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Channel: Logiciels médicaux – Le blog de Buzz Médecin
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Bon anniversaire Médistory

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C’est toujours sympa d’ouvrir un blog par une fête d’anniversaire. Et oui, Médistory, leader des logiciels médicaux sur Mac avec environ 10.000 utilisateurs, a un quart de siècle en 2012 . Et  c’est, hier 4 juillet  – Independence day de l’autre côté de l’Atlantique-qu’ont débuté les festivités. Médistory est né en 1987 à Nancy sur les MacIntosh flambant neufs de la société Prokov Editions, créée spécialement pour sa venue au monde. Son père, Thierry Kauffmann en était déjà très fier et il veille toujours sur la croissance de l’enfant ainsi que sur sa descendance qui a fait souche dans 8.000 cabinets médicaux.

Le 4 juillet donc, Prokov avait invité ses revendeurs et leur a remis un combiné pour leur smartphone. Clin d’oeil du présent au passé qui avait aussi ses bons côtés (c’était si bon de coincer un combiné sous son menton tout en écrivant…).

Le 20 octobre, ce sera cette fois, la fête des utilisateurs, -parfois appelés les médistoriens- avec une soirée de gala à Dinan organisé par le Club Medistory Bretagne avec la participation des Clubs Medistory Nord (Med-cht’i-stories), Centre, Alsace et de la liste medistories. Thierry Kauffmann himself honorera la soirée de sa présence…En profitera-t-il, tel Steve Jobs, lors de ses fameuses keynotes, pour dévoiler à ses fans le fameux Medistory pour iPad  dont on parle depuis plus de deux ans…C’est son secret.

 

 


Windows 8, vos logiciels au bout des doigts

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L’événement est attendu pour le 26 octobre. C’est le jour de sortie officielle de Windows 8. A partir de cette date, la plupart des PC du commerce seront équipés du nouveau système d’exploitation de Microsoft, ainsi que nombre de tablettes. Une évolution majeure qui devrait permettre au major du soft d’unifier le monde du bureau qui est le sien avec le monde tactile du mobile. Et de bénéficier d’un écosystème autour des smartphones et des tablettes comme l’ont imposé Apple avec iOS et Google avec Android. L’enjeu est d’inverser la tendance pour les Windows Phone et les tablettes sous Windows qui n’ont récolté jusqu’ici que les miettes (respectivement 2 et 4% du marché en 2012) de ces marchés en forte croissance. Windows Phone 8 (sortie annoncée le 29 octobre) et Windows 8 ayant le même cœur, les applications pourront passer facilement de l’un à l’autre, et du PC à la tablette. Microsoft annonçait, le 18 septembre, plus de 100 000 applications Win8.

La pré-version, aperçue dans les présentations de rentrée des constructeurs ‘Samsung, Acer, Sony…), en donne un avant-goût. Sous Win8, sur l’écran d’accueil il n’y a plus d’icônes mais des « vignettes dynamiques » encore appelées « tuiles », prêtes à livrer leur contenu en ligne ou installé, sur une pression du doigt (ou un clic). On est dans le monde des « apps » comme sur un smartphone ou une tablette. Si l’écran est tactile, on les fait défiler. Informations, météo, cours de bourse, photos (nouvelle gestion des photos), réseau sociaux, mail et bien sûr logiciel de gestion de cabinet…
Pour ne pas (trop) dérouter l’utilisateur, la vignette bureau donne accès au bureau, très transformé lui aussi. Fini le menu démarrer (même si il est possible d’en faire apparaitre un, au choix de l’utilisateur). Ce sont des barres d’icônes contextuelles qui permettent de passer d’une fonction à l’autre. Mais on peut aussi retrouver les dossiers où ranger les documents…On apprécie le bouton Windows qui permet de revenir à la page d’accueil et la fonction recherche pour retrouver un document ou une application…
Windows 8 va s’accompagner de l’arrivée d’ici la fin de l’année d’une nouvelle suite Office 2013, dont la version 365 Premium (familiale) comprenant Outlook, sera proposée à 99 euros/ an pour cinq utilisateurs en ligne (ou 139 euros par licence). L’ouverture du compte Microsoft pour chaque utilisateur offre également une sauvegarde en ligne. Vos documents sont accessibles n’importe où.

Une révolution compatible

Pas de panique pour les périphériques, Win8 est compatible avec ses prédécesseurs Seven et Vista . La Box Internet continuera à fonctionner ainsi que l’imprimante et tous les périphériques sans avoir besoin d’aller chercher partout des « patch » comme lors du passage de XP à Seven.
Lors d’une migration à partir de Seven tout le contenu de l’ordinateur est transféré. A partir de Vista, le bureau personnel est conservé mais les applications doivent être sauvegardées via des applications comme « allmyapps ». Précisons enfin que l’écran tactile n’est pas indispensable. C‘est un plus.
Les éditeurs de logiciels de gestion de cabinet sous Windows ont commencé à tester leur logiciel dans le nouvel environnement. Le logiciel Hellodoc 5.60 New est compatible, explique-t-on, par exemple, chez Imagine Editions, le tactile est fonctionnel et la fonction de grossissement des icônes permet l’utilisation d’Hellodoc sur une tablette. Chez CLM (Crossway, Mediclick), les premiers tests sont concluants et les versions Windows 8 des logiciels seront prêtes avant la fin de l’année.
L’éditeur est enthousiaste : « on attendait cette version pour adapter des versions tablettes des logiciels répondant aux besoins de mobilité des utilisateurs. »
De toute façon, la décision de migration doit rester au choix de l’utilisateur qui sera forcément un peu dérouté au début par les changements d’habitude proposés. Il n’y a qu’XP qui est à terme condamné, la maintenance de la dernière version SP3 s’arrêtera en 2014.

M.-F.P.
 

Téléservices : dernier week-end pour se connecter ?

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C’est ce dimanche 30 septembre, la date limite pour s’inscrire aux téléservices de l’assurance maladie et obtenir, si l’on télétransmet en outre 66% des FSE, la totalité des 75 points (525 euros) prévus par la Convention 2012 pour l’ « organisation du cabinet ».
On peut se lancer et suivre la procédure indiquée sur le site ameli. On lira certes avec inquiétude sur le forum Fulmedico, les mésaventures de certains confrères notamment avec des Mac . Tout en sachant que la hotline informatique de la CNAM,( 0811 709 710, coût d’un appel local) assure (après 4 mn d’attente le vendredi à 10h26) que tout se passe très bien, si tous « les prérequis sont respectés ». Le week-end, de toute façon, pas question de les avoir en ligne car ce service est ouvert de 8h à 18h du lundi au vendredi. Sur sa lettre, « Espace Généraliste » conseille carrément aux médecins retardataires de se rendre chez un confrère chez qui ça marche déjà, avec sa CPS et une carte Vitale, pour faire une déclaration de médecin traitant en ligne, c’est le service le plus rapide.
Combien êtes-vous de médecins dans ce cas ? Malgré nos demandes répétées depuis dix jours, il n’a pas été possible d’obtenir auprès du service de presse de la CNAM, la moindre statistique concernant le taux de connexions aux téléservices. L’information est-elle trop sensible pour être diffusée ? Difficile de joindre les conseillers informatiques service (les CIS) des CPAM de moins en moins accessibles en direct (ah le 36 46…). Après différentes tentatives, ce n’est qu’auprès de celle d’Annecy, que Buzz-Medecin a obtenu un bilan local chiffré. Au 31 août, sur les 1294 médecins généralistes et spécialistes de Haute Savoie, qui ont tous été contactés par l’un des quatre CIS dédiés, il y avait 735 utilisateurs des téléservices, soit 56,80% dont 20,25% d’utilisateurs de la DMT. Une progression accélérée par la Convention 2012. Les AAT sont passées de 4,63% en janvier à 10,16% fin août. L’enjeu pour les CIS est maintenant de « booster » l’utilisation.

Ce qui freine

Devraient aider les intégrations dans les logiciels métiers réalisées par les éditeurs qui font gagner du temps au médecin. Une dizaine de logiciels intègrent déjà un ou deux téléservices (voir le site du CNDA). Dix huit sont encours d’intégration. Notamment pour les AAT qui prennent encore 2 minutes en ligne contre 15 secondes sur papier. Le deuxième facteur, c’est l’amélioration de l’ergonomie des services offerts par la CNAM (au début, l’envoi d’une AAT en ligne prenait 6 minutes !). Enfin, il reste des problèmes techniques ralentisseurs comme les blocages avec les Mac (deux à trois déplacements du CIS chez le médecin) ou le fait que l’informatique de la CNAM n’a pas fini d’intégrer le RPPS et utilise toujours le numéro Adeli. Ce qui impose d’en créer un ( !) pour les jeunes médecins qui s’installent avec la ferme volonté de tout numériser et ne parviennent pas à télétransmettre avec leur CPS 3 flambant neuf. Ce sera fait avant la fin de l’année, c’est promis. A fond, la Caisse.
M.-F.P.
 

