partagés étaient présents.*

964 MSP ouvertes au 1er janvier 2018 (contre 910 au 14 mars 2017). Si le rythme de croissance des ouvertures a pu sembler exponentiel, il se ralentit tout de même un peu, car il se passe toujours un certain temps entre le projet et la réalisation…Pour tenir l’objectif de 2000 MSP sur le territoire, affiché dans le programme santé du candidat Macron et évoquée par Nicolas Revel, lors de la session d’ouverture, il faudrait mettre les bouchées doubles. Le directeur de la CNAM, a rappelé le grand chantier prioritaire de la structuration des soins primaires, première source de tension quant à leur accès et à leur financement. « Les organisations collectives constituent une voie évidente » et il se réjouit que 538 structures aient signé l’ACI (Accord conventionnel interprofessionnel du 20 avril 2017) ce qui leur permet de recevoir 50% d’aide supplémentaire. L’arrivé des CPTS (Communauté professionnelles territoriales de santé) –il n’y en aura pas sans MSP- nécessitera aussi un nouveau cadre conventionnel. Nicolas Revel a aussi mis l’accent sur l’article 51 qui devrait susciter de nombreux projets et libérer vos initiatives concernant des épisodes de soins…

Choix du SI  : un "casse tête" qui ne doit pas se faire dans la précipitation

Ce système d’aide (NMR, nouveau mode de rémunération) est assorti d’obligations qui peuvent se révéler néfastes en précipitant les choix. Ainsi de l’exigence pour 2017, d’avoir un SI labellisé ASIP Santé en version V2, est apparue comme un ultimatum pour changer de logiciel (le Si compte pour 1/3 dans la rémunération) si celui-ci n’était plus aux normes. Or l’atelier « SI partagé : Mythe ou réalité » animé par le Dr Pierre De Haas, ancien président de la FFMPS et créateur de la société Espage (équipe de soins primaires, accompagnement, gestion, exploitation) a montré les effets pervers d’une informatisation en urgence. Un projet d’informatisation dure entre six et dix-huit mois et doit arriver seulement lorsque la structure est suffisamment mature sur le plan organisationnel, pour une bonne prise en compte des besoins.

Répartis en petits groupes, les participants de l’atelier ont été invités à consigner les freins et les avantages des SI partagés. Les éléments les plus bloquants : l’investissement en temps (chronophage), les besoins différents entre les médecins et les paramédicaux, la formation souvent insuffisante, les problèmes techniques auxquels s’ajoute dans certain cas l’insuffisance du débit (déserts numériques). Le secret professionnel est encore parfois évoqué même si le décret du 26 janvier 2016 a repoussé ses limites à la notion de secret interprofessionnel. Ajoutons à cela une communication avec les éditeurs un peu « instable » et ce d’autant plus que les PS dès qu’ils se heurtent à une difficulté , ont tendance à accuser le logiciel et se bloquent rapidement.

Des constats de terrain renforcés par les analyses d’Apolline Rouzé (fédération régionale FemasNord) dans son mémoire de fin d’étude**. Six équipes de MSP ont répondu à ses questions. Il en ressort que la mise en place du SI, c’était « laborieux », « un véritable casse-tête ». Il y a eu des déceptions car la démo de l’éditeur ne correspondait pas toujours à la version diffusée et la facturation n’était pas toujours efficace pour tous les PS malgré le label ASIP.
Force est de reconnaitre aujourd'hui qu’entre 2012 et 2014, les éditeurs ont bien souvent essuyé les plâtres avec les utilisateurs des MSP !
Les équipes manquent toujours d’information sur ce qu’est le SI partagé et sur les critères retenus par l’ASIP Santé pour son label (244 exigences) « Nos visites sur site entre novembre 2016 et avril 2017 avec des scénarios de conformité ont suscité 150 réserves qui étaient toutes levées en juillet. Les 13 solutions ayant reçu le label V2 respectent les exigences, souligne Emmanuel Clout, responsable du programme de labellisation à l’ASIP Santé. L’ASIP a d’ailleurs élaboré en 2016 des recommandations à l’usage des porteurs de projets.

Des avantages bien perçus

Les avantages d’un SI partagé sont en revanche bien perçus : indispensable à la coordination des soins, il va renforcer la cohésion de l’équipe.
Une fois bien rodé, il fait gagner du temps. Partagé le dossier est mieux tenu ce qui aura pour effet une meilleur prise en charge du patient et plus de sécurité. A terme, cela permettra de développer la recherche en soins primaires.
Moyennant quoi, la majorité des équipes n’utilise que très peu le logiciel de façon pluridisciplinaire. Ce qui sert le plus : la messagerie instantanée, les mises à jour des vaccins, la consultation des ordonnances, les petites notes et alertes, la consultation des résultats biologiques, la numérisation des courriers, la complétion du dossier patient. Le manque de formation, non pas seulement lors de l’installation mais au fil du temps est évident.
Enfin, les professionnels de santé n’investissent pas assez dans leur SI : moins de 2% de leur chiffre d’affaire. De plus lors de l’élaboration du projet de MSP, le SI est bien moins pris en compte que la construction et l’aménagement des locaux.
Le bon fonctionnement du SI est d’autant plus important que « demain les représentants des soins primaires ne pèseront dans le débat que s’ils sont capables d’analyser leur données » souligne Le Dr De Haas, rappelant le contexte des GAFA et de leurs entrepôts de données « il y a un retard à combler dans les cinq ans qui viennent ».

*Aatlantide avec ActeurCS.fr, CLM avec Solution MSP (MLM + logiciels paramédicaux de RM), CGM avec Axisanté et Hellodoc , Hypermed, ICT avec Chorus, Prokov avec Medistory 4 en version Visu (commercialisé), Silk informatique avec éO MSP, Weda

** Mémoire M&M - Apolline Rouzé
Voir l'article du blog sur les journées FFMPS 2017

Dégel du tiers payant intégral : un nouveau calendrier pour une généralisation progressive 2018-2021

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C’est un rapport de l’IGAS remis le 23 avril au ministère de la Santé et à destination du parlement qui a relancé la perspective de la mise en oeuvre du tiers payant généralisable (Assurance obligatoire + complémentaires) avec un nouveau calendrier de déploiement.

En octobre 2017, l’IGAS a rendu, rappelons-le, un premier rapport soulignant les obstacles techniques et psychologiques s’opposant à la généralisation du tiers-payant jugée « irréaliste » à la date du 30 novembre fixée par le précédent. Ce qui a conduit la ministre Agnès Buzyn à reporter le processus. Mais pas à l’abandonner puisqu’elle a confié à l’IGAS en décembre un nouveau rapport sur les conditions de sa mise en œuvre.
Premier constat des rapporteurs, le tiers payant progresse, notamment dans les pharmacies mais reste limité à 28% des consultations et actes médicaux. Hors cas d’obligation légale (CMUC, ALD, accidents du travail, maternité) où il atteint 85%.
Ce qui a pêché jusqu’ici, ce sont les retards techniques. Le ministère se veut rassurant :
- les outils développés par l’Assurance maladie obligatoire sont disponibles et en cours de diffusion (téléservice d’accès aux droits intégré ADRi, permettant de vérifier les droits à jour du patient). Ouvert en 2016, le téléservice ADRi équipe 157 000 PS (au 1er mars) et a reçu au mois de janvier 4,7 millions d’appels en ligne.
- les outils des complémentaires (téléservice de droits complémentaires et de calculs IDB-CLC) sont en partie disponible et en cours de développement. Ils doivent couvrir 75% des assurés dès mi-2018 et la quasi totalité en septembre 2019.
De leur coté, les représentants des éditeurs de logiciels via la FEIMA (Fédération des éditeurs d’informatique médicale ambulatoire) se sont engagés à intégrer ses outils pour la mi-2019 au plus tard.
Ensuite, précise l’IGAS, « Si l'année 2018 est mobilisée par les développements, test et agréments des premiers éditeurs, l’expérience des évolutions récentes montre qu'il faudra un à deux ans après commercialisation pour que la démonstration d'une pratique simple et fiable du tiers payant convainque progressivement les médecins », il faut viser une montée en charge « prévisible sur quatre ans, de 2018 à 2021 ».
Le ministère a retenu ce calendrier pour un « déploiement effectif du tiers payant intégral sur la base d’outils simples et robustes » à partir de fin 2019.
Quatre activités ou populations ont été identifiées comme prioritaires : tous les actes pris en charge à 100 % par la Sécu (actes de dépistage du cancer) ; ceux réalisés pendant la permanence des soins ; l'activité en centre de santé ; les jeunes et étudiants (18/25 ans). Pour les centres de santé, cela suppose d’ajouter la prise en compte du critère intégration des services ADRi et IDB dans le label ASIP Santé.
Le comité de pilotage du tiers payant va poursuivre ses travaux pour préconiser les modalités de mise en œuvre opérationnelle pour ces publics à la rentrée de septembre. L’IGAS préconisait aussi de poursuivre en 2018 les groupes de travail profession par profession. Le but : assurer une « communication pédagogique » auprès des soignants et des patients, mais aussi « engager à terme une rénovation des bases conventionnelles »

Intégration dans les logiciels en 2018-2019

Les éditeurs attendaient ce nouveau calendrier. Pour certain, il y a une opportunité pour créer un nouveau service à valeur ajouté avec vérification des factures.
Parmi les premiers à monter au créneau, Sephira avec le service TiPToP qui a été présenté en janvier dernier (voir l’article)
Chez Aatlantide, qui gère de nombreux centres de santé, le Tiers payant intégral est déjà opérationnel via le service de gestion Acteur FSE, avec suivi des remboursements et rapprochement bancaires. Les téléservices de vérification des droits ne peuvent qu’améliorer le recouvrement.
Au 1er mars, 41 éditeurs avaient reçu l’autorisation de diffuser ADRi (pour 66 logiciels), dans le cadre du tiers payant pour les patients à 100%. Cette vérification des droits en ligne diminue les risques d’impayés ce qui est apprécié des professionnels devant pratiquer le 1/3 payant.
La FEIMA a toutefois recommandé d’attendre une plus grande couverture des téléservices des complémentaires, dépassant les 75% de la population, avant de se lancer.
Chez CompuGroupMedical (Axisante, Hellodoc), le Tiers Payant intégral c’est dans la « RoadMap (feuille de route) d’ici à la fin de l’année.
Chez Cegedim Logiciel Medicaux (Crossway, Mediclick, MLM), on suivra le calendrier FEIMA.
Il est vrai qu’il n’y a pas encore une forte demande de leurs clients médecins…D’autant que ces services ne seront pas gratuits. Il faudra expliquer qu’ils sont rentables car ils font gagner du temps. Et sont appréciés des patients

Voir la présentation et le rapport

RGPD : les médecins sont concernés

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Le Règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD) adopté au niveau européen entre en application ce vendredi 25 mai. Ce n’est pas une date couperet mais comme le souligne le Conseil national de l’Ordre dans un communiqué commun avec la CNIL , « l’essentiel pour les médecins, et les professionnels de santé en général, est de se placer dans une démarche active de garantie de la protection des données personnelles et de construire un plan d’actions pour atteindre le plus rapidement possible la conformité ». Conseils pratiques.

La récente affaire de Cambridge Analytica qui a secoué Facebook a rappelé à tous la nécessité d’une plus grande transparence et d’une sécurisation accrue pour la protection des données personnelles. L’arrivée du RGPD tombe donc à point nommé. Entreprises, administrations, collectivités locales sont au taquet. Même si ce règlement est loin de résoudre tous les problèmes de sécurité qui sont aussi une question de vigilance individuelle (vis à vis des mails et de la participation aux réseaux sociaux notamment). La créativité des pirates et autres hackers est constante ! N’a-t-on pas vu apparaître des campagnes d’ « hameçonnage » sous prétexte de mise en conformité…au RGPD !

Un guide CNOM/CNIL fin juin

Les médecins se trouvent concernés du fait de leur base de données patient renfermant des données personnelles et qui plus est, des données santé très sensibles. Pas de panique cependant. La loi française de mise en cohérence de la loi Informatique et libertés au RGPD européen est seulement en instance de promulgation (le Conseil constitutionnel a été saisi le 16 mai 2018). Le Conseil national de l’Ordre des médecins et la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés se sont associés pour élaborer et rédiger conjointement un guide pratique destiné aux médecins afin de les accompagner dans leurs obligations professionnelles de protection des données. Il ne sera publié qu’à la fin de juin. En pratique, les professionnels de santé qui remplissent déjà les obligations de déclaration de leur fichier patients auprès de la CNIL n’auront pas grand chose à modifier dans leurs habitudes de travail. Le RGPD ne fait que renforcer l’idée que les données personnelles sont sensibles et particulièrement les données santé et spécifie que chacun à un droit d’accès aux données le concernant. Et peut autoriser ou non la communication de ses données à d’autres par le collecteur de données.

Se prémunir contre les sanctions

Le changement le plus évident, ce sont les sanctions. En cas de contrôle et de défaillances, il peut y avoir des amendes allant jusqu’à 4% du CA, ce qui suppose pour le praticien d’être en mesure de prouver qu’il a bien fait tout ce qu’il fallait pour être conforme ou le devenir. Dans la pratique, il va tenir un registre des processus de sécurité. Responsable de leur traitement, le médecin doit davantage s’assurer qu’il protège bien les données de ses patients : mot de passe pour accéder à l’ordinateur (et/ou placard fermé à clé pour les documents papier), procédure de sauvegarde sécurisée, utilisation d’une messagerie sécurisée pour les échanges médicaux, backup des données ou hébergement sécurisé lors du départ à la retraite.

Enfin la sécurisation passe aussi par une maintenance qui respecte les mêmes principes.
Les services de l’éditeur du logiciel métier, l’infogérance, la sous traitance, la prise en main à distance en cas de problème doivent également respecter le cadre du RGPD.
A titre d’exemple, des éditeurs comme Cegedim Logiciel Médicaux et CompuGroup Medical ont spécifié à Buzz Medecin les mesures déjà prises à ce sujet. CGM a entrepris de faire signer une charte sur la protection des données personnelles à ses fournisseurs et distributeurs. CLM rappelle que son personnel a déjà une clause de confidentialité dans son contrat et que la maintenance en ligne bénéficie d’un nouveau process. Ces entreprises se sont dotées d’un Data Protection Officer chez CLM et d’un délégué à la protection des données personnelles chez CGM.

Apicrypt V2 rejoint l’espace de confiance MSSanté

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A la veille de l’ouverture du salon HIT à la Porte de Versailles, l’APICEM vient, par un communiqué, de prendre acte de « la notification de son intégration à l’espace de confiance des opérateurs MSSanté » pour sa solution Apicrypt 2.

C’est l’épilogue d’un long cheminement où l’ASIP Santé et l’APICEM se sont longtemps renvoyé la balle. A  l’obtention du statut d’hébergeur agréé de données de santé pour l’APICEM, obtenu l'an dernier, manquait encore le développement d'Apicrypt 2 qui a pris plus longtemps qu'annoncé.
Les utilisateurs seront les premiers bénéficiaires de cette intégration pour envoyer à terme des messages sécurisés au delà du cercle, certes étendu des apicrypteurs ( à condition qu'ils utilisent la norme hprim). Et surtout continuer à percevoir le forfait structure qui exige la compatibilité MSSanté pour la messagerie sécurisée requise. L'Assurance Maladie avait accepté de prendre en compte  Apicrypt non compatible en 2017.

Pour le succès de l’espace de confiance MSSanté, l’intégration d’Apicrypt et de ses 73 000 utilisateurs était en effet incontournable. On peut maintenant envisager la diffusion et l’installation des outils d’interopérabilité avec l’espace de confiance sur chacun des postes des praticiens utilisateurs d’Apicrypt.

Un déploiement très progressif

Apicrypt V1 restera toutefois proposé aux utilisateurs dont l’éditeur de logiciel métier n’a pas encore intégré la nouvelle solution ainsi qu’aux utilisateurs de logiciels orphelins.
Le déploiement des outils d’interfaçage Apicrypt V2, et donc l’ouverture à l’espace de confiance MSSanté, sera très progressif, souligne  l’APICEM.  L’Association souligne qu'elle ne peut, en effet, prendre le risque d’un blocage complet de son assistance utilisateur et souhaite gérer le déploiement des solutions, en relation avec le réseau des Caisses Primaires d’Assurance Maladie chargée'à présent de diffuser MSSanté auprès des professionnels de santé.
Les tests auront lieu en région dans le cadre d’expérimentations avec les CPAM et ARS ainsi que par l’intermédiaire d’un premier éditeur de logiciel avec qui l’APICEM testera et vérifiera l’adéquation des outils avec les usages.