Une démo de Simply Vitale, un système autonome pour la télétransmission et le dossier administratif

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Une tablette tactile, un lecteur SESAM-Vitale, un scanner à main, le tout dans un joli étui cuir pleine fleur qui se décline en six couleurs. C’est le nouveau concept, plutôt séduisant, de bureau mobile proposé aux professionnels de santé (version infirmière dans un premier temps) par RM Ingénierie (groupe Cegedim) sous le nom de Simply Vitale. C’est aussi l’héritier, version techno 2012, du Pocket Vital sur Pocket PC qui avait séduit en son temps quelques 800 professionnels de santé mobiles. Le transfert de leurs données est assuré.
Au jugé, la pochette mesure environ 18×25 cm (j’avais oublié mon mètre ruban et celui qui me faisait la démonstration ne connaissait pas encore les dimensions exactes de son produit). Elle est épaisse (4 à 5 cm) car elle intègre d’un côté une tablette HP Wi-Fi sous Windows Seven (dommage pour Win8) et de l’autre, un casier pour le scanner à main IRIScan (à pile) format A4 et un logement pour le lecteur de carte (un Xiring Office anonymisé dont la diffusion se termine) qui est relié à la tablette par un cordon USB. Le logement s’ouvre par un ingénieux système de dégraphage qui permet de changer la CPS sans tout démonter. Le tout donne une impression de solidité. Le maroquinier a bien travaillé (il paraît que c’est un ancien d’un grand du luxe..).

Télétransmission des FSE en Wi-Fi

Dans sa version infirmière, celle qui est diffusée depuis le 1er octobre, l’écran s’ouvre sur les actualités diffusées par RM. En bas, une série d’icônes que l’on active au doigt ou à la souris. L’icône patient permet d’avoir la liste des patients en cours, du jour, ou en totalité avec leur adresse, leur âge et la fiche du traitement. La lecture de la carte Vitale et de la CPS (il faut ressaisir le code dès que l’appareil se met en veille) ouvre la fiche du traitement en cours avec les actes en série ou les actes isolés (les traitements antérieurs sont stockés et accessibles). Le scanner permet de scanner l’ordonnance, la carte de mutuelle ou un courrier que l’on récupère via la liaison Bluetooth et qui s’insère dans la fiche du traitement. On peut avoir des statistiques d’activité. Et l’infirmière trouve une aide à la prescription dans la base de données intégrée (mais je n’ai pas vu cette fonction par manque de connexion Wi-Fi disponible). La sauvegarde s’effectue sur clé USB. Tout ça pour 89 €/mois sur trois ans (ou 79 € sur 4 ans) avec une boîte aux lettres sécurisée Médisécu, l’assistance téléphonique, la livraison, deux heures de formation téléphonique, etc. Un logiciel de comptabilité en ligne est disponible en option pour 5 € de plus (MaComptaLiberale.com). Tout ça est très simple à utiliser et pèse moins d’1,5 kg.
De retour au cabinet, il n’y a plus qu’à télétransmettre le lot de FSE par connexion en Wi-Fi à la Box Internet (le système FSE Error-tracking cherche l’erreur pour éviter les rejets). On imprime, si besoin, sur une imprimante également Wi-Fi. Les Simply Vitale peuvent communiquer entre eux via la plate-forme MediSynchro (15 €/mois); la synchronisation avec les logiciels de la série 4000 est prévue.
Pour un médecin, le Simply Vitale (qui n’offre pour l’instant aucun dossier médical, ni la possibilité de faire une ordonnance)* permet de répondre aux obligations de télétransmission et d’accès aux téléservices via l’interfaceWeb. C’est un peu juste. Pour un médecin il faudrait au moins une tablette sous Win8 qui s’interface avec le logiciel du cabinet ou utilise un logiciel en ligne avec un hébergeur de données de santé.  Mais, tel que, Simply Vitale préfigure  de nouvelles approches de solutions métier mobiles sur tablettes en préparation chez plusieurs éditeurs…A suivre
 

*Depuis notre test, une base de données est accessible et l’infirmière peut faire des prescriptions. RM Ingéniérie a été primé pour sa campagne de communication par courrier auprès de 65 000 infirmières.

 

http://simplyvitale.com/

 

 

Une version médicale pour le correcteur Antidote 8

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Les plus ardents défenseurs de la langue française se trouvent, on le sait bien, au Québec. L éditeur informatique Druide mène depuis 20 ans le combat depuis Montréal, avec son logiciel Antidote, devenu l’une des références de la correction orthographique et grammaticale. Antidote ne se contente pas de restituer des pluriels et des accords, il corrige les incohérences lexicales sur l’ensemble d’un texte, la sémantique, vérifie le sens de la phrase. Antidote ne laissera pas passer une « plante venimeuse » ou un « problème insolvable ». La version 8 est sortie fin 2012 avec mille mots de plus et une centaine de nouveautés comme la phonétique de quelque 100 000 mots et 600 000 formes dans ses dictionnaires, deux millions de liens pour explorer les champs lexicaux de 57 000 mots, 50 000 nouvelles corrections sémantiques, une amélioration de la correction typographique, en traitant les ligatures, les apostrophes et les espacements fins, etc. Plus pratique, les erreurs sont maintenant traitées en bloc. Antidote, c’est aussi la technologie Anti-Oups pour envoyer des courriels correctement écrits, du titre au contenu et sans oubli de la pièce jointe.

Un correcteur médical abouti

Mais la nouveauté majeure pour le corps médical, c’est la collaboration entre Druide et Mysoft,déjà éditeur de dictionnaires médicaux pour la reconnaissance vocale Dragon, qui a donné naissance à un produit mixte incluant dans Antidote 8 un glossaire médical de 75 000 entrées et 140 000 formes. Druide a revu la structure de ses dictionnaires pour accueillir le glossaire médical au sein d’Antidote.
Les médecins qui soignent leurs écrits aussi bien que leurs malades apprécieront. Et s’ils trouvent une faute dans ce texte, c’est que je n’ai pas (encore) Antidote.

 

 

 

 

 

Antidote sur iPhone

A mettre dans sa poche, la version Antidote Mobile pour iPhone et iPad n’est pas un correcteur automatique mais un ensemble de dictionnaires et de guides qui vous permettront de vérifier l’orthographe mais aussi de trouver une citation et toutes sortes de curiosités de la langue française (et québecoise). Car c’est en rimant que bien souvent je m’enrhime, comme écrivait Clément Marot.
Voir la fiche complète
Antidote 8 et le glossaire sont distribués par Mysoft au prix de 219 € TTC (www.mysoft.fr)
Antidote Mobile sur l’App Store d’Apple, 14,99 €

 

Messageries sécurisées : MSSanté et toutes les autres

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Intense activité du côté, non encore des échanges sécurisés de données de santé mais des solutions disponibles.
Tandis que l’ASIP Santé publiait le 19 septembre le dossier de spécifications qui devraient permettre à tous les opérateurs de rendre leur messagerie MSSanté compatible, Microsoft annonçait en partenariat avec l’hébergeur agréé de données de santé (HADS) Navaho, l’arrivée d’une solution d’échanges sécurisés incluse dans sa suite Office 365 en ligne. Pendant ce temps, Apicrypt trace son chemin, qui prend des allures d’autoroute avec plus de 45000 adhérents et près de 45 millions de messages par an.

Comment choisir ?

En octobre 2013, la situation est donc la suivante pour les médecins qui veulent échanger des données médicales ou recevoir les résultats d’analyse de leurs patients de manière sécurisée.

1) Que vous ayez déjà ou non une messagerie sécurisée, vous pouvez activer gratuitement votre compte MSSanté, le webmail sécurisé de l’ASIP Santé en concertation avec les Ordres. C’est très simple. Il faut se munir de sa CPS et de son code. Il y a un petit logiciel à télécharger pour Windows ou pour Mac. La messagerie est disponible en béta test depuis le 1er juin et ouverte depuis la fin juin. Elle est réservée à l’ensemble des professionnels de santé qui étaient 1200 inscrits à la mi-octobre.
Avec son annuaire en lien avec le RPPS, MS Santé fait entrer les professionnels et les établissements dans un espace de confiance, qui rend inutile la lecture de la CPS à chaque utilisation. L’enjeu est de pousser les éditeurs d’autres solutions et les messageries internes des hôpitaux à devenir interopérable avec MSSanté pour que les échanges médicaux se développe enfin
Inconvénient pour l’instant, c’est un Webmail indépendant des applications, donc les documents envoyés sont des pièces jointes à aller chercher dans les dossiers. On les envoie et on les récupère dans les dossiers par copier-coller. Le nombre d’utilisateurs limite les possibilités échanges. Mais il faut bien commencer et la montée en charge est satisfaisante, selon l’ASIP Santé.