 

Hellodoc et Axisanté : Franck Frayer de CGM fait le point

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Editeur d'Hellodoc et d'Axisanté, CompuGroup Medical France maintient assurément le plus gros parc d’utilisateurs médecins.
Un « business » certes important qui n’est pas une sinécure. Buzz Médecin a profité du salon HIT à la Porte de Versailles pour rencontrer Franck Frayer sur le stand de CGM. Le vice président Western Europe de CGM SE a répondu sans détour aux questions que peuvent se poser les utilisateurs sur le devenir de leurs logiciels « historiques ».

Premier sujet, épineux s’il en est car maintes fois abordés, quid de la sortie d’ Hellodoc SQL ? Les utilisateurs d’Hellodoc attendent Frayeren effet, depuis plusieurs années maintenant, la version Hellodoc SQL dont le test prévu en septembre 2017 (voir l’article de Buzz médecin) dans une MSP, ne devrait finalement débuter qu'en septembre 2018. Il s’agit essentiellement d’un changement de base de données. Le nouvel Hellodoc tournera sur les deux bases, Access et SQL au choix de l’utilisateur en fonction de ses besoins. La version SQL est indispensable pour les MSP, car Access ne supporte que quelques postes. Le retard pris tient essentiellement, explique M. Frayer à la difficulté de trouver les développeurs compétents pour travailler sur un logiciel « historique ». La nouvelle version « compatible RGPD » pour Hellodoc et Axisanté 4 (encore 30% du parc) et 5 a déjà apporté la mise en place d’un mot de passe fiable, une meilleure information du patient, une restitution du dossier patient plus simple en cas de demande de communication de ses données par un patient.
« Ce qu’on fait pour Axisanté 5 vaut également pour Hellodoc. Les deux logiciels ont des briques techniques communes, les innovations vont de l’un à l’autre mais Hellodoc garde sa stratégie propre." Le logiciel CGM eVitale a été développé à Soulac par l’équipe d’Hellodoc et commercialisé en solution mobile sur une tablette-lecteur SESAM Vitale intégré, avec Hellodoc. Il va aussi arriver pour Axisanté.

Le full Web en développement

Les investissement du groupe CGM permettent de travailler à une évolution full Web : le projet GAT (Global Ambulatoire information software Template) déjà vendu aux USA (sous une forme basique) est pris en main dans les nouveaux locaux d’Axisanté à Montpellier. CGM eVitale sera le moteur facturation du futur logiciel full Web.
Enfin le portail de rendez-vous en ligne ClickDoc va remplacer l’ancien erendez-vous, trés peu diffusé, pour de velopper les services au patient. Il permettra au praticien de proposer des créneaux Téléconsultation en utilisant la vidéo de son ordinateur et du smartphone du patient (à noter CGM a racheté une entreprise spécialisée dans la vidéoconsultation) CNAM.
Ce nouveau service démarrera simultanément en Allemagne. En France, la facturation se fera en 1/3 payant intégral en dégradé pour les patients déjà connus du médecin. Avec émission d’une ordonnance que le patient devra imprimer sur son ordinateur.
En attendant la prescription dématérialisée (avec QR code sur l’ordonnance). CGM participe avec Cegedim à un pilote sous l’égide de la CNAM.
L'épidémiologie et le traitement des données seront aussi un des enjeux futurs pour les praticiens. En la matière, le fait d’être un éditeur historique peut avoir du bon. Puisque AxiSanté couvre historiquement la moitié du marché des pédiatres (1.500) avec Axisanté InfanSoft réalisé en partenariat avec l’association française de pédiatrie ambulatoire. Une étude effectuée avec une cinquantaine de pédiatres et leurs données anonymisées en collaboration avec l’INSERM et l’AFPA, a permis de redéfinir les courbes de croissance utilisées dans les cabinets comme dans les hôpitaux.
Buzz Medecin a oublié d'aborder la question qui fâche les médecins...l'augmentation des tarifs de maintenance !


Chorus racheté par Pharmagest

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Après le rachat de Weda par Vidal en septembre, l’intérêt pour les logiciels en ligne se confirme. Malta Informatique, filiale informatique du groupe Pharmagest, leader sur le marché des officines, a annoncé le 8 octobre sa prise de participation majoritaire (70%) au capital d’ICT, éditeur de Chorus.

Créé en 2004 et dirigé par Jean-Frédéric Schwaab et Véronique Tourlonias, le groupe ICT a développé l’une des premières solutions en ligne, Chorus qui équipe, selon le communiqué de Pharmagest, 200 structures pluriprofessionnels (MSP et Pôle de santé) soit un total de 5000 utilisateurs. Après la mise en place du service de rendez-vous en ligne DoctoDispo, ICT a lancé récemment Chorus Community, une plate-forme d’échange pour réunir sur un territoire les différents professionnels de santé. Ce qui va dans le sens d’une meilleure coordination des prises en charge et des CPTS, les Communautés professionnelles territoriales de santé en cours de création.

S'adosser à un groupe complémentaire pour une offre complète

« Cela fait un an que nous cherchions à nous adosser à un groupe industriel pour faire face aux demandes techniques et fonctionnelles de plus en plus nombreuses des professionnels de santé dans le cadre de la coordination des soins. Mais nous ne voulions pas trouver un concurrent, explique à Buzz Médecin, Véronique Tourlonias, l’avantage de la prise de participation majoritaire de Malta Informatique c’est d’être complémentaire. »
Pour la division Solutions pour établissements sanitaires et sociaux de Pharmagest (logiciels Malta Informatique, Dicsit Informatique et Axigate dans les hôpitaux), il s'agit d'une acquisition stratégique qui lui permet une diversification dans les maisons, centres et pôle de santé.
Par ailleurs, Pharmagest Interactive assure la télétransmission de 41,4% des FSE provenant des pharmacies* (chiffre du GIE SESAM Vitale de septembre 2019) et regroupe plusieurs filiales dont Kapelse, concepteur de terminaux SESAM Vitale, bien connu des professionnels de santé avec Kap&Link et Escapade. Les pharmaciens devraient également se positionner dans les CPST.
« Nous devenons les seuls à pouvoir proposer aux professionnels de santé une offre complète , en ville comme à l’hôpital, dans les officines comme dans les maisons de retraite et EHPAD, dans les cabinets médicaux comme dans les maisons de santé », s’enthousiasme Véronique Tourlonias.
Prochaine étape pour ICT, la téléconsultation qui devrait bientôt arriver sur DoctoDispo avec trois cas d’usage : avec les médecins dans les MSP ou pour des spécialistes distants, dans les maisons de retraite avec le médecin traitant ou des médecins spécialistes (Malta informatique propose depuis un an la téléconsultation aux 2000 EHPAD équipés de son logiciel Titan) , et avec les pharmacies qui disposeront d’un espace réservé.

*A noter, Pharmagest a conclu en 2018 un partenariat technologique avec Alliance Software, filiale de Cegedim, n°2 du marché officinal (23,48% des FSE ) pour rendre interopérables leurs logiciels et fluidifier le parcours de soins du patient.

L’enjeu des données santé (1) : améliorer l’aide à la prescription

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 Après le rachat de Weda par Vidal, certains utilisateurs du logiciel en ligne se sont émus de l’éventuelle utilisation de données patients par Vidal prévue par les conditions générales de vente (CGV). Le Dr Jean-François Forget, directeur scientifique chez Vidal a expliqué à Buzz Médecin ce qu’il en était en évoquant également les projets de Vidal dans le cadre du Data Hub Santé lancé le 1er décembre. Cet article est le premier d’une série destinée à mieux comprendre quelles vont être les utilisations des données de santé dans les prochaines années.

Comme il était indiqué dans le communiqué du 25 septembre dernier, par le Dr Vincent Bouvier, président de Vidal Group, il s’agissait par ce rachat, d’ « améliorer significativement la performance de nos services d’aide à la prescription, en particulier dans le domaine de la prévention du risque évitable…grâce à une intégration fine avec le dossier du patient » .
Dans les faits, le rachat de Weda par Vidal se situe aussi dans la perspective de la préparation du marquage CE puisque les logiciels d’aide à la prescription (LAP) doivent devenir des dispositifs médicaux ce qui suppose de s’appuyer sur des essais cliniques et des données recueillies en temps réel.

Comment se présentent les données recueillies par Vidal

Vidal reçoit plusieurs flux de données qui sont strictement cloisonnés, explique le Dr Jean François Forget.
Le premier, le plus ancien, qui relève aujourd’hui du RGPD, règlement général de protection des données, ce sont les données techniques pour la gestion des licences.
Le 2ème type de données (adresse IP) permet la mise à jour en temps réel des monographies, et l’envoi du Vidal Focus, le signal d’alerte accompagnant un risque décelé lors de la sécurisation de la prescription. Ce sont des données instantanées qui ne sont pas conservées. Ce processus existe depuis 2015 et a nécessité de nouvelles CGV (voir le verbatim en bas d'article).
Enfin, le troisième flux concerne l’analyse de masse. Il s’agit d’analyser la qualité des outils d’aide à la décision pour préparer le marquage CE en tant que dispositifs médicaux. Ces données sont anonymisées et l’auteur de la prescription n’est pas connu, ni le patient.
La certification actuelle des LAP se base sur une dizaine d’exemples non sur des études." Pour le marquage CE des Dispositifs Médicaux à partir de la catégorie II A, il faut faire une évaluation clinique comme pour un médicament du rapport bénéfice risque du dispositif : ces données ont donc vocation à démontrer l’impact positif des alertes sur la qualité des prescriptions utilisant nos outils d’aide à la décision, qui constituent le dispositif."

Pimpon ! Vidal participe aux premiers projets du Health Data Hub

« Notre projet Pimpon (Préconisation des interactions médicamenteuses par pondération clinique) a été retenu. Nous allons faire passer nos algorithmes d’interaction sur les données des médicaments remboursés (le SNIIRAM) sur un, an de manière à avoir une vision plus concrète des conséquences interactions médicamenteuses en France. Combien de patients ont été exposés à des interactions et que sont-ils devenus après ? Y-a-t-il eu des hospitalisations ? »
Certaines interactions peuvent se révéler sans conséquences. D’autres entraîner par exemple un risque de 20% d’hospitalisation supplémentaire. Une équipe projet s’est mise en place avec 3 médecins et 2 data scientistes pour cette analyse d’ordonnance rétrospective. Les résultats sont prévus pour fin 2020. « Identifier les alertes les plus pertinentes cliniquement permettra au médecin de paramétrer son logiciel de sécurisation de l’ordonnance à partir de données de la vie réelle ».
Sans compter les perspectives ouvertes par l’analyse de langage qui doit permettre d’améliorer l’utilisation de la connaissance.

Verbatim .Extrait des CGV de Vidal Expert : Afin de délivrer des informations de sécurisation de la prescription en lien avec le dossier patient (grossesse, allaitement, insuffisance rénale, poids, âge, sexe, allergies, antécédents…) ou toute autre alerte, information contextuelle à l’attention de l’Acquéreur dans le cadre de l’usage du Produit interconnecté avec un logiciel édité par un tiers, VIDAL exploite les informations du dossier patient strictement nécessaires à la délivrance par VIDAL de telles informations. Ces données recueillies dans le cadre de votre utilisation du produit pourront faire l’objet d’analyses et d’études ultérieures par VIDAL, à des fins d’amélioration de la pertinence et de la qualité de la base de connaissance Vidal et des outils d’aide à la décision qui y sont liés à destination des professionnels de la santé. Afin de contribuer à l’amélioration du bon usage, VIDAL pourra diffuser et commercialiser les résultats des études et analyses auprès de partenaires institutionnels ou privés. VIDAL ne collecte aucune donnée à caractère personnel permettant directement ou indirectement l’identification du patient ou du prescripteur.

* Ces données incluent, selon nos informations, la liste des médicaments prescrits, l’âge du patient (une tranche d’âge), la date de l’ordonnance est floutée et remplacée par la semaine, les indications de grossesse ou d’insuffisance rénale nécessaires à la sécurisation.

Lifen, la communication sécurisée avec les confrères et les patients

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Après avoir déployé sa solution dans plusieurs établissements hospitaliers publics et privés pour diffuser leurs comptes-rendus médicaux, Lifen propose aux médecins libéraux de simplifier et sécuriser les échanges médicaux de données de santé y compris, depuis cette année, avec leurs patients. La société vient d’intégrer la French Tech 120*.

Ce que n’ont pas réussi jusqu’ici agences gouvernementales, administrations, plans stratégiques, entreprises commerciales, unions professionnelles et régionales…une start-up va-t-elle y parvenir ? Généraliser les échanges sécurisés et numérisés entre professionnels de santé et avec les patients pour une meilleure coordination des soins. C’est l’objectif de l’interface Lifen avec un maitre mot : on s’occupe de tout.

En 2015, trois ingénieurs (dont l’un à un conjoint médecin) et qui ont déjà à leur actif un logiciel de gestion des plannings de garde, lancent leur projet . Ils ont bien identifié le problème : l’envoi de documents médicaux numérisés tels que les comptes rendus hospitaliers relève encore du casse-tête dans les établissements. Parce que les messageries sécurisées ne sont pas interopérables et que les annuaires officiels ne sont ni complets, ni à jour. Résultat, la voie postale reste privilégiée.

Cinq ans et 28,5 millions de levée de fonds plus tard, Lifen compte 110 personnes, s’est implantée dans plusieurs CHU (Angers, Nice, Tours, Strasbourg…) et va équiper les 143 établissements du groupe Ramsay d’ici fin 2020. Avec 1 million de comptes rendus envoyés par mois, Lifen assure 20% de l’envoi des documents médicaux par les établissements publics. Une fois la solution installée, la dématérialisation des documents passe de 10 à 88% et le budget postal est divisé par trois, assure Guillaume Laguette, chez Lifen. Lifen a intégré l’espace MS Santé, la messagerie lancée par l’ex-ASIP Santé et les serveurs hébergeant la plate-forme sont certifiés HDS (Hébergeur de données de santé)** .

Des envois par messagerie mais aussi par la Poste

Plus qu’une messagerie, Lifen se présente comme « la solution universelle de communication médicale » . Elle est interopérable avec 100% des DPI (Dossiers patients informatisés) à l’hôpital comme en ville (Weda, Crossway, Medistory, Hellodoc, Axisanté, Dr Santé, Medimust, Surgery Manager.). Lorsque le praticien ou la secrétaire veut envoyer un courrier, pas besoin de chercher la messagerie du destinataire ; il suffit de s’authentifier (pas de CPS mais un code à usage unique) et de cliquer sur le bouton « Imprimer Lifen » ; le logiciel analyse automatiquement le document pour rechercher le patient et le destinataire. La plate-forme de communication est multicanale et permet d’envoyer un contenu vers les messageries MSSanté, Apicrypt, Zebra (région Auvergne-Rhône Alpes), MediMail (région Aquitaine Midi Pyrénées) ou par la Poste. Lifen se charge alors de l’impression, de la mise sous enveloppe, de l’affranchissement et de l’envoi.
Lors du premier envoi, si c’est par la poste, le correspondant se voit demander son mode de réception préféré et proposer de lui ouvrir gratuitement une espace Lifen et une adresse MSSanté servant à l’envoi des documents (rappelons que l’utilisation d’une messagerie sécurisée compatible MSSanté est une des conditions du forfait structure). Si le premier envoi est électronique, toutes les adresses de messageries sécurisées identifiées sont utilisées et c’est au correspondant de faire son choix et de valider la plus utilisée. Il y a donc un accompagnement lors de l’installation et un suivi pour s’assurer que le courrier est bien arrivé.

La communication médicale avec le patient

La nouvelle étape, enjeu de l’année 2020, c’est la communication médicale sécurisée avec les patients. Le praticien envoie une notification à son patient pour lui faire part de l’arrivée d’un nouveau document . Pour accéder aux données, le patient sera identifié par sa date de naissance (présente dans le document) et par un code à usage unique (envoyé sur le smartphone). Le DMP sera également alimenté. Il s’agit de rendre les patients plus actifs.

« Nous étions un peu en avance sur le plan Ma Santé 2022 avec lequel nous sommes complétement en phase. Le fait d’avoir intégré le French Tech 120 est une belle reconnaissance de l’Etat pour notre travail et notre approche ouverte qui permet d’établir des partenariats. Nous sommes convaincus que seule une alliance public-privé va permettre de résoudre le problème de la communication médicale et développer les usages. »

Pour les praticiens libéraux l'abonnement est de 25 euros/mois plus les frais postaux. Pour recevoir les documents par MSSanté, l'inscription est gratuite.
https://www.lifen.fr
          

*Annoncé en janvier 2020, la French Tech 2020 réunit 123 entreprises dont 22 du secteur santé. Ces sociétés innovantes bénéficient d’un accompagnement par les équipes dédiées de la mission French Tech, de services des administrations pour les start-ups en hypercroissance, d’une visibilité accrue dans les délégations françaises ainsi que du réseau international des administrations.