Informations détaillées sur www.esante.gouv.fr/services/mssante

2) Votre logiciel métier dispose d’une messagerie sécurisée utilisant la CPS (type MMS, HellodocMail, DocteurNet, AxiMessage) qui vous sert déjà à recevoir les résultats de laboratoire plus ou moins bien intégrés dans vos dossiers patients et aussi parfois à envoyer des courriers à vos correspondants si vous aviez fait la démarche de demander un certificat CPS. Vous pourrez continuer à l’utiliser. Vous allez en plus bénéficier de l’espace de confiance de MSSanté (sans relecture de la CPS) dès lors que votre éditeur aura rendu sa messagerie compatible. Les spécifications de l’ASIP sont arrivées le 19 septembre. Les éditeurs ne proposant pas encore de messagerie sécurisée pourront également intégrer MSSanté. Les plates-formes régionales d’échanges (Rhône Alpes, Planet santé) sont concernées elles aussi par la compatibilité.

3) Vous faites partie des 45 218 utilisateurs de la messagerie associative Apicrypt parmi lesquels 33 293 médecins libéraux et 8888 médecins hospitaliers. Vous êtes les plus nombreux et quelques hôpitaux vous envoient même les courriers de sortie par mail. Depuis le début de l’année, vous pouvez consulter les courriers et analyses reçus sur votre iPhone ou votre smartphone Android. Avec les analyses, les résultats ne sont pas toujours bien récupérés dans les dossiers pour des raisons de formats. Sachez qu’Apicem, l’association éditrice d’Apicrypt prépare un serveur de normalisation de la biologie qui est en phase de bétatest. Le biologiste devra valider un dictionnaire et une convention de preuve sera établie entre les biologistes et les médecins pour éviter tout envoi de duplicata papier. Les échanges seront tracés.
Comme la plupart des utilisateurs, vous n’utilisez pas ApiMail, la version avec CPS d’Apicrypt parce que vous trouvez que ça ralentit l’opération et que vous n’avez pas toujours de lecteur de cartes sous la main. Lorsque l’Apicem, -c’est envisagé- sera compatible avec MSSanté, vos messages seront conformes à la législation et vous aurez accès à un annuaire plus large encore.
Inconvénient d’Apicrypt : il faut s’abonner (3C par an pour un médecin) et il n’y a pas encore d’interopérabilité avec les autres messageries.

4) Vous utilisez la suite Office 365 (en ligne) de Microsoft. La solution Posts@fer de Navaho permet d’envoyer d’un simple clic n’importe quel document produit avec la suite : Word, Excel, Powerpoint, Outlook dans le respect des normes de confidentialité en vigueur. Les messages sont archivés six mois dans un des centres de  données français agréés hébergeurs de données de santé de Navaho. Les destinataires reçoivent un message les invitant à se connecter via leur CPS à l’espace sécurisé pour prendre connaissance du message.
Cette solution semble particulièrement bien adaptée à l’envoi de dossiers médicaux complets et d’images assorties de leur compte-rendu puisqu’elle autorise des pièces jointes jusqu’à 500 Mo. En rejoignant l’espace de confiance de MSSanté, Posts@fer gagnera en rapidité d’utilisation.
La solution est commercialisée via un réseau de revendeurs partenaires de la société Trust2cloud. Voir la liste.
Le mode de facturation envisagé repose sur le nombre de messages : 25 cts par message.
Gageons que les opérateurs comme Orange ou SFR qui sont aussi HADS ne vont pas tarder à sortir également leur solution pour sécuriser les échanges médicaux…

Révisé le 25 octobre 2013

 

 

 

 

Diffusion des recos : la HAS mise sur le numérique

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Recos, mémos (reminder comme ils disent en interne), cahier des charges, études, protocoles (et bientôt évaluation médico-économiques de certains médicaments), les 350 chefs de projets tous très qualifiés de la Haute autorité de Santé, produisent beaucoup mais encore faut-il améliorer la lisibilité de cette production et faire en sorte que les publics concernés se les approprient…

Les mémos intégrés dans les logiciels

Pour cela, La HAS mise sur l’effet de levier du développement du numérique, comme l’a expliqué le Pr Jean-Luc Harousseau, président du collège de la HAS lors d’une présentation à la presse le 25 septembrede son projet stratégique 2013-2016. Tout d’abord, c’est en interne que le développement du numérique doit commencer par favoriser la collaboration avec un langage commun au sein de la HAS, renforcer les modes de travail collaboratifs et servir enfin à organiser les données recueillies et produites pour les partager. L’utilisation du numérique doit aussi permettre de renforcer les liens de la Haute autorité avec les publics. A savoir d’une part le grand public pour lequel la HAS s’apprête à lancer un site d’information à destination des patients et d’autre part, les professionnels de santé. « Il faut que nos fiches et nos memos puissent être téléchargées par le médecin en consultation » souligne le Pr Harousseau. « Il y a plusieurs manières pour le médecin d’accéder aux informations utiles, les memos peuvent être intégrés dans les logiciels, précise le Dr Rémy Bataillon, il faut déterminer la meilleure ergonomie."
La HAS a ainsi mis en ligne des Recos2clics (voir l’article de Buzz Medecin) dont le mode d’utilisation est en cours d’analyse. Pour avoir les informations au bon moment, cela suppose que les médecins structurent et codent les informations qu’ils mettent dans leur logiciel. La HAS participe à des pilotes en collaboration avec l’ASIP Santé et des éditeurs.
Reste que l’essentiel est d’avoir au départ « des productions simples et simplement accessibles » rappelle Le Pr Harousseau qui compte aussi pour les diffuser sur le développement d’applications mobiles pour smartphones et tablettes.
Tout cela avec des moyens budgétaires qui ont baissé de 8% sur 2011-2013
 

13,7 millions de PS dans la base OneKey de Cegedim

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Lors de son 4e « Investor Summit » à Boulogne, le 16 décembre, le groupe Cegedim a mis l’accent sur sa base de données « stratégiques » OneKey qui renferme les profils de 13, 7 millions de professionnels de santé de 73 pays (dont les Etats-Unis et la Chine et plus récemment le Japon). Au service notamment de l’industrie pharmaceutique, pour ses études de marché et comme outils de CRM (la relation client), OneKey compte 200 000 utilisateurs et assure 53% du chiffre d’affaire du groupe (488 Millions d’euros sur 922). OneKey contient également 1,7 millions de dossiers patients (anonymisés) provenant des praticiens informatisés qui font partie de panels sélectionnés. Les laboratoires peuvent, par exemple, rechercher dans la base quels sont les médecins prescripteurs de leurs produits, savoir quelles sont leurs préférences en matière de visite médicale (face à face, visite interactive), etc. Répondant à une question, Esther Van Hulten, l’une des responsables de OneKey a précisé que les médecins pouvaient avoir accès à leurs données et donnent une autorisation pour la gestion et la collecte d’informations les concernant. OneKey suit également -c’est une nouveauté- l’activité des médecins sur la Toile (blogs, tweet, réseaux sociaux, etc..). Pour en savoir plus.

Un agenda en ligne ouvert aux patients début 2014

Cegedim, c’est aussi un leader européen des logiciels médicaux, de la location d’ordinateurs et des bases de données médicales. (31% du CA) : 78 000 pharmaciens et 145 000 médecins et paramédicaux équipés. Le marché est porté par le P4P présents dans plusieurs pays et rebaptisé en France ROSP, a expliqué le Dr Eric Jarousse, vice-président de CHS (Cegedim Healthcare Software), « le médecin devient un des maillons du dispositifs de soins et le pharmacien aussi ». C’est une tendance mondiale avec un patient acteur reconnu du parcours de soin. Face à ces nouveaux besoins, Cegedim s’apprête à lancer en France son portail Patient déjà opérationnel en Espagne. Un des premiers services proposés sera celui de l’agenda en ligne ouvert au patient, synchronisé avec les logiciels CLM. Autre tendance, celle des objets santé connectés (voir la BuzzLetler de novembre) utilisés par le patient en automesure, des mesures qui ne seront utilisables par le médecin que si elles sont analysées et en quelque sorte prédigérées. Avec ses serveurs sécurisés (HADS en France) et ses logiciels métiers, Cegedim s’estime bien placé sur cette nouvelle activité. « Nous avons les fondations solides nécessaires pour gérer ces écosystèmes ».
Dernier maillon de cette chaîne de services du secteur santé, les assurances et les mutuelles. Cegedim les informatise et prend en charge la gestion des flux et tiers payant (16% du CA). Dans ce contexte, la généralisation du tiers payant qui se profile en France est plutôt une bonne nouvelle pour le groupe français dont le métier est en train de changer en profondeur, au rythme des mutations de l’industrie pharmaceutique et de la pratique médicale.