** Sous le nom d’ Honestica, premier nom de Lifen lors de la création de la société en 2015

L’enjeu des données de santé (2) : quand les panels de Cegedim servent à informer les médecins et à améliorer les logiciels

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 Après les données de prescriptions de Vidal, il est intéressant de mieux connaitre l’utilisation des données recueillies par les logiciels Cegedim équipés de la banque Claude Bernard (BCB) de sa filiale RESIP, dans le cadre de contrats spécifiques avec certains médecins. Entretien croisé avec Dany Huppenoire, directeur général de CLM (Cegedim Logiciels Médicaux) et Christophe Descamps, directeur de RESIP (en ajoutant quelques communiqués de presse de Cegedim).

Du temps où il n’était pas encore question d’Health Data Hub, la question des données de santé était chez Cegedim un sujet sensible. Un serpent de mer aussi qui ressortait de temps à autre dans la presse sur le thème : patients, on vend vos données.
Pourtant, la situation a toujours été très claire : au-delà des données clients (nom, coordonnées etc..) utiles à la gestion, soumises aujourd’hui au RGPD, aucune donnée n’est recueillie par la BCB lors de la prescription, souligne Christophe Descamps, ni par les logiciels CLM, excepté dans le cadre d’un contrat spécifique.
Le recueil de données de santé anonymisées sur les serveurs certifiés HDS (Hebergeur de données de santé) du groupe font depuis les origines (il y a une vingtaine d’années) l’objet d’un contrat entre les professionnels de santé volontaires et la société qui les équipe en logiciels.
Environ 3200 à 3300 médecins, généralistes et spécialistes (une dizaine de spécialités) participent ainsi à des panels où des données anonymisées vont faire l’objet d’études longitudinales de nature épidémiologiques et médico-économiques déclarées et autorisées par la CNIL.
Le patient en est averti pas affichage dans la salle d’attente. Il s'agit d'une option au contrat annuel d’abonnement (reconductible par tacite reconduction), proposée à certains médecins équipés de Crossway ou du logiciel en ligne MLM qui remplissent les conditions des panels.
Le médecin reçoit en échange de ce service (il doit coder certains items et suivre des référentiels) une réduction de 25 à 30 % sur son abonnement. Il est indiqué sur le contrat la nature des données récoltées : antécédents, allergies, prescriptions, résultats de biologie.

Des données pour informer et améliorer les logiciels

C’est une autre entité de Cegedim, GERS Data qui dispose de ses propres data scientist et va contribuer, par ses études, à l’information des médecins et à l’amélioration de leurs logiciels.
Un retour d’information est en effet fourni aux médecins des panels sous forme de tableau de bord sur leurs prescriptions, les diagnostiques posés, les maladies chroniques suivies, etc. replacé dans l’activité de l’ensemble de leur panel.
Par ailleurs, CLM demande à GERS Data des statistiques sur les examens les plus prescrits, les posologies les plus utilisés etc. ce qui permet d’améliorer l’ergonomie et la pertinence des logiciels.
L’arrivée des techniques d’intelligence artificielle avec des algorithmes de plus en plus précis laisse entrevoir de nouvelles études pour la détection des maladies rares en recherchant les signes précoces. « Cela aura un effet sur la prise en charge dans nos logiciels, car l’on pourra avertir le médecin en présence de signes avant-coureurs » résume Dany Huppenoire, directeur général de CLM.

Des données pour des études en collaboration ou en accès gratuit

Quittons CLM et la BCB pour plonger dans les activités Data du groupe Cegedim.
Les données collectées ne sont pas analysées en temps réel mais font l’objet d’études a posteriori. Elles peuvent être fournies à des tiers dans le cadre de contrat de collaboration . Ainsi Cegedim et Sanofi ont contracté en mai dernier autour de la fourniture des données en vie réelle de la base de données THIN. The Health Improvment Network) porte sur plusieurs millions d’individus en France, au Royaume uni en Espagne , Belgique et Roumanie. C’est alors aux équipes  de Sanofi de mettre les technologies de l’intelligence artificielle au service de l’amélioration de la prise en charge.
La base THIN est déjà à l’origine de plus de 600 publications dans le monde, notamment dans sa version britannique.
Soucieux de contribuer à l’Open Data, Cegedim , via sa filiale GERS Data a ouvert cette base gratuitement aux chercheurs dont les projets ne sont pas sponsorisés. Ainsi l’été dernier, des travaux portant sur « l’analyse des stratégies de diagnostic du syndrome de Gougerot Sjögren en France en médecine de ville » ou sur « l’évaluation du suivi des recommandations de prise en charge des infections urinaires en médecine de ville en France » ont fait l’objet de présentation dans des congrès, comme l’annonce Cegedim dans un communiqué.
A côté de la fourniture de données les Data Scientists de GERS Data effectuent des études à la demande de ses clients : industrie pharmaceutique, assureurs, institutions et pouvoirs publics comme la CNAMTS, le ministère de la santé, les sociétés d’études publics.
La disponibilité des données du Health Data Hub national n’enlève pas la pertinence des observatoires Cegedim qui a d’ailleurs participé aux discussions concernant la mise en place de la plate-forme de données voulue par le gouvernement. Anonymisées, les données de consultation permettent de suivre un patient dans le temps, s’il garde le même médecin, car patient et médecin reçoivent un numéro. Précisons qu’un panel se renouvelle au rythme de 5% par an et qu’un panéliste ne sait pas si ses données seront utilisées ou mises en réserve.

Pour la partie études voir https://cegedim-health-data.com/

Un logiciel de gestion des dossiers médicaux condamné aux Etats-Unis pour avoir poussé les médecins à prescrire des opioïdes

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C’est parce que la justice s’est emparée de l’affaire que des médias américains comme Bloomberg, suivi par Reuters, ont fini par la révéler fin janvier : entre 2016 et 2019, le logiciel Practice Fusion, une des principales plates-formes en ligne médicale, a été payé par l’industrie pharmaceutique pour inciter à la prescription d’opioïdes contre la douleur. Ce qui montre, s’il en était besoin, toute la pertinence de la démarche de la Haute Autorité de Santé en matière de certification des logiciels d’aide à la prescription.

Lorsque le praticien commençait son ordonnance, le logiciel lui proposait une fonction d’aide à la prescription avec l’apparition d’une fenêtre d’alerte demandant le niveau de douleur du patient. Puis un menu déroulant listait les traitements de l’envoi chez un spécialistes à la prescription d’un anti-douleur sous forme d’opioïdes. Il suffisait de cliquer sur un bouton pour obtenir le plan de traitement. Un outil somme tout anodin aux yeux du praticien. Mais qui avait fait l’objet d’un accord secret avec un fabricant d’opioïdes.
Entre 2016 et le printemps 2019, l’alerte aurait été vue 230 millions de fois.
Practice Fusion, une start-up californienne, fondée en 2005, a en effet rapidement rencontré le succès avec un logiciel en ligne gratuit utilisé dans plus de 20.000 cabinets.

Condamnée à verser 145 millions de dollars

Le contrat avec Purdue Pharma, fabricant ente autres de l’Oxycodone, aurait rapporté 1 million de dollars à Practice Fusion.
Tandis que des documents internes à Practice Fusion, estiment à 11,3 millions de dollars le retour pour le laboratoire.
La start-up, rachetée entre temps, a été condamné après enquête, par le tribunal fédéral du Vermont à verser 145 millions de dollars : 26 millions d’amende judiciaire et 119 millions pour liquider les procès en cours. Dans un pays moins réglementé que le notre, la justice frappe fort au porte monnaie !  L’enquête a révélé qu’un total de 14 promotions pour des produits pharmaceutiques auraient été introduits subrepticement dans le logiciel entre 2013 et 2019.
L’entreprise Allsrcipts Healthcare solutions, société mère de Pratice Fusion depuis 2018 assure que ces pratiques relevent du passé et que tout est désormais conforme. Depuis juin 2018, l’abonnement à Practice Fusion, par ailleurs très apprécié des praticiens, est devenu payant.
La crise des opioïdes qui sévit aux Etats-Unis depuis une vingtaine d’année et aurait causé plus de 300 000 décès, a révélé comment on pouvait passer d’un abus de prescription à une épidémie aigue, liée à la dépendance. Le président Trump a d’ailleurs déclaré l’urgence sanitaire en octobre 2017.
Dès 2016 , les centres pour la prévention et le contrôle des maladies (les CDC) avaient sorti de nouvelles directives sur le traitement par opioïdes, recommandant des médicaments à action courte ou des alternatives. Des recommandations dont Pratice Fusion et son client n’ont visiblement pas tenu compte…

Cette épisode,  même si la situation française apparait bien différente, avec une publicité pharmaceutique strictement réglementée et des logiciels d’aide à la prescription (LAP) certifiés par la HAS* avec « absence de toute information étrangère à la prescription et de publicité de toute nature » montre en tout cas qu’en matière d’informatique médicale la vigilance s’impose toujours car il n’est pas si difficile d’introduire un biais peu visible pour l’utilisateur…

*Cette certification n’est plus obligatoire dans la perspective du marquage CE des LAP mais recommandée car apportant des « garanties complémentaires » (décret du 20 aout 2019).
 L'article de Bloomberg en anglais

Les éditeurs de logiciels à l’heure du Covid 19

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Pas de chômage technique pour les éditeurs de logiciels en cette période de confinement. Entre l’équipement en urgence des centres Covid, la ruée sur la Téléconsultation et les demandes des médecins libéraux, les équipes en télétravail ont été bien occupés.

C’est un peu leur fierté, leur contribution à l’effort national dans la lutte contre le Covid 19. Equiper les centres Covid éphémères qui se sont constitués en urgence souvent dans des locaux ou des salles de fête mis à disposition par les mairies. Avec des outils « en ligne » rapides à déployer.
Ces centres Covid fonctionnent comme des permanences de médecins et de professionnels de santé qui se relaient pour diagnostiquer des personnes présentant des symptômes non graves, suspects ou confirmés avec une salle d’attente spécifique mais aussi en pratiquant des téléconsultations.
Doctolib a beaucoup diffusé à ce sujet (une dizaine de communiqués de presse Covid en mars-avril) assurant avoir équipé 80 de ces centres ainsi que des Samu pour lesquels il a développé un outil d’adressage (vers leur MG, vers un centre Covid, ou vers les urgences).
Sans toujours d’annonces médiatiques, plusieurs logiciels médicaux en ligne se sont aussi portés volontaires. CLM a souligné avoir équiper en urgence 4 centres Covid 19 de la région Centre Val de Loire avec sa solution web MLM (Mon logiciel médical). Medaplix a proposé des licences gratuites.
Chez Weda où 44 personnes sont en télétravail, « notre travail a été de rattacher des médecins et des infirmières sur la même base Weda , explique Fabrice Greenbaum, fondateur de l’entreprise, Nous avons réalisé un questionnaire spécial Covid élaboré par les hôpitaux de Lyon, qui a par la suite été généralisé à tous les médecins Weda. Ce module génère automatiquement des courriers de prescriptions ou de demande d’analyse ».

Des questionnaires structurés spécifiques dans les logiciels et des infos

Tandis que les utilisateurs Medistory 4 ont partagé sur leur espace ressource EtherEgo une fiche Covid19 qui s'intègre dans le logiciel, Prokov mettait en ligne sur son site la marche à suivre pour les téléconsultations remboursées à 100% (annoncé le 18 mars).
Medimust a actualisé régulièrement ces questions récurrentes par emailing à ses clients.
De même sur le site de CGM, l’offre gratuite de téléconsultation avec ClickDoc pour les médecins, les infirmières et les sages-femmes depuis le 5 mars, s’accompagne de news Covid 19 dont les recommandations du ministère pour la prise en charge des patients symptomatiques en médecine de ville.
Sur le site web de CLM, depuis le 8 mars, une rubrique Covid est mise à jour quotidiennement, sous forme d’un fil d’actualités. Les fiches pratiques pour la téléconsultation et sa facturation, qui a évolué au fur et à mesure de la parution des différents décrets, ont été téléchargées plus de 1000 fois.
« La CNAM nous a fourni des flyers, indique Christine Courtelarre chez CLM, pour intégrer la facturation à nos logiciels. Les médecins généralistes ont une tâche de dépistage et nous leur avons fourni un formulaire médical de prise en charge développé selon les recommandations de la HAS et structuré CIM 10. Ce questionnaire s’il est rempli lors d’une TC est transmis au centre Covid »

Des développements à venir pour la traque Covid 19

Prochaine étape « déconfinement » pour les éditeurs, intégrer, si ce n'est déjà fait, la prescription de test par les médecins de ville puis, après le diagnostic confirmé, la fiche de déclaration obligatoire que le médecin traitant enverra vers un « système » auxquels les serveurs de la CNAM auront accès. Ainsi qu'éventuellement, les éléments (non obligatoires) de l’enquête « contacts » pour trouver l’origine de la contamination et qui sera le plus souvent confiée aux enquêteurs de l'Assurance maladie.
Tout cela pour le 11 mai ?

DMP pour tous en 2022 : comment le rendre utilisable ?

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 Cela fait deux ans que la CNAM a repris les rênes du DMP. Malgré tous ses efforts et quelques succès dans les établissements, l’Assurance Maladie doit maintenant compter avec la création automatique du DMP dans le futur Espace Numérique de Santé (ENS) de 2022 pour atteindre ses objectifs d’ouverture. Il lui faut aussi encourager les éditeurs à développer des interfaces ergonomiques et inciter (sans doute financièrement) les médecins à l’alimenter.

En adoptant le 6 octobre dernier, en 1ère lecture, le projet de loi d’accélération et de simplification de l’action publique (dite ASAP !) déjà amendé par le Sénat, les députés ont donné au DMP et à l’Espace Numérique de Santé un caractère automatique selon le principe de l’opt-out utilisé en publicité et que l’on peut traduire par « qui ne dit mot consent ».
Au 1er janvier 2022, nous pourrons donc tous ouvrir un espace numérique de santé et le DMP en sera un composant. Tout professionnel de santé participant à la prise en charge du patient pourra y accéder sous réserve de l’assentiment préalable de ce dernier.
Le professionnel de santé aura le « devoir » de renseigner ce dossier et d’y verser les lettres de liaisons issues de l’hôpital. La liste des documents nécessaires à la coordination des soins à verser au DMP sera fixée par décret. Le principe d’une telle liste, font valoir les députés porteurs de cet amendement, doit permettre aux éditeurs de logiciels métier de faciliter l’automatisation de l’alimentation du DMP.

Au-to-ma-ti-ser

La CNAM compte en effet beaucoup, et elle l’a dit aux représentants syndicaux lors de la journée de négociations consacrée au numérique en santé, sur la création automatique du DMP dans l’ENS pour augmenter de 40 millions le nombre de DMP limité actuellement à 9,3 millions. Encore faut-il que ces dossiers soient utilement remplis pour servir à la coordination des soins.
La rédaction du volet de synthèse médicale (VSM) pourrait faire partie des éléments intégrés dans le nouveau forfait structure (avec l’agenda partagé, l’eCPS, l’eprescription) en cours de négociation.
La CNAM qui n’entend apparemment pas lâcher un euro d’augmentation sur les actes, semble en revanche prête à financer les médecins sur des objectifs précis. Dans le forfait structure actuel, c’est la compatibilité avec le DMP qui était exigée. Cette fois, c’est une rémunération du VSM qui semble se dessiner.
A la DIONIS (Direction opérationnelle du numérique et innovation en santé) de la CNAM, chargée entre autres de la mise en place de l’ENS, on se déploie sur tous les fronts. Depuis que la CNAM a repris le flambeau DMP, il s’agit d’une version DMP V2 utilisant l’INS (identifiant national de santé) et ouverte aux enfants mineurs.
500 établissements de santé alimentent aujourd’hui le DMP. 24 CHU sur 32, une cinquantaine de laboratoires de biologie (les trois plus importants logiciels sont compatibles avec une alimentation automatisée) et un tiers des EHPAD sont équipés. Coté médecins, la DIONIS travaille avec les éditeurs pour faire évoluer l’interface DMP vers plus d’ergonomie et de facilité d’utilisation. Sur le stand de la CNAM aux Journées nationales de médecine générale les 1-2 octobre à la Défense, Crossway, Hellodoc, Axisanté, Icanopée, MonLogicielMedical (Medistory était prévu) ont proposé des démonstrations de leur interface d’alimentation du DMP. Du fameux VSM en 1 clic (qui suppose d’avoir préalablement bien structuré et organisé ses dossiers médicaux) au glisser déposer des autres documents. Le 1er janvier 2022 approche à grands pas.