 


HelloDoc racheté par CGM

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C’est tombé comme ça vendredi sur RTTNews.com, un fil spécialisé dans les informations financières… “CompuGroup Medical AG (CMPVF.PK), a provider of eHealth solutions, said it has entered into an agreement to acquire Imagine Editions and Imagine Assistance, both based in Soulac Sur Mer in France, including their software HelloDoc”. L’équipe dirigeante d’Imagine Editions l’avait appris la veille de la bouche de Maryline Minault, présidente de la société. Et c’est par un communiqué conjoint à en tête de CGM diffusé ce mardi 14 janvier que les clients HelloDoc ont été avertis qu’ « Imagine Editions et Imagine Assistance rejoignent CompuGroup Medical AG ». « Rien ne va changer chez HelloDoc, assure-t-on, tout le personnel reste en place. Vos contacts…restent inchangés. Vos contrats restent valables sans aucune modification. HelloDoc…est votre logiciel et restera votre logiciel ». Des précisions importantes car les tarifs de maintenance vont presque du simple au double entre HelloDoc et AxiSanté, le logiciel phare de CGM Solutions, la filiale française du groupe allemand.


L’accord entre Mme Maryline Minault, présidente- fondatrice d’Imagine Editions en 1987 avec son mari Philippe aujourd’hui décédé, et CGM, sera scellé jeudi par la venue à Soulac-sur-Mer de Frank Gotthardt, CE0 (PDG)-fondateur de CGM en 1987.
Et s’il ne connaît pas le coin, le CEO sera dépaysé par ce bout du monde qu’est la pointe de la Gironde.
Il n’empêche, pour Soulac-sur-Mer dont Imagine, avec 110 personnes, est le principal employeur, c’est la deuxième onde de choc après les intempéries de ces derniers jours où les vagues des grandes marées ont encore emporté un bout de la dune littorale fortement entamée par la tempête Xynthia en 2010.

HelloDoc + AxiSanté = 40 000 médecins

Avec l’acquisition du parc d’HelloDoc, la part de marché de CGM en France va doubler pour atteindre quelques 40 000 médecins, en faisant le leader incontesté du secteur, devant son rival CLM (Cegedim Logiciels Médicaux). CGM, c’est une base de 400 000 professionnels de santé dans 43 pays. Le groupe est implanté dans 19 pays et emploie 4000 personnes. En 2010, son chiffre d’affaires était de 312 millions d’euros. Celui d’Imagine était de 7,5 millions en 2011 et de 7,2 en 2013 (chiffre cité par RTT News pour 2013). Appartenir au groupe CGM ouvre « de nouvelles opportunités » pour HelloDoc avec les solutions intégrées patients, la connectivité et la mobilité, souligne le communiqué. Ce qu’attendent les clients d’HelloDoc, après les problèmes rencontrés par la version certifiée HAS début 2013, c’est une version 6 de leur logiciel avec l’abandon des bases Access pour SQL. L’objectif de sortie d’HelloDoc 6 est désormais fixé à 2015.
Maryline Minault va continuer en tant que consultante à nous accompagner, précise Frank Gotthardt, en se disant particulièrement heureux d’avoir pu convaincre Mme Minault de « notre engagement fort pour HelloDoc ». On ne sait pas quand les discussions ont commencé, ni quel est le montant de la transaction mais on gage que la dynamique fondatrice d’HelloDoc, qui aimait se prévaloir de son indépendance face aux grands groupes, ne s’est pas séparée de sa société sans état d’âme, ni sans négocier pied à pied.
Une page de l’informatique médicale vient encore de se tourner. La concentration du secteur continue. Et n’en déplaise à notre ministre Montebourg, c’est l’Allemand qui a racheté la Française.

Hello Maryline !

 

Hellodoc racheté par CGM (2) : Marilyne fait des projets, Franck Frayer rassure

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Après le rachat d’Hellodoc par le groupe allemand CompuGroup Medical et malgré les communiqués rassurants envoyés à la clientèle, plusieurs questions sont sur toutes les lèvres. Buzzmedecin n’a pas a hésité à les poser à Marilyne Minault et à Franck Frayer, PDG de CompuGroup Medical France, sans attendre la conférence de presse prévue courant février.

On sent Marilyne Minault, heureuse et détendue comme cela ne lui était pas arrivé depuis longtemps… « J’ai donné 30 ans à Imagine en élevant cinq enfants, je savais qu’un jour je vendrais. C’était un vieux projet que nous avions avec mon mari Philippe, décédé il y a 4 ans. En 2014, il aurait eu 60 ans. C’était la limite qu’il s’était fixé. J’ai tenu bon jusque là. J’aurai pu continuer encore mais j’ai trouvé que c’était le bon moment. Un peu de lassitude aussi avec la gestion du personnel, 120 collaborateurs à présent. Sur mes cinq garçons, l’ainé est comédien, le second infographiste…le dernier est passionné par l’informatique mais il n’a que 18 ans. Je me suis engagée auprès de CGM à rester le temps nécessaire. J’ai l’assurance que le siège reste à Soulac, que les emplois sont préservés. J’ai un contrat de conseil pour trois ans. Après je vais tourner la page. J’aurai alors 60 ans moi aussi…
Pour le moment, ça continue comme avant…Mais dans quelques temps je vais développer des projets avec mes garçons, de la production de films, du théâtre. J’ai toujours adoré le théâtre j’y vais aussi souvent que je peux. Je joue au théâtre depuis l’âge de 4a ns en classe c’est moi qui déclamai des poèmes. J’ai joué de nombreux rôles du Molière, un lac des cygnes comique, etc.…
En y repensant, c’est vrai que Marilyne se montrait parfois au MEDEC avec des tenues…de scène.

Pour Franck Frayer, actuel PDG de CompuGroup Medical France, ce rachat le place à la tête d’une entité qui voit doubler effectifs et chiffre d’affaires. CompuGroup Medical Solutions éditeur d’Axisanté 4 et 5 ne compte effet qu’une cinquantaine de personnes et le Réseau santé sociale 40. Hellodoc, c’est 120 personnes dans un bourg de 2800 habitants. « La journée officielle de présentation du jeudi 16 janvier avec la venue de Franck Gottardt, son PDG fondateur, depuis Coblentz où est installé le siège du groupe, nous a permis de mesurer l’attachement et l’ambiance familiale de la société Imagine. La presse locale, le sénateur maire, tout le monde était là. Nous avons un peu perdu cette dimension chez CGM dont les services semblent moins personnels aux utilisateurs. Cet équilibre est la martingale gagnante d’Hellodoc et il n’est pas questions de la changer. D’ailleurs ce n’est pas la philosophie de notre groupe. CGM dont l’activité logicielle s’est constituée en Allemagne par rachats successifs a conservé cinq produits différents pour les médecins Albis, Turbomed, Medista, DataVital et Compumed. Même chose en Italie où on a gardé toutes les marques. On va donc prendre grand soin du produit Hellodoc. Il y a eu assez d’exemple par le passé de tentative de fusion des parcs clients sur un seul logiciel qui se sont soldés par 50% de départ vers la concurrence. Les utilisateurs peuvent être rassurés : ce n’est pas notre intérêt. Notre objectif, c’est de développer des services complémentaires. Pour que les deux logiciels puissent utiliser la même plate-forme de communication. » Dont acte, pour le nouveau leader incontesté du logiciel médical en France.

 

 

Maisons et Pôles de Santé : 6% ont un SI partagé entre PS

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Les 3èmes journées nationales de la FFMPS (Fédération française des maisons et pôles de santé) ont fait salle comble au centre des congrès de Tours les 21 et 22 mars avec plus de 500 inscrits, preuve du dynamisme des « équipes de soins primaires exerçant de manière cooordonnée ».

L’intérêt de ce marché n’a pas échappé aux éditeurs de logiciels qui étaient présents (CLM, CGM, Prokov, ICT, Weda) ou avaient glissé un dépliant dans le sac remis aux participants (Silk Informatique, Aatlantide).
 

 

 

 

 

 
600 MSP ouvertes fin 2014

Combien y en a-t-il ? Les promoteurs, ceux qui ont depuis longtemps une vision d’avenir de l’exercice coordonné en voient déjà 1000 pour la fin de l’année…Les statistiques de l’observatoire mis en place à la DGOS (direction générale de l’offre de soins) en mars 2012, établies à partir des données des ARS, recensent 436 MSP ouvertes et 493 en projet au 14 mars 2014. A comparer avec les chiffres du 14 mars 2013 : 240 et 309. Soit 70% d’augmentation en un an. Et plus 62% pour le nombre de maisons à caractère multidisciplinaire ouvertes : 394 en 2014 contre 149 en 2013. D’ici fin 2014, Isabelle Manzi, à la DGOS, estime qu’il y aura 600 maisons ouvertes et 480 en projets.
Une chose est sûre, l’exercice coordonné a le vent en poupe. Ce n’est pas une mode passagère mais bien une tendance de fond. Qui va dans le sens de la volonté des pouvoirs publics (et de la stratégie nationale de santé) et des souhaits des professionnels de santé eux même. « Les jeunes ont envie de faire de la médecine générale si c’est dans ce type de structure, a souligné le Pr Dominique Perrotin, président de la conférence des doyens qui observe « une remontée des soins primaires qui étaient en train de se déliter »

5% des médecins, 10% des PS

1900 médecins travaillent en exercice coordonnée selon le chiffre de l’observatoire. Le président de la FFMPS, le Dr Pierre de Haas, estime que le regroupement touche 5% des médecins et 10% des professionnels de santé. De fait, toutes les équipes de soins primaires exerçant de manière coordonnée sont concernées, qu’elles se situent dans une maison, travaillent en pôle ou encore en centres de santé. Le président de la fédération nationale des centres de santé, le Dr Richard Lopez ne voit pas la différence de pratique avec les professionnels des 450 centres de santé médicaux et polyvalents, fussent-ils salariés et prédit que dans 5 ans, les deux fédérations auront fusionné pour donner naissance à la fédération des soins primaires. La différence se situe surtout dans la facturation avec un agrément SESAM-Vitale spécifique pour les centres de santé.
Pour le Dr de Haas, le mouvement est parti, l’avenir est dans les équipes. Il y aura des unités de deux médecins comme de 18…

6% de partage d’information entre PS

 

 

 

 

 

 

 

 

Le partage de l’information fait partie du cahier des charges établi par l’ASIP Santé en collaboration avec la FFMPS pour la labellisation des logiciels. Mais selon l’enquête de la DGOS (251 réponses sur sur 436 MSP) si 50% des maisons ouvertes projettent de se doter d’un Système d’information partagée entre PS, seules 6% l’ont fait. Même si entre médecins, la proportion est bien supérieure. Il y a donc encore beaucoup de travail pour les six logiciels labellisés. Cinq labels ont été validés lors d’une visite de conformité ( ActeurCS.fr, Chorus en niveau 2 , Hellodoc, Monlogicielmedical.com , Weda). Le 6ème, celui d’éO vient d’être délivré. Axisanté 5 va entreprendre le processus. Son logiciel de télétransmission Axiam est déjà agréé pour les paramédicaux. Présentant leur solution à Tours, plusieurs éditeurs ont mis l’accent sur la messagerie instantanée interne qui facilite la communication entre professionnels. C’est le cas d’ICT et de Weda (qui utilise son module d’échange). Les groupes comme CGM et CLM insistent sur l’importance de leur réseau d’agences ou de représentants en région. CLM a engagé 4 chefs de projets pour accompagner les phases préparatoires. Quant à Medistory, très apprécié de ses clients, il n’est pas labellisé et pense qu’un fonctionnement en réseau suffit à la coordination et que le partage de données avec les paramédicaux n’est pas encore souhaité par tous. Dans l’attente du prochain label.


 

 

Il faut savoir que la HAS (Haute autorité de santé) a mis en place un centre de ressources en soins primaires pour plus d’efficience et de qualité dans les MSP. L’objectif est d’aboutir à des « data set » de bonnes pratiques du parcours de soins qui pourraient s’insérer dans les logiciels et servir à évaluer l’activité (indicateurs). La labellisation est en train d’évoluer avec la réalisation d’un nouveau cahier des charges où la qualité (du service notamment) sera prise en compte.

 

 

 

 Un modèle économique encore fragile

Les projets de MSP doivent beaucoup aux professionnels eux-mêmes quand ils sont promoteurs mais aussi aux efforts financiers de l’Etat, des régions voir de l’Europe qui apportent la moitié du budget. Mais il faut éviter de penser à l’immobilier au départ. Il faut penser au projet médical et coordonné. « Nous avons besoin de bouger des frontières pour que l’équipe puisse facturer » Ce type de nouveaux actes n’est pas encore répandu. Le Dr Luc Duquesnel de l’UNOF s’est désolé que n’aient été prévues que 150 enveloppes pour les nouveaux modes de rémunération (NMR) alors que 230 demandes ont été déposées. 147 MSP en bénéficient. « En laisser un tiers sur le carreau, ce n’est pas possible. »

 

La reconnaissance vocale intégrée au dossier fait gagner 45 mn/jour

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Il est temps de recommander la "reco".
La diffusion du dossier patient informatisé dans les établissements va rendre de plus en plus indispensable et appréciée la reconnaissance vocale dans tous les domaines des soins cliniques. Nuance en est convaincu et il suffisait de se rendre sur son stand d’Health-IT (20-22 mai Paris-porte de Versailles) pour se laisser convaincre à son tour. Il ne s’agit plus seulement de dicter un compte-rendu qui sera remis en forme par un secrétariat mais de travailler « en live ». « C’est compliqué de rentrer des informations dans le dossier patient du SIH (système d’information hospitalier), souligne Anne Durand-Badel, chargée du marché santé chez Nuance, l’idée que la reconnaissance vocale est la solution à ce problème gagne du terrain en France. » Nuance recense 500 000 médecins utilisateurs de ses produits dans le monde, mais le taux d’équipement français reste faible, hors la radiologie où un médecin sur trois pratique la reconnaissance vocale. Pour recommander la « reco », Nuance s’appuie sur des études qui démontrent le gain de temps (environ 45 mn par jour) et l’amélioration de la qualité des dossiers et des comptes-rendus, avec la dictée en live.
Démonstration (de Dragon Medical Direct version 1.5) : avec la commande vocale intégrée dans le dossier patient, la tâche du médecin se simplifie en effet. Inutile de cliquer et de saisir. La dictée se fait à la volée et le commentaire s’intègre de façon structurée dans les différents champs du dossier. A-t-on besoin d’une image, on commande son affichage. La dictée se fait alors sous l’image et le contenu s’affiche dans le champ choisi. La modification d’une prescription, en lien avec la base de données de médicaments, se fait tout à la voix. Si le médecin veut proposer un RV au patient, l’agenda s’ouvre, etc.…

Dicter avec son smartphone au cabinet

Pour les cabinets médicaux, Nuance a sorti à l’automne dernier la boîte Dragon Medical Practice Edition 2 à installer dans le poste de travail (il existe aussi une version « cloud » pour la mobilité et les groupes de travail). Principales nouveautés : la possibilité d’utiliser son smartphone (IPhone et Android) à la place du microphone et la dictée transparente. Comprenez qu’il devient possible d’ouvrir une image et de dictée dans une fenêtre en surimpression sur cette image. Cette version s’intègre naturellement dans la plupart des éditeurs de texte (dont la suite Office) et à défaut, on peut dicter en texte et transférer.
Aujourd’hui la « reco », ça marche avec moins de 10% de taux de correction (rapport du nombre de mots à corriger sur le nombre de mots dictés).

L’assistant virtuel

L’étape suivante de cette évolution existe déjà. C’est Florence (ainsi nommée en référence à Florence Nightingale, réformatrice des soins infirmiers au milieu du XIXe siècle), assistante médicale virtuelle qui connaît tout de vos patients en reliant les données les concernant entre elles. Le médecin interroge Florence au sujet d’un patient et celle-ci lui rappelle par synthèse vocale la date du RV, les vaccins à faire, le dernier résultat d’analyse, son ordonnance, ses antécédents. La présentation de Florence aux Etats-Unis a suscité un réel engouement. 80% des médecins américains pensent que les assistants virtuels vont changer leur pratique d’ici à 2018 …

Pour rencontrer Florence (c’est en anglais) sur You Tube
 

CLM lance monEspacePatient, la relation médecin-patient sur le web

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Cegedim Logiciel Médicaux annonce, dans un communiqué du 17 juin, l’ouverture pour ses clients équipés de Crossway, Docware et monlogicielmedical (plus tard pour ceux de Mediclick), d’un espace web sécurisé où vont pouvoir se développer de nouvelles relations médecins-patients en connexion directe.
monEspacePatient.com propose déjà deux services : un agenda où le patient peut prendre rendez-vous dans les plages horaires selectionnées par son médecin et un partage de la synthèse médical de son dossier (antécédants, allergies, etc..) et des prescriptions en cours.
monEspacePatient était annoncé depuis quelques mois. Mais s’appuyant sur l’expérience acquise avec le portail patient déjà opérationnel en Espagne, CLM a peaufiné cet espace quant à l’ergonomie et la sécurisation, prenant en compte les remarques des betatesteurs.