Lifen lance un magasin d’applications santé interopérables

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 Lifen, qui simplifie les communications de données dans le domaine de la santé, lance avec son projet « Soigner ensemble » une plate-forme d’applications type « App Store » qui seront interopérables avec les outils actuels des soignants. Lifen a reçu le 10 décembre le prix interopérabilité des premiers Talents de la e-santé.

En 5 ans, la start-up Lifen qui s’est donnée pour objectif de fluidifier et sécuriser les échanges médicaux entre acteurs de la santé et aussi avec les patients, a rencontré un succès croissant.
Elle adresse chaque mois deux millions de documents médicaux et touche 400 hôpitaux et cliniques, quelque 100 000 médecins et 2 millions de patients. Ce qui lui a valu le 10 décembre 2020 de recevoir le prix Interopérabilité des Talents de la e-Santé organisés pour leur première édition par l’Agence numérique en santé ( célébration virtuelle très réussie)
En juin, Lifen ouvrait « l’annuaire des professionnels de santé le plus à jour de France » en agrégeant les répertoires RPPS, Apicrypt, MSsanté et Adeli, soit 1,5 million de professionnels de santé. Mis à jour quotidiennement. Et dont l’accès est gratuit en ouvrant une messagerie MSSanté.

Le dernier projet en date qui vient d’être annoncé, Soigner Ensemble, veut offrir à tous les soignants « une prise en main rapide des solutions de e-santé pertinentes pour leurs pratiques, tout en les rendant interopérables avec leurs outils actuels. »
Cette « AppStore » sera disponible dans le courant du 1er trimestre 2021.
En se basant sur ses retours terrain, Lifen a en effet constaté que de nombreuses innovations restent difficiles à déployer parce qu’on doit les utiliser à côté de l’existant.
Le but de la plate-forme est d’ intégrer facilement ces solutions dans l’environnement de l'utilisateur en mettant à disposition des éditeurs des connecteurs standardisés d’intégration aux Systèmes d’information et un catalogue d’API des services Lifen. Le projet s’articule donc autour de trois piliers : la plate-forme sur laquelle les professionnels de santé viennent chercher les applications partenaires dans un catalogue, des API et connecteurs fournis aux éditeurs partenaires.
Faire enfin converger les solutions pour rendre plus facile leur utilisation, c’est bien le souhait de tous.

Lire aussi l'article précédent sur Lifen la communication securisée avec les confrères et les patients
En savoir plus sur le site Lifen
accès gratuite à l'annuaire en créant sa boite MSSanté

La nouvelle version Hellodoc SQL arrive en 2021 dans le poste de travail ou en ligne

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 En exclusivité pour Buzz médecin, Harry Malka, directeur général d’Hellodoc, dévoile la nouvelle version d’Hellodoc en cours de diffusion et les nouveaux produits Compugroup Medical (CGM) qui l’accompagnent.

Les utilisateurs d’Hellodoc qui ont eu la patience d’attendre la refonte de leur logiciel sont enfin récompensés.
2021 sera l’année du renouveau chez Imagine Editions, toujours installée à Soulac où travaillent 80 personnes.
Ce n’est pas seulement l’introduction de la base SQL qui arrive mais aussi une refonte ergonomique du logiciel leader.
« Selon nos enquêtes, ce que veulent les clients c’est un logiciel stable, robuste et performant y compris pour une structure de plusieurs PS, avec une interface agréable et simple d’utilisation , accessible en tous lieux d’exercice, explique Harry Malka, ils veulent en outre un logiciel à jour des exigences conventionnelles et réglementaires pour toucher le forfait structure, une sécurisation des honoraires pour le tiers-payant intégral ainsi que la téléconsultation et la prise de RV en ligne associée une offre de télésecrétariat médical. »
Pour cocher toutes ces cases, Hellodoc devait non seulement faire peau neuve mais attendre que les technologies évoluent pour profiter de l’intégration de nouveaux services comme Clickdoc Pro et CGM eVitale, le module de télétransmission en ligne développé par Hellodoc qui vient de s’enrichir du tiers payant en 3 clics.
C’est chose faite. « Le défi était de proposer un logiciel moderne avec un design actuel sans dérouter notre grand nombre d’utilisateurs fidèles. »
Cela passe aussi par le remplacement des petites icônes colorées en relief par des images plates monochrome, en flat design, style minimaliste popularisé par les interfaces des smartphones. Comme le montrent les écrans ci-dessous du nouvel et de l'ancien Hellodoc.

 

 

 

 

Aujourd’hui, un logiciel doit être utilisable autant téléchargé dans le poste de travail que disponible en ligne sur un serveur sécurisé ; il doit être accessible aussi bien sur un ordinateur de bureau avec un clavier que sur une tablette tactile (augmentée ou non d’un clavier) ou un smartphone.

Une interface plus aérée, une architecture SQL plus rapide

La nouvelle interface est plus aérée avec une police de caractère un peu plus grosse et un liseré orange qui permet de savoir où l’on se trouve mais la barre de menu et les repères sont inchangées pour ne pas dérouter les utilisateurs actuels. Les nouvelles icônes arriveront dans un deuxième temps.
L’utilisation d’un bouton + que l’on peut déplacer, permet de remplacer une barre contextuelle. etc. Voir la fiche de Buzz Médecin pour plus d’info.
La nouvelle architecture SQL va permettre d’éviter les lenteurs pour les médecins qui ont un grand nombre de patients et pour les réseaux .
Toutefois il s’agit d’une migration de la base de données qui exige soit de travailler en client-serveur (serveur de base de données) ce qui implique des frais d’installation pour la base SQL. Soit avec la version d’Hellodoc en ligne sur les serveurs de CGM ou d’OVH Santé (plusieurs centres HDS tous en France). Plusieurs centaines de clients utilisent déjà cette nouvelle version en ligne avec satisfaction, souligne Harry Malka.

Tiers payant intégral en trois clics

En s’appuyant sur CGMeVitale, solution de télétransmission en ligne qui est incluse dans la nouvelle version, les équipes d’Hellodoc ont développé un service supplémentaire pour sécuriser les honoraires du tiers payant intégral : bouton à partir d’Hellodoc pour contracter auprès de l’interAMC, lecture de la carte Vitale, sélection de l’AMC (le QR code de l’attestation papier du patient passe devant la caméra de l’ordinateur ou de la tablette).
Les téléservices ADRi (AMO pour le 100%) et iDB (interrogation des droits du bénéficiaire pour les mutuelles) sont interrogés et un signal vert, orange ou rouge s’affiche pour déclencher ou non la télétransmission en tiers payant sans risque. Le reste à charge est calculé pour encaissement et un numéro de facture opposable est enregistré en fin d’opération. « Nous évitons 80% des motifs de rejets ». S’ajoute à cela une aide à la gestion des factures par la recherche multicritère avec un tableau de bord de suivi des paiements ; le rapprochement bancaire est inclus. Ce nouveau service de tiers payant intégral sera proposé à 39 €/mois

Une nouvelle offre matérielle

Compte tenu de l’évolution des pratiques, CGM propose également une configuration matérielle adaptée : une tablette PC Surface de Microsoft avec clavier amovible et un étui-socle renforcé, CGM SmartCover, intégrant un double lecteur de cartes et une caméra pour lire les QR code (55 €/mois)

Doctolib lance Doctolib Médecin, son logiciel de gestion de cabinet

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Avec Doctolib Médecin, logiciel de gestion de cabinet (LGC), préparé pendant deux ans par une équipe de 250 personnes et 2000 médecins, généralistes et spécialistes, Doctolib propose une offre complète incluant la prise de RDV en ligne et la téléconsultation. Trop complète ?

Stanislas Niox-Chateau, le Président co-fondateur, en est convaincu (mais sans doute ne connait-il pas les logiciels du marché les plus aboutis) : « les médecins utilisent des outils qui ont 20 ans de retard ».
Alors, Doctolib est arrivé et a mis le paquet depuis mars 2019. 250 personnes affectées au projet logiciel métier, 300 ateliers de co-construction auxquels ont participé 2000 médecins. On suppose que le budget de développement, non communiqué, doit être à la hauteur des ambitions ! La rentabilité n’est pas recherchée à court terme.

Une interface intuitive et aérée

Le résultat est visible en ligne depuis le 3 mars au matin. En partant d’une page vierge et en utilisant toute la technologie actuelle, on bâtit effectivement un logiciel en ligne au look assez différent avec une interface intuitive et claire qui fournit un accès rapide aux informations importantes, d’après ce que nous avons pu en voir.
On retrouve les fonctions habituelles d’un LGC, dossier administratif et dossier patient, dans une présentation tout à l’écran moderne et aérée. Une seule barre de fonction, peu de boutons, un partage de l’écran en quatre colonnes. Le logiciel "nouvelle génération" se veut simple d'utilisation tout en étant structuré par une codification à la volée.