Agenda en ligne sans abonnement

L’ouverture est laissée à l’initiative du médecin. C’est lui, qui a partir du nouveau bouton de son logiciel ou en se connectant sur le site, peut ouvrir un compte. Il peut commander une affiche pour sa salle d’attente et reçoit un kit de démarrage (dont des mode d’emploi à remettre au patient). Pas besoin d’abonnement pour paramétrer son agenda en ligne et ouvrir des créneaux horaires sur le web. L’agenda accessible sur le Web est synchronisé avec celui de son logiciel-on peut dire que c’est le même- et avec le télésecrétariat médical s’il a souscrit ce service. Les quinze premiers rendez-vous pris sur le web sont gratuits. Les patients reçoivent un email 24h avant le rendez-vous. L’envoi de SMS de rappel est payant poiur le médecin. Les suivants sont facturés par tranche forfaitaire de façon à équilibrer la dépense pour les clients du télésecrétariat également au forfait : plus de RV pris sur le web, c’est d’autant moins de prises de RV au téléphone… Quant à l’envoi du volet médical de synthèse et de l’ordonnance, il est gratuit et peut s’automatiser. C’est le médecin qui décide avec son patient de ce partage (sous forme d’un lien vers ces données).
Lorsque le patient veut ouvrir un compte (il a vu l’affiche, le médecin lui en a parlé), il donne son mail et son numéro de téléphone mobile au médecin qui créé l’espace personnel du patient. Celui-ci reçoit un login/mot de passe par mail ainsi qu’un code de sécurité par SMS sur son téléphone mobile. Il devra les utiliser lors de sa première connexion et personnaliser son mot de passe. Lorsqu’il se connecte, son tableau de bord lui indique le liste de ses médecins qui ont un compte, les rendez-vous à venir, les liens vers les agendas, les liens vers les informations médicales et les traitements en cours. Il voit tous les produits prescrits et peut imprimer la dernière ordonnance.

De nouveaux services à développer

Pour CLM, ce portail patient, hébergé sur ses serveurs sécurisés (agréés HDS), permet d’envisager toutes sortes de services aptes à développer la relation directe patients-professionnels de santé. Alain Missoffe, directeur général de CLM et président de Cegedim Healthcare Software en évoque trois dans le communiqué : la prévention, l’éducation thérapeutique, le suivi des dispositifs médicaux et ajoute : "nous croyons beaucoup dans un outil comme monEspacePatient". On songe à tous ces objets santé connectés en auto-mesure, comme ceux que teste régulièrement Buzz Medecin (voir la rubrique). Demain, CLM sera à même d’offrir aux patients la possibilité des gérer ces mesures et de les partager avec leurs médecins (pour les intégrer directement dans le logiciel ?).
A terme, on voit que certains éditeurs (Compugroup a également ouvert un agenda en ligne ouvert au patient synchronisé avec ses logiciels) vont constituer, de fait, pour la gestion des nouveaux services, des bases de données patients. Des bases toutefois bien modestes,  comparées au Big Data collecté par les champions de l’Internet !
 

e-Santé : les recommandations du « livre-rapport » Robin

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Depuis son départ de l’ASIP Santé le 30 novembre 2013, le Dr Jean-Yves Robin s’est donné le temps de la réflexion. Et en publie le fruit sous le titre « Santé, l’urgence numérique ».

« La France n’est pas inactive mais elle court sans cap ». Cette phrase à l’avant dernière page donne le ton du livre de Jean-Yves Robin, directeur de l’ASIP Santé pendant 5 ans (2008-2013) sur l’urgence des mesures à prendre pour faire de la France un leader de l’e-santé. Un livre ? Plutôt rédigé comme un rapport, celui qu’on ne lui a pas demandé et qu’il a voulu écrire même s’il relève que sur le sujet, le nombre d’écrits est « inversement proportionnel aux avancées observées ». La France a 20 ans de retard dans le développement de services numériques dans le domaine de la santé. A quelques mois de la discussion sur la loi de santé préparée par Marisol Touraine qui prétend donner ce cap par une Stratégie nationale de santé, le Dr Robin pense avoir repéré les leviers à actionner d’urgence. Les parlementaires feraient bien de le lire. Ce n’est pas le roman de l’été, on n’y trouve pas de révélations et pour tout dire, il donne parfois une impression de redites car la pensée de l’auteur revient sans cesse sur les mêmes failles du système, communes à la télémédecine, aux systèmes hospitaliers, à l’accès et à la production des données de santé et demain, si l’on n’y prend garde, à l’industrie des objets médicaux connectés. De fait, le sujet, complexe , de la e-santé est mal appréhendé par les politiques surfant sur les effets d’annonce et les traitements d’urgence des crises sanitaires.

Eparpillement des moyens et des initiatives

On imagine que le Dr Robin, passé par la médecine humanitaire, fondateur d’une entreprise spécialisée dans les réseaux de soins, habitué à l’action, pensait avoir les manettes quand il a pris la direction de l’ASIP Santé, avant de s’apercevoir que la CNAM (qui était aussi son bailleur de fond) ne trouvait d’intérêt qu’au développement de ses téléservices et pas du DMP*. On comprend qu’il s’est heurté très vite aux incohérences de la politique publique, aux rivalités des structures et au « millefeuille législatif illisible » tant pour les citoyens que pour les professionnels. L’éparpillement des moyens et des initiatives (surtout en région) est dénoncée d’un chapitre à l’autre : la DGS, 25 ARS et 5 agences sanitaires pour les alertes en santé publique ; les Finances + les Affaires sociales –Santé pour l’économie Santé Numérique et la Silver Economie ; la DGOS, les régions, les ARS, la DSS (direction de la Sécurité sociale) pour la télémédecine, 300 structures de HAD, etc.
Que faire ? Sachant que l’interventionnisme de l’Etat (il est pourtant nécessaire de réguler un système conçu avec un idéal de solidarité et d’égalité) convient mal au numérique qui se nourrit d’innovation et d’agilité. Les leviers identifiés se comptent par demi-douzaine à la fin de chaque chapitre. Nombre d’entre eux figurent déjà dans de précédents rapports. Mais c’est vrai qu’il serait plus efficace d’ adopter le NIR comme identifiant pour tous les patients du secteur sanitaire et médico-social, qu’un retour d’information vers les professionnels de santé (ainsi qu’une association économique) les inciteraient à produire des données médicales de qualité , qu’il serait temps de disposer d’annuaires fiables (Jean-Yves Robin égratigne au passage le RPPS) permettant un service public de renseignements fiables…

Sans attendre que la richesse de nos données soit exploitée ailleurs et nos politiques sanitaires dictées par les moteurs de recherche sur le Web…
Santé, l’urgence numérique. Faire de la France un leader de l’e-santé. L’Harmattan, 200 p, 21,50 €

*Quant au DMP, loin de le considérer comme un échec, il rappelle que la CNAM a supprimé son budget de déploiement en juin 2011 alors qu’il était techniquement prêt. Pour des raisons de pragmatisme, Jean-Yves Robin, ne voit comme seule solution, « nouvelle démission de l’Etat », de passer le DMP dans le champ de la CNAM (NDLR c’est ce qui a été décidé pour le DMP2) en espérant qu’elle ne laissera pas orpheline la messagerie MSSanté en cours de déploiement. Les deux projets devraient être, selon lui, impérativement intégrés dans les contrats d’objectifs des établissements de soins et dans le ROSP des médecins libéraux ainsi que dans les politiques régionales de santé.
 

Medaplix sur le Cloud Pro d’Orange

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Orange propose sur son portail Pro à ses clients professionnels de santé, le logiciel 100% Web Medaplix de Medext Group qui a beaucoup évolué et progressé en fonctionnalités depuis son lancement il y a deux ans (voit le nouveau test de Buzz medecin).
Une façon pour l’opérateur d’enrichir son offre Cloud Santé qui ne comptait jusqu’ici que la boîte mail sécurisée pour les FSE ainsi que la possibilité de création et d’hébergement d’un site Internet à 29,90 euros HT/mois (pour un site livré sous 5 jours après entretien téléphonique, adapté à chaque spécialiste et conforme à la déontologie médicale).
Pour Medaplix vendu en ligne sur un mode low cost où il faut tout installer tout seul, attirer les médecins clients Orange (et ils sont nombreux, issus en particulier de l’ancienne offre Wanadoo santé) constitue une opportunité de développement non négligeable.
L’offre Orange est plus chère mais elle inclut formation (deux heures) et assistance téléphonique (numéro vert). Et elle est sans engagement. Après un mois d’essai offert, on peut mettre fin au contrat à tout moment. Et Medaplix permet d’obtenir la ROSP.
20,83 € HT /mois pour Medaplix seul et 37, 50 € HT/mois avec la télétransmission (Pyxvital).
http://lecloudpro.orange.fr/catalogue/Medaplix


DCI obligatoire et interdiction de publicité dans les logiciels de prescription au 1er janvier 2015.

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Le décret paru le samedi 15 novembre au Journal officiel (Décret n°2014-1359 du 14 novembre 2014) rend obligatoire au 1er janvier 2015, la certification des logiciels d’aide à la prescription médicale (LAP) et des logiciels d’aide à la dispensation (en pharmacie) . Ce décret d’application de la loi sur le renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé (29 décembre 2011) et de l’adaptation au droit de l’Union européenne (loi du 24 février 2014) était attendu.
Le décret stipule aussi que la mention de la dénomination commune internationale (DCI) devient obligatoire sur les ordonnances à partir du 1er janvier 2015.

Absence de publicité de toute nature

Le texte précise l’objet du LAP : " proposer aux prescripteurs exerçant en ville, en établissement de santé ou en établissement médico-social, une aide à la réalisation de la prescription de médicaments". Les autres fonctionnalités du logiciel métier ne sont pas concernées par la certification. L’élaboration de la procédure de certification est confiée à la HAS (Haute autorité de santé) qui établit les référentiels. La certification est obtenue pour 3 ans.
Un des articles rappelle les six exigences « minimales » du référentiel : conformité aux dispositions réglementaires et aux règles de bonne pratique, assurer la diminution du coût du traitement à qualité égale, prescription en DCI, information sur le médicament issue d’une base de données agréée HAS (selon une charte de qualité), informations sur le concepteur du logiciel et le financement de son élaboration et aussi des « exigences de sécurité portant sur l’absence de toute information étrangère à la prescription et de publicité de toute nature ainsi que sur sa qualité ergonomique ».
Les 38 LAP déjà certifiés répondent à ces exigences. La prescription en DCI est une question de paramétrage. L’interdiction de publicité pourrait en revanche concerner directement plusieurs logiciels du marché. Dans les logiciels de CompuGroup Medical (AxiSanté, Hellodoc), le service BIQ (Bulletin d’information quotidien) s’affiche à l’ouverture du logiciel et des économiseurs d’écrans sponsorisés apparaissent quand l’ordinateur est au repos.  Le BIQ diffuse des informations éditeurs, des actus médicales mais aussi des bannières publicitaires. L’utilisateur peut le désactiver mais pas le désinstaller. Franck Frayer, CEO de CGM France, a indiqué à Buzz Medecin sa position : "Nous allons nous conformer à ce que souhaitent la loi et le marché". Il attend pour le moment d’avoir des précisions, les autres fonctions du logiciel n’étant pas concernées par la certification. Les logiciels CLM (Cegedim) qui donnent la possibilité à leurs utilisateurs d’accepter des écrans de veille publicitaires (en échange d’une réduction sur la maintenance) sont-ils concernés?  L’étaient bien évidemment ceux du logiciel Pratis qui avait bâti son modèle économique sur la gratuité et la présence de bannières publicitaires permanentes (il n’a d’ailleurs jamais fait de demande de certification). Mais ce logiciel est en voie de disparition avec un éditeur en liquidation judiciaire (voir la Buzz Letter d’octobre). Buzz Medecin n’a en tout cas pas réussi à obtenir la HAS pour obtenir les précisions souhaitées.
Si les logiciels d’officine sont soumis au même décret, le référentiel de certification est différent puisqu’il s’agit d’aide à la dispensation. Mais les exigences sont quasi identiques.

Voir le texte du décret sur Legifrance
 

 

Kap&Link de Kapelse, un « terminal lecteur » fixe nouveau et différent

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C’est dans un café de la Porte Maillot qu’elles m’ont été montrés (enfin !!), les « solutions » SESAM-Vitale de Kapelse, homologuées selon le référentiel « terminal lecteur » 3.30 le 22 juillet dernier et dévoilées sur le site du GIE depuis quelques jours. Ingenico n’est plus le seul sur le marché…

Un produit différent

Ce nouveau produit est différent : beau, design, léger, branché, compact, connecté. Il va servir à la télétransmission, à la mise à jour des cartes Vitale et à bien d’autres choses. Kapelse est une nouvelle société qui « conçoit des solutions e-santé innovantes pour le suivi simple et sécurisé des patients à leur domicile". Kapelse travaille sur un projet de box télésanté de la taille d’une mini tablette, le Kap&Care, aujourd’hui abouti dont « l’objectif est de stocker, visualiser et transmettre des mesures de santé de manière sécurisée et accessible par un tiers » (c’est la « Satebox » du projet lorrain Satelor, actuellement en test chez des patients). Il a fallu y intégrer une partie authentification par CPS, pour le suivi par les professionnels de santé.

Fabriqué en France

De la box au lecteur de carte, il n’y avait plus, si l’on peut dire, qu’une fente à rajouter et même deux (pour les cartes mutuelles mais pas bancaires). Et voici le Kap&Link. Blanc avec écran couleur tactile, format d’un smartphone qui serait renflé à la base, il s’utilise en position verticale ou horizontale. Avec des rainures antidérapantes au dos et à la base, qui est arrondie et intègre un cerclage chromé recouvert d’antidérapant. Ce « terminal lecteur » est fabriqué en France s’il vous plait (avec 60% de valeur française) dans deux usines. La société Kapelse a tenu à faire travailler des entreprises françaises, avec toutes les difficultés qu’on imagine…Il respecte la norme RHOS et sa fabrication n’utilise ni colle, ni solvant, ni peinture. La coque plastique est teintée dans la masse.

La carte CPS s’installe dans le socle où se glisse également le cordon USB. Une fois le réceptacle fermé, le cordon ne risque pas de se débrancher. C’est élégant et astucieux. Pas de CD d’installation, le pilote s’installe dans le poste de travail à partir du lecteur. Installation plug and play pour MacOS et Windows (mise à niveau pour Win XP) et Linux. Le microprocesseur travaille sous Linux, ce qui lui assure rapidité et performance. Il est ouvert à toutes sortes d’applications. Il suffit de lui ajouter un accessoire (switch Ethernet K-Eth) pour le transformer en lecteur Ethernet en conservant un seul et unique câble. Un service de mise à jour des Cartes vitale, Kap&Maj sera d’abord proposé en pharmacie (avec le Kap&Link ou la box). En version réseau, le Kap&Link qui intègre la technologie NFC s’utilise en mode sans contact pour l’authentification des PS. Une version mobile est finalisée (format smartphone, WiFi et Bluetooth 4.0). Elle sera homologuée selon le référentiel RAC (Référentiel accès cartes) du GIE Sesam Vitale qui rend les services en ligne (Ameli Pro de l’Assurance maladie ou le DMP) accessibles à partir d’une tablette mobile.
Avec cette nouvelle gamme de terminaux, les éditeurs de logiciels métier ne devraient pas manquer de développer de nouveaux services et solutions pour leurs clients…

La version fixe sera commercialisée début 2015 autour de 250 euros environ

Fiche technique du Kap&Link fixe:
320 Mo de mémoire (64 Mo SDRAM et 256 Mo Flash), processeur ARM Cortex A5 32 bits basse consommation.
3 connecteurs cartes. Antenne sans contact (NFC). Switch Ethernet en option.
Écran graphique tactile 3,5 ‘’ de résolution 320×480 pixels. Clavier tactile
Dimensions : 115x60x75, poids : 180g
 

 

Reconnaissance vocale : Dragon Medical Practice 3 vous en donne plus

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Nuance Communication a annoncé ce 24 septembre la sortie de la dernière version 3 de Dragon Medical Practice Edition, la solution de dictée vocale en temps réel de sa division Nuance Health Care. Une version qui apporte plus de précision et plus de rapidité, selon l’éditeur.