Sont présentées comme des points forts :
- Le pré-accueil en ligne rempli par le patient dans la salle d’attente ou lorsqu’on prend son RDV sur Doctolib Patient (la plate-forme de RDV) avec les renseignements administratifs et des documents qu’il veut partager, comme des résultats d’analyse ou un compte-rendu d’hospitalisation.
- Le partage de documents avec le patient comme l’envoi de l’ordonnance dans l’espace sécurisé du patient (à ouvrir sur Doctolib Patient)
- La gestion intelligente des documents qui sont intégrés directement dans les dossiers grâce à un algorithme de reconnaissance de caractère (nom du patient, date, nature du document). Les documents peuvent être photographiés/scannés à partir d’un smartphone avec l’app mobile Doctolib Pro
- Doctolib lecteur, un petit lecteur de cartes CPS et Vitale mobile (plusieurs jours d’autonomie) pour les visites. En connexion Bluetooth ou USB, il utilise l’app Doctolib Pro avec synchronisation sur le poste de travail.
- Et bien évidemment l’intégration parfaite avec les prises de RDV de Doctolib Patient et la téléconsultation de Doctolib Téléconsultation
Tel que, Doctolib Médecin est fonctionnel et il est en béta test avec des données depuis décembre.
L’agrément du module de télétransmission (dernière version SESAM Vitale) a été obtenu en septembre et la vérification des droits avec ADRi est active.
L’aide à la prescription avec Vidal Expert est certifiée.
Les messageries sécurisées Apicrypt et MSSanté sont intégrées. Il manque la compatibilité DMP ou l’intégration des téléservices. C’est prévu dans les prochaines semaines, nous dit-on.
Stanislas Niox-Chateau est bien conscient qu’il reste « des milliers de choses à faire dans les mois à venir » en particulier pour les spécialistes.
Attaqué ces jours derniers pour le choix de son hébergeur AWS, autrement dit l'américain Amazon Web Services, Doctolib a répondu qu’AWS a été certifié HDS (hébergeur de données de santé) en France avec ses serveurs en France. Toutes les données sont chiffrées avec des clés de chiffrement hébergées en France. « Nous ne sommes propriétaires d’aucune donnée et nous n’en vendons aucune anonymisée à l’industrie contrairement à d’autres logiciels. Les données sont encryptées de bout en bout et seuls les professionnels de santé peuvent y accéder ».

Doctolib Médecin devrait être d’abord installé chez les 2.000 médecins qui ont participé au projet. Il sera proposé aux médecins libéraux abonnés de Doctolib Patient qui sont 50.000, selon Stanislas Niox-Chateau. De quoi provoquer quelques réactions chez la concurrence...

Prix : 135 € TTC/mois/médecin Vidal compris sans coût d’installation ni de maintenance et sans engagement + 119€/mois/médecin pour Doctolib Patient. Doctolib Téléconsultation 79€/mois/médecin. Doctolib Lecteur 29€/mois. L’export des données ne sera pas facturé.

quelques informations complémentaires sur la fiche de Buzz Medecin en cours de réalisation

Certification des logiciels d’aide à la prescription : publication du référentiel et des listes actualisées

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En attendant le 1er octobre 2021, date d’entrée en vigueur de la nouvelle procédure de certification des logiciels d’aide à la prescription, la Haute autorité de santé (HAS) a publié en mai sur son site les listes actualisées des LAP hospitaliers et ambulatoires certifiés pour la période transitoire actuelle.

Avoir un LAP certifié est un des pré-requis pour percevoir le forfait structure de la ROSP.
Or depuis 2019, la situation était un peu confuse. Le caractère obligatoire de la procédure de certification des LAP a en effet été supprimé dans la loi de finances 2019 (LFSS, art 49), après une décision du Conseil d’Etat. La HAS s’est vu chargée par décret du 21 août 2019 d’établir un nouveau référentiel. Une période transitoire a été établie jusqu’au 1er octobre 2021 , date de l’entrée en vigueur du nouveau texte. Les précisions concernant cette période n’ont été publiées qu’un an plus tard par décret du 25 août 2020. et la HAS a établi une procédure transitoire pour les nouveaux logiciels.

Publication du nouveau référentiel et mises à jour des listes

Enfin, le nouveau référentiel a été publié fin avril. Il comprend 130 critères : 21 concernent les éditeurs de logiciels et 109 les fonctionnalités utiles à la pratique des médecins généralistes.
On rappelle que les logiciels d’aide à la prescription dorénavant qualifiés de DM (dispositifs médicaux) doivent faire l’objet d’un marquage CE (procédure elle-même en cours d’évolution. Voir à ce sujet la documentation du SNITEM…). La procédure de certification française est vue comme complémentaire de ce marquage. Et donc les critères déjà validés pour le marquage CE seront considérés comme acquis.
Ce qui est spécifique au référentiel HAS apparait lié aux particularités du système de santé français : information sur les génériques, attention portée aux médicaments à prescription restreinte, ajout de la précision des motifs de non-substitution, intégration des taux de remboursement, intégration des ordonnances bi-zones.

Dans ce contexte, la HAS a publié début mai les listes actualisées et alphabétiques des 74 LAP hospitaliers et des 82 LAP en médecine ambulatoire certifiés.
Cela permet de vérifier si son logiciel bénéficie d’une certification encore valide. On voit par exemple que Doctolib Médecin ne figure pas sur cette liste mais devrait sans doute en faire partie d’ici la fin de l’année. Une nouvelle liste sera publiée avant la fin de l’année. L’essentiel pour les médecins étant d’avoir un LAP certifié au 31 décembre pour le forfait structure.

Cegedim Santé acquiert Médimust

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Annoncée ce 17 juin dans un communiqué, l’acquisition de Médimust permet à Cegedim Santé, l’activité de Cegedim dédiée à l’accompagnement des professionnels de santé et des patients, de se placer en numéro 1 du logiciel médical en France. L’entité Médimust reste préservée.

Faire entrer Médimust dans son giron, c’est une façon, pour Cegedim Santé d’élargir son réseau et d’étoffer son écosystème de solutions en santé.
Le principal atout de Médimust qui a séduit quelque 2.000 professionnels de santé libéraux (autant de spécialistes que de généralistes), c’est d’être simple d’utilisation, performant et ergonomique. (voir la fiche de Buzz Médecin).
Un logiciel sans histoire médiatique, utilisable à la fois sous les deux environnements Mac et sous PC, qui suit les évolutions réglementaires du forfait structure en fonction des besoins de ses utilisateurs. Mais préférait nouer des partenariats pour la télétransmission (Pyxvital), la compatibilité DMP (Efficience), et plus récemment la prise de RV en ligne (partenariat Doctolib).
Atout supplémentaire, la Banque Claude Bernard était déjà intégrée pour la partie LAP (Logiciel d'aide à la prescription) certifié. Même si la moitié du parc utilisait encore Vidal Expert.
La labellisation e-santé lui a permis de se déployer dans des maisons et pôles de santé. Il s’installe en local et en réseau.
Si le fondateur Alain Adam part à l’occasion de la vente, l’équipe (15 personnes) basée près de Caen reste en place. « Rien n’est changé pour nos clients qui continueront à travailler en local, précise à Buzz Medecin Raphaël Ledormeur, responsable communication, il n’y a ni pression, ni urgence". Nul doute que personne ne veut recommencer les erreurs qui ont pu se produire lors de précédents rachats de logiciel .
A terme, les solutions interopérables de Cegedim Santé seront intégrées comme le module de facturation JFSE pour la télétransmission, Maiia pour la prise de rendez-vous et la téléconsultation, la base Claude Bernard, qui sera déployée sur l’ensemble du parc lors d’une prochaine version.
Pour Médimust, qui testait une solution en ligne, l’entrée dans le groupe Cegedim donne accès aux serveurs HDS (hébergeurs de données de santé) de Cegedim.cloud.
« Médimust propose un logiciel simple associé à des fonctionnalités avancées. Pour notre croissance et pour améliorer le service rendu à nos clients, il était naturel de nous rapprocher d’un acteur majeur avec qui nous partageons la même vision de l'avenir », déclare dans le communiqué Thierry Lepinard, Directeur d’activité de Médimust.
La concentration du marché du logiciel médical entre quelques "acteurs majeurs" n'est pas terminée...

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