Adaptée aux services hospitaliers comme aux cabinets médicaux, Dragon Medical dispose d’un dictionnaire médical de base que l’on peut enrichir des dictionnaires médicaux de spécialités développés par ses partenaires. Le taux de reconnaissance du vocabulaire médical est donc très bon pour ce que nous avons pu en juger sur une précédente version (un test plus complet de cette nouvelle version sera bientôt proposé par Buzz Medecin). L’éditeur l’évalue à près de 99%.
Un des avantages du produit Dragon est de permettre de dicter dans n’importe quelle partie du logiciel métier sous Windows, pour enrichir le dossier médical comme pour ajouter une note et bien sûr dicter un compte-rendu. Si le logiciel utilise Word ou a intégré Dragon Medical (c’est le cas de plusieurs logiciels hospitaliers et de radiologie), la mise en page est en outre pilotée à la voix avec les commandes
« Dragon ». Mêmes facilités pour les messageries Outlook, Gmail et Hotmail et pour la recherche avec Internet Explorer. Ce sont les RIA (Rich Internet Applications). La nouvelle version utilise de nouveaux modèles statistiques qui permettent de réduire encore le taux d’erreurs

Compatibles avec les IPhone et les Android

Parmi les nouveautés, cette nouvelle version offre une boite de dictée transparente qui permet de rester actif sur les autres applications, comme en surimpression. La barre Dragon se réduit automatiquement pour ne pas encombrer l’écran. Dragon Medical a également gagné en facilité d’installation. Le profil s’est simplifié. Les périphériques sont détectés et testés. Le programme détecte automatiquement la configuration de l’ordinateur et sait tirer partie des processeurs multicoeurs. Intelligent, il avertit l’utilisateur si la qualité du son est mauvaise. Enfin, outre les microphones classiques, Dragon Medical est désormais compatibles avec les iPhone et les smartphones Android.
Malgré le niveau de qualité atteint et le fait qu’elle fait gagner du temps (les études de Nuance évalue entre 30 et 60 minutes le gain de temps journalier), la reconnaissance vocale est encore peu utilisée par les médecins français. Les services hospitaliers s’y mettent progressivement. Les revendeurs notent l’intérêt croissant des cardiologues, angiologues, gastroentérologues, ORL et bien sûr des experts médicaux et des radiologues. Mais le taux d’équipement global ne dépasse pas 6%.

Il y a donc encore beaucoup de marge de progression pour Nuance. Présente dans la plupart des smartphones, utilisée par de nombreux service de standards téléphonique la reconnaissance vocale est en train de se vulgariser auprès du public. De nouvelles habitudes se prennent et les systèmes professionnels comme Dragon Medical Practice Edition, pourraient bien en tirer partie. Si la demande se confirme, on verra enfin sortir une adaptation française de la version native pour Mac diffusée aux Etats-Unis.

Prix : 1095 euros HT avec le vocabulaire médical de base. Il existe des Packs avec des dictionnaires de spécialités. 26 spécialités sont disponibles chez Mysoft par exemple. Pack Multi spécialités adapté à la médecine générale (1250 euros HT) et Pack spécialiste (1350 euros HT). Dragon Medical Practice Edition prend en charge Windows 8.1, Microsoft Office 2013 (32- et 64-bit).
Liste des revendeurs sur le site de Nuance Healthcare
 

 

 

Apicrypt 2 interopérable avec MSSanté

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C’est une bonne nouvelle pour le développement des échanges médicaux.
Avec la version Apicrypt 2 les 58.000 utilisateurs d’Apicrypt pourront rejoindre l’espace de confiance de MSSanté, la messagerie sécurisée lancée par l’ASIP Santé il y a deux ans.
Le Dr Alain Caron (photo) s’est vu en effet remettre au nom de l’Apicem le 16 octobre dernier, le label France Cyber Security* pour Apicrypt 2 décerné par l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information).
Ce label atteste de l’évolution d’Apicrypt vers la signature systématique et obligatoire de tous les messages et la traçabilité de toutes les étapes de la transmission. Et surtout cette version va permettre la mise en place de l’interopérabilité avec MSSanté. Jusqu’à présent les deux messageries étaient incompatibles. Alors que, sous l’impulsion de la DGOS, MSSanté est en train de se déployer peu à peu dans les hôpitaux, Apicrypt est déjà présente dans 1200 établissements de soins et 1700 EPHAD. Alors que quelques éditeurs sont compatibles MSSanté, ils sont 300 à avoir intégré Apicrypt.
Dans le domaine des échanges sécurisés médicaux, c’est la messagerie Apicrypt qui occupe le terrain avec 61 millions de messages en un an. Parce qu’elle était simple à utiliser, Apicrypt s’est étendue depuis 20 ans par le bouche à oreille sur le mode associatif, bénéficiant du soutien de nombreuses instances professionnelles. La messagerie est utilisée par 133 spécialités médicales et paramédicales. Aujourd’hui, l’APICEM est une SARL qui sait que l’évolution devenait inéluctable avec les nouvelles règles de traçabilité imposées pour les examens biologiques en particulier, qui représentent l’essentiel des échanges. La convention de preuve Cofrac devient obligatoire.
L’Apicem a d’ailleurs également déposé un dossier pour faire agréer ses serveurs comme hébergeur de données de santé (HDS). L’instruction du dossier est en cours. Enfin ne l’oublions pas, la CNAM qui a déjà repris le déploiement du DMP, est aussi en charge de la promotion de MSSanté. Il est prévisible que l’utilisation d’une messagerie compatible MSSanté par les professionnels de santé deviendra obligatoire.

*Le label France Cyber Security sert à attester auprès des utilisateurs et donneurs d’ordre, la qualité et les fonctionnalités des produits et services labellisés et vise à promouvoir les solutions de cyber sécurité françaises et accroître leur visibilité à l’international, en soulignant les qualités propres au savoir faire français.

Salons de médecine : vus sur les stands des éditeurs

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 Buzz Medecin s’est rendu le 1er octobre aux journées nationales de médecine générale à la Grande Arche de la Défense et le 8 aux entretiens de Bichat au Palais des Congrès. A la rencontre des éditeurs de logiciels et des services de rendez-vous en ligne présents.

Sephira revient dans les deux salons. Le leader de la télétransmission « autonome » avec Intellio présente de nouvelles offres, parce qu’il n’est plus envisageable aujourd’hui de télétransmettre sans gérer un dossier médical. Le Pack Sephira tout en un comprend donc le terminal Intellio et ses services plus Medicawin pour 9,90 euros/mois la première année (59 euros/mois ensuite) avec 190 euros d’installation formation et un engagement de 24 mois. Medicawin est quasiment offert. Une politique payante puisque Medicawin compte 3800 utilisateurs. Sa nouvelle version doit sortir avant la fin de l’année et l’éditeur qui a racheté le logiciel en ligne Ubinect destinés aux paramédicaux, s’intéresse de près à de nouvelles solutions en mobilité.

Sur le stand de CLM (présent dans les deux salons), on fait le point sur les nouveautés pour Crossway, Mediclick et MLM. Comme l’intégration de la messagerie MSSanté depuis juillet avec indication des correspondants abonnés. Pour l’envoi d’un document, c’est aussi simple de l’envoyer dans le DMP que sur MSSanté. Ma comptabilité libérale en ligne, c’est bien pratique pour travailler de chez soi, nous fait-on remarquer. L’œil est attiré par la présence du nouveau lecteur eS-KAP-Ad de Kapelse. Homologué en avril dernier, il est en test chez CLM et les retours sont bons. C’est un TLA complet pouvant emporter toute la CCAM. Pour le moment il n’est homologué que pour les paramédicaux en TLA réduit mais devrait l’être aussi bientôt pour les prescripteurs, en TLA complet. Prochain test dans Buzz Medecin.

 

Aux entretiens de Bichat, Fabrice Greenbaum affiche comme toujours un large sourire sur son stand partagé avec Eolys (dont l’ECG et le spiromètre sont intégrés à Weda). Son hébergeur Zayo vient d’être enfin agréé comme hébergeur de données de santé pour Weda. Et sa solution de télétransmission Vitazen intégrant le module Pyxvital a reçu l’agrément du CNDA. " Nous sommes en train d’intégrer MSSanté et avons réalisé une synchronisation automatique pour les tablettes avec un Mac et un PC".

Site Web et agenda en ligne gratuits

Toujours aux entretiens de Bichat, les stands des services de rendez-vous en ligne Doctolib et  Mon Docteur sont séparés par un stand de labo. Chacun affiche sa croissance. Doctolib : « nous avons 5000 médecins inscrits et 500 de plus chaque mois. Mon Docteur (groupe Lagardère) est aussi dans la course pour gagner des utilisateurs. Aux JNMG, la solution de gestion des rendez-vous Medbox (qui va changer de nom prochainement) espère se détacher en tête en offrant gratuitement un site Internet de 3 pages et un agenda en ligne ouvert aux patients, à tous les médecins. « Notre objectif est d’aider tous les médecins qui en ont envie à se lancer sur le web pour répondre aux besoins de leurs patients » explique le Dr Julien Pourcel, concepteur de Medbox. La société espère que ces nouveaux clients prendront ensuite ses services payants : rappel par SMS et surtout son répondeur téléphonique intelligent qui gère toutes les télécommunications du praticien 24h sur 24 et 7jours sur 7. C’est ce qu’Hellodoc avait fait en son temps avec son module de télétransmission gratuit. Cela ne lui a pas trop mal réussi !

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